le destin de Fatima

partie 8

Il y a des heures que j'attends le docteur vienne me dire quelque chose sur l'état de ma mère qui est en salle d'opération je souhaite juste qu'elle soit une réussite . Les infirmières rentrent et sortent à chaque instant, en ce moment je pense que mes larmes vont finir je n'ai personne pour me consoler Abdou est toujours à la recherche d'emploi. Je suis toute seule à pleurer et à penser de ma vie ,mes problèmes qui ne se termineront jamais.
--Mademoiselle où es ton frère
_il est sorti y'a un problème ?
_(vent)
_docteur réponds moi s'il te plaît qu'est ce qu'il y 'a
-mma fille jjje suis désolé mais
-mais quoi. Dis je toute paniquée
-on a pas pu la sauver
-TU MENS DoCTEUR TU MENS.En criant trés fort
Non non nooooon dieu ne peux pas me pas me faire non c'est impossible elle ne peut pas nous laisser.
Que t'ai je fais dit moi mon dieu. Je ne peux pas le croire . J'ai couru dans la chambre où elle est.
-maman s'il te plaît ne nous laisse pas toute seule sans toi notre vie sera incomplete et papa tu veux le laisser pourrir la vie dans la prison ? Tu veux qu'on vive comme des djirims ( orphelins) . Moi qui priait toujours de ta santé que je sois la première à quitter ce monde avant toi, que tu ailles une très longue, tu pouvais attendre que je t'amène à makkatal moukarram , t'acheter une maison, une voiture .
Je Pleurait à vive allure ,soudain j'ai senti sa douce main bouge j'ai sursauté et aille appelé le médecin. Il était choqué.
-mais elle ne respirait pas. Cria t'il
-J'étais juste bouche bée face à la réaction de maman.

-Zahra
-oouui maman
-viens dans mes bras

Elle me caresse le dos. Je ne pouvais pas retenir mes larmes, rien ne peut remplacer une maman dans ce monde .

Tu ne sais pas combien je t'aime et je t'aimerai maman . Evidemment, tu devrais pouvoir te l'imaginer car il n'y a personne dans ce monde qui soit capable d'aimer d'une façon aussi immense que toi.

Je suis entrain d'essayer, je t'assure, mais je ne suis pas en mesure d'exprimer tout ce qui me vient au cœur quand tes mains bougaient

Tu es une femme formidable, tu as pleins de diplômes dont tu ne te vantes pas, et tu es si forte que tu peux tout faire avant que quelque chose balaye le bonheur de ceux que tu aimes le plus.

Quand j'étais petite, je pensais que tu étais une sorte de super-héroïne, il y a longtemps de cela... Mais aujourd'hui, je suis complètement convaincue de savoir qui tu es.

Diplômée en amour, à chaque moment tu as pris soin de mes blessures aux genoux et au cœur, en guérissant avec tes bisous toutes mes douleurs. Si je le pouvais chaque jour , chaque heure chaque minute chaque seconde je te dis je t'aime maman, même je sais qu'il aura Oumou et Abdoul qui seront jaloux.

Ma nounou, mon infirmière, ma confidente, mon professeur de vie, mon éternelle amie... Tu as toujours su comment veiller sur moi lors de mes nuits blanches et comment répondre à mes préoccupations.

Un jour, tu me raconteras comment tu as acquis cette grande habileté, parce qu'être ta fille est un grand privilège et je veux que mes enfants ressentent la même chose.

Bien que parfois tu te sente abattue, je vois dans tes yeux que les batailles de tous les jours et de la vie ne t'ont jamais fait fléchir.

Je sais aussi, que tu ne fléchiras jamais parce que ton courage et ta force ont contribué à faire avancer une famille, c'est un pouvoir immense et qu'avec ce pouvoir tu parviendra á sortir papa de ses problèmes .

Pourquoi j'en suis si sûre? Pour de nombreuses raisons mais, entre autres, parce que tu as passé des années à forger des épées et des boucliers pour toute la famille avec le plus dur et le plus pur des aciers et maintenant tu as une grande armée qui protégera toujours ton cœur. Maman nous avons la chance de t'avoir.

Maman : ooh arrête tes discours sinon maman va pleurer.

Docteur : Bonjour Madame tu peux rentrer dés aujourd'hui.

Je commence vraiment à avoir peur , je ne voulais pas que maman reste ici , mais où irons nous , comment je vais faire pour lui dire qu'on a vendu la maison et je ne sais pas où es Abdoul Hamid pour m'aider .

Maman : Zahra à quoi tu penses ?
Moi : rien
Maman : où sont Oumou et Abdou
Moi: j'avais dit à Abdou de l'accompagner à Mauritanie sinon elle voudra faire des scènes si elle t'aurait vu allongé sur le lit d'hôpital
Elle: toi aussi tu as fait des films émouvants qu'elle aurait pas fait 😀😀
Moi: maman tu la connais mieux que moi elle dépasse les bornes en disant (yakkouna ay fouma dieum) je suis maudite .
Maman : mdr wah OK donne moi mon sac je vais ranger mes habits.
Shuuut il ne peut pas oublier l'idée de rentrer.

Moi: on ne peut pas rentrer maman
Elle : pourquoi, il s'est passé quelque chose
Moi : papa ici, il a été transféré au Camp pénal de Liberté V
Maman : que Dieu me pardonne j'ai même oublié que ton père est en prison, et toi tu ne m'as rien dit du tout
Moi : je voulais voir heureuse dans quelques minutes rk la docteur nous a prévenu que tu ne dois pas te stresser. Ne t'inquiète pas pour papa je vais m'en occuper. On va le voir d'abord.
À un moment donné ses pieds ne pouvaient pas marcher, je l'ai demandé de mettre sa main sur mon épaule pour qu'elle puisse marcher correctement jusqu'à ce qu'on trouve un taxi .
Quand papa nous a vu il a vite baissé la tête . Il n'était pas au courant que maman a été hospitalisé.
Maman: cheikhna pourquoi tu baisse la tête . Je te fais confiance je sais que tu n'as rien fait OK on va te faire sortir d'ici inchallah.
Lui : pourquoi tu n'es pas venu me voir depuis tous ce temps. Dit il sur un tons triste.
Maman : je ne pouvais pas te voir ici c' est pour ça. Mais tu m'as beaucoup manqué.
Lui : pas plus que moi je te jure. 😩😩
Moi : hummm il y a un enfant ici et il vous observe. Dis je en se moquant d'eux.
Maman : tu n'as qu'à fermer tes yeux salops .
Moi: désolé maman je ne faisais que blaguais.

Elle parvient toujours à consoler son mari quelque soit la situation lol. Bravo à elle.
Maman : cheikhna qu'est ce qu'on peut faire pour te sortir
Moi : maman j'ai déjà décidé ce que je vais faire.
Elle : on t'écoute
Moi : aller à l'entreprise de papa, peut être qu'on pourra trouver un indice.
Papa: c'est une bonne idée je l'avais même oublié, il y a même des caméras de surveillance partout.
Maman : donc on ira là bas demain matin inchallah.

Un des policiers nous demande de sortir l'heure de visite est terminé .

Moi : on va où maman.
Maman : à la maison
Moi : mais attendons Abdoul
Maman : non je suis fatiguée il va nous rejoindre.
Moi : mais maaa
Elle : Oui qu'es ce qu'il y a encore
Moi : oft maman nous avons tout perdu.
Elle : QUOI
Moi : ne crie pas maman il fait nuit allons chez tonton Omar Babou je t'expliquerai demain matin.
Maman : Zahra je ne sais pas à quoi tu joues mais je sais que tu me caches quelque chose depuis ce matin.
------------------------------------------------------salam aleyk, quelle sera la réaction de sa mère,j'éspére qu'elle ne va pas se fâcher hein.

Votez et surtout donnez vos avis ça m'aidera à continuer vite.