OS Larry Stylinson

Perfection Is Bullshit

⚠️ Pour me faire pardonner mon absence, encore un OS plutôt long, j'espère que vous allez l'apprécier !
Bonne lecture. L. Xx ❤️

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La perfection. Quel mot ridicule. Sincèrement, est-ce que quelqu'un sur cette planète connaît réellement la perfection ? Non, parce qu'elle n'existe pas.

Enfin, ça c'est ce que Louis croit. La perfection, c'est ennuyeux. Il a toujours su qu'elle n'existait pas. Les gens se vantent de leur vie parfaite, mais derrière les faux sourires, lui, il voit les tromperies, les mensonges, les enfants turbulents, les fantômes du passé.

Lui-même se considère comme une personne...attendez, il a failli dire : une personne normale. Mais...il ne pense pas être une personne normale, si la normalité existe bien entendu. La normalité, la perfection...juste des mots en fin de compte.

Non, son vrai problème c'est Harry. Oui, parce que vous voyez, Harry, il cache quelque chose. Il est bizarre. Ça, c'est la première chose que lui a dit Louis : "T'es bizarre". Alors le mec a juste souri avec ses dents à la Bugs Bunny franchement. Ridicule.

Mais lorsqu'il a observé avec flegme, ce sourire digne du chat de Cheshire, Louis a senti dans son ventre que ça remuait, comme si des termites avaient élu domicile dans le creux de son estomac et qu'ils faisaient des claquettes pour le spectacle de fin d'année.

Peut-être que Harry savait juste bien masquer ses défauts, en tout cas, le fait était que Louis n'en voyait pas. Et clairement, ça le faisait chier. Et il ne s'excusait pas pour l'expression. Il avait toujours analysé les gens, toujours. Il avait trouvé des tares, des imperfections même chez les personnes qui étaient le plus proches de lui, comme sa mère ou sa soeur.

Regardez, sa mère par exemple, avait toujours eu une obsession pour l'ordre et une certaine méfiance concernant les amis de Louis, elle était quelque peu...rancunière également. Lottie, sa sœur, était une capricieuse dans l'âme, trop gâtée. Le courant passait difficilement entre eux. Elle était tellement lunatique que ça lui faisait tourner la tête.

Voilà, tous ses amis étaient passés au crible par ses yeux fouineurs depuis bien longtemps. Bien sûr, il gardait ça pour lui, mais ça lui faisait passer le temps, il était devenu plutôt bon.

Alors voilà. Harry Styles. C'était lui le problème de sa vie. Rien que son nom de superstar l'agaçait, il sonnait rond, harmonieux, élégant...parfait ? Oui, rien que son nom était parfait. Mais son agacement aurait pu s'arrêter au nom s'il avait découvert un personnage grossier, ou encore un crâneur de première.

Le problème, c'était que Harry Styles était...il ne savait même pas ce qu'il était, tout du moins, il ne voulait pas se l'avouer. Parce que c'était impossible. Il ne pouvait pas être parfait. Personne ne l'était.

Louis avait directement senti la tension entre eux, lorsqu'ils s'étaient rencontrés dans ce bar. Leurs amis s'étaient rassemblés sur une seule et même table et ils s'étaient retrouvés tous les deux collés l'un à l'autre sur la banquette inconfortable.

La première chose qu'il avait remarqué était ses mains. Ses mains gigantesques posées gracieusement sur la petite table. Ses longs doigts ornées de bagues. Et par dessus tout, le début de tatouages sur ses poignets recouverts de poils clairs et duveteux. Sa bouche s'était asséchée comme s'il traversait le Far West et il avait senti son entrejambe donner quelques signes de vie.

Il avait donc tourné la tête vers l'inconnu, qui lui avait rendu son regard et lui avait souri, ses yeux verts tout brillants. Louis aurait aimé dire que c'était un vert couleur chiasse -oui, il était d'une grande maturité- mais...malheureusement, c'était plutôt, un vert forêt, un vert émeraude. L'inconnu avait continuer de sourire en fixant Louis, et ce dernier avait commencé à montrer des signes d'inconfort après quelques secondes. Attention ! Louis n'était jamais mal-à-l'aise. D'habitude, c'était lui qui mettait les gens mal-à-l'aise.