Moi Griezmann, toi Lola ma fille

Chapitre 8

Je me demande ce qu'on fait la... Est ce que Lola va bien ? Est ce qu'elle est en vie ? J'ai envie de pleurer mais je me retiens, ça ne sert à rien.
Maud: Antoine, ça va aller ?
Moi: Oui... Enfin non ! Merde ma fille a disparue et on est tous les trois enfermés dans une sorte de cave !
Je me calme et les deux hommes reviennent.
1er homme: Vos téléphones ! Donnez les vite !
Nous les donnons à travers les barreaux, et ils partent. Mais celui qui tient les téléphones les met dans ses poches et en fait tomber un, sur un tapis, qui donc, ne fait pas de bruit.
Moi: Les filles !
Maud & Erika: Quoi ?
Moi: Il a fait tomber un des téléphones !
Erika: Ah ! Passe ton bras en dessous, tu peux l'attraper, il est pas loin !
Effectivement je l'attrape et téléphone à la police, en indiquant la rue où nous étions au moment où ils sont arrivés, vers quels côtés nous sommes allés et environ combien de temps on a mis pour arriver dans cette...cave.
Le soir, la police arrive et nous sortons de cet endroit. Ils arrêtent les deux hommes qui s'avèrent être les deux meilleurs amis de Maria.
Moi: Monsieur, -en m'adressant à un policier-, on n'est toujours pas allés chez les parents de Maria, dont nous pensons qu'ils ont Lola.
Policier: Monsieur Griezmann, je pense que vous délirez un peu, si ça se trouve elle s'est juste planquée dans votre maison.
Moi: Non mais ça va pas ?! Puisque je vous dis que ma fille a disparue !! Bon bah, on va se débrouiller tout seul !
J'emmène Maud et Erika, et on retourne chez les parents de Maria.
On sonne et on entend des pas.
?: Qui c'est ?
Moi: Antoine Griezmann ! Je suis accompagné d'une policière donc laissez moi rentrer immédiatement !
Il ouvre la porte et je vois le père et la mère de Maria. J'avance et derrière eux, il y a le petit Julien Marshall.
Moi: Alors c'est toi qui fait du mal à mon frère ! dis-je en lui empoignant le col de son t-shirt.
Erika & Maud: Calme toi ! disent-elles en me poussant en arrière.
Nous fouillons dans la maison et puis je monte à l'étage et m'apprête à ouvrir la chambre d'enfant de Maria.
Dominique (mère de Maria): Non ! Cette chambre est... condamnée. Il n'y a rien à l'intérieur.
Moi: Vous êtes sur ? Même pas ma fille ?
Dominique: Pas du tout ! Puisque je vous dis que nous n'avons pas Lola !
**pleurs venant de la chambre**
Je pousse la poignée et ouvre la porte, et vois ma fille allongée dans un petit lit. Je cours vers elle et la prend dans mes bras.
Moi: Oh oui, mon petit bébé, Papa est là. Ça va aller, on rentre à la maison. dis je en lui embrassant le front.
Stephane (père de Maria): Non ! Vous n'avez pas le droit ! C'est notre petite fille !
Moi: Oui mais c'est ma fille ! Et Maria l'a abandonné !
Dominique: Je veux un procès !
?: Je confirme...
Je regarde et c'est Maria. Mais quelle sal*pe !
Nous passons presque toutes nos journées au tribunal à chacun essayer d'avoir la garde de l'enfant. J'accepte une garde partagée même si je sais que Maria n'est pas une bonne mère.
Je suis en train de boire un café, il est 10 heures, et Maud boit son thé en lisant le journal sur son téléphone. Elle se lève, et décide d'aller voir dans sa boîte aux lettres pour regarder ce qu'elle a reçu.
Lorsqu'elles remontent elle a une enveloppe dans les mains et elle a surtout l'air dépité. Elle me regarde et me tend l'enveloppe mais en comprenant que c'est par rapport au procès, je lui dis de l'ouvrir elle-même car j'ai trop peur.
Maud: Cher monsieur Antoine Griezmann,-patati patata-, nous vous informons que mademoiselle Marshall demande la garde exclusive de l'enfant.
A partir de là, je n'écoute plus. Déjà que c'est gonflé de demander de se partager la garde de Lola, mais si en plus, elle demande la garde exclusive, ça va trop loin !
J'aime ma fille et je veux la garder, et ne surtout pas la mettre entre les mains d'une folle !
Je m'empresse alors de moi aussi demander la garde exclusive de Lola.
**pleurs**
Je monte dans la chambre de Lola et lui prépare son biberon que je lui donne.
Moi: T'inquiètes ma puce, papa va tout faire pour te garder avec lui.
Puis elle s'endort.
Le lendemain, je déjeune avec Erika.
Moi: Tu ne peux pas savoir combien j'angoisse, le procès final est demain !
Elle me caresse la main.
Erika: Ne t'inquiètes pas ! Moi je suis sûr que c'est toi qui aura la garde !
Moi: Ne faisons pas de conclusion trop hâtives.
Nous finissons de manger et nous rentrons.
Le lendemain je me réveille à 9h, vais à la douche puis m'habille.

Ensuite je réveille Lola que j'habille.

Puis nous partons au tribunal.
Je suis hyper anxieux.
Juge: Mademoiselle Maria Marshall, monsieur Antoine Griezmann, veuillez vous levez s'il vous plaît. Je déclare que le parent ayant la garde exclusive de l'enfant est...