Chapitre 3 : Interrogatoire et déductions

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Après quelques minutes, la voiture s'arrête non loin de l'appartement où habite le mari de la victime puis nous sortons alors de la voiture et nous dirigeons vers l'adresse. On s'arrête devant la porte puis j'appuie sur la sonnerie quand quelqu'un répond dans l'interphone :

-Bonjour Monsieur, lui dis je, je suis venu vous interroger afin d'en savoir plus sur la mort de votre femme Élise Denat.

Une voix apparaît en disant :

-Oui bien sûr, c'est au deuxième étage à la deuxième porte.

La porte s'ouvre après un bruit électrique puis nous entrons dans le hall puis prenons l'ascenseur. Arrivé au bon étage, nous avançons vers la seconde porte puis je toque à la porte qui s'ouvre quelques secondes plus tard. Un homme apparaît et nous fais signe de rentrer alors on s'installe dans le salon où il nous fais signe de s'assoir :

- Sherlock Holmes, lui dis je afin de me présenter, et voici John Waston.

-Charles Denat, dit-il a son tour.

On se serre alors la main puis nous nous installons dans le sofa beige. Charles reste debout et nous propose gentiment :

-Voulez vous du thé, un café ?

Intéressé par sa proposition, John lui répond :

-Oui, je voudrais bien un café noir sans sucre s'il vous plaît.

Après quelques minutes, le veuf revient avec un plateau comportant deux cafés, le pose sur la table basse puis s'installe dans un fauteuil gris. Après que John prend sa tasse, je commence alors l'interrogatoire en posant des questions basiques. Le mari répond à chacune de mes questions sans aucun problème, après quelques minutes d'interrogatoire, je lui demande de nouveau :

-Pardon, est ce que je peux utiliser les toilettes s'il vous plaît ?

En y pensant, je m'améliore plutôt rapidement au niveau des formulations des phrases. Alors il me répond :

-Oui bien sûr, elles sont à la seconde porte à droite dans la salle de bain.

Alors je le remercie puis me dirige vers le couloir et ouvre la porte indiquée, la ferme à clef et commence à fouiller discrètement dans les tiroirs de la salle de bain, espérant pouvoir trouver des indices afin d'avoir la réponse sur la question "Meurtre ou suicide ?". Après une longue observation j'en conclue que la femme était gauchère en voyant les produits de beauté féminin dans les tiroirs de gauche, pratique dans ce cas quand on a besoin de prendre quelque chose des tiroirs. Afin de ne pas paraître suspect, je tire la chasse d'eau et ouvre le robinet en prenant soin de donner un côté propre et humide à mes mains pour rendre tout cela crédible.
Après cela, je reviens dans le salon où John et le mari discutent. Je me rassois à ma place puis continue l'interrogatoire en posant encore un peu quelques questions. Après quelques temps, je regarde l'heure sur mon téléphone en remarquant que mon appareil est en silencieux ainsi que les 10 appels manqués de Mycroft et 4 nouveaux messages.
Malgré ma nouvelle tendance à être plus agréable, mon frère commence à m'énerver avec sa tendance maladive à me sur-protéger. Tout les jours, il est toujours obligé à m'envoyer plusieurs messages pour voir si tout se passe bien ou encore à me proposer des enquêtes que je résoud en quelques minutes. Je suppose que John ne lui a pas mis au courant de mon état émotionnel vu le nombre habituel de messages et d'appels manqués.
Je remet mon téléphone dans ma poche afin de poursuivre l'interrogatoire. Après quelques minutes je regarde de nouveau l'heure sur mon téléphone qui affiche déjà 18 heure 15 alors après avoir eu toutes les réponses que je recherchait, nous partons alors de l'appartement afin d'aller faire un tour aux galeries Leffy.
En sortant de l'immeuble, nous nous dirigeons vers la rue où un grand bâtiment nous attend entre un restaurant de luxe et un hôtel 5 étoiles :

-Alors qu'as tu découvert pendant l'interrogatoire ? me demande John curieux.

-Des informations classiques mais utiles, lui répond alors, intéressée et appliquée dans son travail, bonne vie sociale avec ses collègues, pas de pensées suicidaire, gauchère...

Aussitôt John me regarde surpris par la dernière information, se dit sans doute que j'ai pu récolté celle ci grâce à la déduction, ce qui est le cas pendant ma petite visite dans la salle de bain. Curieux, il me pose alors cette question dont je répond à cette dernière :

-Quand j'étais dans la salle de bain, j'en ai profité pour inspecter les placard et j'ai remarqué le rangement particulier des produits. J'en suis donc tenu à cette conclusion : Élise Denat était gauchère.

-Tu as pu tout simplement demander au mari si elle était gauchère ou non, me fait remarquer logiquement John.

On s'approche lentement du magasin quand je remarque qu'une affiche est sur la porte automatique close. En s'approchant un peu plus de la grande façade, je réussi à lire la pancarte "ouverture de 8 heure 30 à 18 heure 30".
Déçus, nous décidons alors de retourner chez nous à Baker Street en appelant un taxi, comme à notre à notre habitude. Je regarde de nouveau mon téléphone espérant de recevoir un message de Molly, regrettant mon attitude hier matin à la morgue.
Le taxi se gare juste devant nous et nous entrons à l'intérieur en indiquant notre adresse. La voiture se met alors en route après que nous bouclons notre ceinture de sécurité.

Revenu devant la porte du 221B Baker Street, nous entrons alors dans notre appartement en montant les escaliers récemment nettoyés par Mme Hudson. Elle est sans doute en bas, en train de faire la vaisselle ou bien finir le ménage plutôt bien commencé en écoutant la musique diffusée sur son poste de radio. Après avoir monté les escaliers vers notre appartement, John s'installe aussitôt sur sa chaise afin de continuer son célèbre blog tandis que je m'allonge confortablement dans le canapé censé être destiné aux clients et me plonge alors dans mon palais mental en mettant à disposition le dossier de l'enquête sur la petite table.

Élise Denat, morte par homicide à arme blanche plus précisément par un couteau fin et bien aiguisé en prenant compte des nombreuses plaies fines sur l'abdomen et le dos.
Le tueur ne la connaissant pas ou était une vague connaissance vu qu'il ne savait pas qu'elle était gauchère et qu'elle n'avait pas de pensées suicidaire.

Des pleurs de bébé me coupe dans mon palais mental, j'ouvre alors les yeux quand je remarque que John est partit. Je me lève alors du canapé et me dirige à l'étage où la jeune Rosamund pleure. J'ouvre la porte de la chambre et me dirige vers le berceau du bébé en la découvrant en train de pleurer :

-Elle a peut être faim, dis je à moi même, ou bien son père lui manque.

Je décide de la prendre dans mes bras, tentant d'arrêter ses pleurs malgré que mes expériences sont inexistantes avec les jeunes enfants, même tout simplement avec les enfants en général. Alors je me contente de la prendre à la façon comme John à l'habitude de la tenir et commence à la bercer doucement afin de la calmer comme mon colocataire à l'habitude de faire quand son bébé pleure. Au rez-de-chaussée, j'entends une porte s'ouvrir ainsi que des bruits de pas, sans doute John qui revient de sa petite balade tardive. Toujours ayant Rosamund dans les bras, je m'assois sur le fauteuil beige à l'angle de la pièce et regarde le réveil sur la table de nuit affichant 20 heure 30.
J'ai passé autant de temps dans mon palais mental ?
La porte de la chambre s'ouvre sur John, alarmé par les cris toujours présents mais moins fort de la petite, blottie dans mes bras. Surpris par mon comportement, il s'approche de moi en regardant sa fille en disant avec une voix douce et apaisante :

-Ne pleure pas chérie, papa est rentré.

Alors, je la tend à John qui la prend à son tour dans ses bras quand aussitôt bercée par son père, la petite arrête de pleurer. Il pose alors sa fille dans son berceau et redescend vers le salon tandis que moi aussi. John retourne alors sur son ordinateur quand je décide de prendre mon téléphone en m'installant dans mon fauteuil noir afin de lire les messages de mon frère : "William Sherlock Scott Holmes, réponds à ton téléphone. MH." Sans doute envoyé après les appels manqués."Veux tu répondre à la fin ? Je suis ton frère, je suis là pour te protéger. MH." Toujours sa façon maladive de me sur-protéger et de m'espionner grâce à ses installations dans l'appartement."Vas tu me répondre au lieu de m'ignorer ?""Tu n'es pas à Baker Street, où est tu ?"
Alors je me lève de mon fauteuil et fais des signes à la caméra puis me rassois de nouveau dans le fauteuil noir en éteignant mon téléphone. Malgré mon habitude de me coucher très tard, la fatigue commence peu à peu à m'envahir expliquée par mes insomnies répétitives. Après quelques minutes de lutte contre l'envie de fermer les yeux, je m'endors malgré tout sur mon fauteuil noir.

Sherlock partie 1 : Une nouvelle chanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant