Chapitre 0.3 Prologue

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Dit elle de son air espiègle des plus agaçant, comme pour marquer l'impolitesse de cette CPE en étant encore plus insolente.

- « Je m'appelle Carni Raphaël, je suis en seconde option dessin, et je viens là pour les livres, et vous? C'est que, je n'ai pas trop suivis votre présentation ennuyeuse de toute à l'heure. »

- « JE TU ! Descend de cette table ! »

- « Oui Madame. Tu te présente, dis Clara? »

Tout en répondant à Madame Serville, elle regardait la petite fille à côté d'elle, comme si c'était sa propre fille. Raphaël, malgrès son côté « rebelle » avait un côté tendre et maternel, on aurait tous aimer l'avoir comme mère. On imagine facilement son regard plein d'amour envers un petit bambin dont elle est en train de caresser la tête.

- « Moi c'est euh Je m'appelle Bonart Clara Et euh, j'suis là pour dessiner et pour les livres.. j'suis en seconde option dessin.. Avec Raphaël »

Il était clair qu'elle était plus jeune que tout le monde. Que ce soit ses grands yeux bleues de poupée, sa petite taille de guêpe sur ce corps filiforme, ou rien que sa voix d'enfant qui appelle sa mère parce qu'elle vient de faire un cauchemar en pleine nuit, tout indique qu'elle à moins de 11 ans !

- « Charlon Jules, j'suis en première S option SVT, j'suis là pour jouer de la musique »

- « Vu ton style j'imagine que tu vas faire de la batterie ? Enfin bref, ENSUITE ! »

Effectivement, en plus de sa taille de géant et de sa carrure de sportif, ses cheveux brun qui tombaient sur ses épaules, son bracelet en cuir, et ses multiples bagues faisait de lui un rockeurs effrayant et sinistre. Ses yeux noirs ne pouvaient laisser personnes indifférents. Pourtant, on aurait presque dit qu'il était timide, et son regard tombant vers le sol montrait bien qu'il avait été vexé par la CPE.

- « Moi je suis McGraph Antoine, je suis première année de licence pour un diplôme de commerce, je suis là pour lire »

Il pensait surtout à toute les jolies filles qu'il va pouvoir voir tout les jours dans cette salle, avec une bonne dizaine d'excuse pour taper la discute avant d'aller plus loin bien sûr.

- « Et toi l'original ? »

- « HUM ! Diviral Elodie, je suis là pour les livres et le piano, et on m'a dis qu'il y avait une machine à coudre ? »

- « Oui »

- « YOUPIIII !!! Oh pardon, je me suis emporté, ah et je suis en DUT pour un diplôme d'art »

Le visage d'ange d'Élodie et ses vêtements de poupée pourraient faire penser qu'elle est de nature calme, et plutôt en retraie. Au lieu de ça, elle est dynamique, souriante, drôle mais tout de même enfantine, ce qui la rend TRES attachante. En plus qu'elle soit splendide, malgrès son style qu'on peut qualifier d'original, elle a l'air d'une bonté sans fin, on a qu'une envie : la connaître et faire d'elle une amie !

- « Ooooooook, suivant ? Et dépêchez vous s'il vous plaît là ! Toi, vas-y présente toi. »

Une grande fille, brune, pulpeuse, mais en restant simple et pas vulgaire, venait de se lever après que la CPE l'ai montré du doigt. Elle s'avança de quelques pas, l'air perdu, s'arrêta, regarda le sol comme si elle avait fait une bêtise. Puis sans décrocher les yeux du sol, elle releva la tête en se mordant les lèvres, comme si on lui avait posé une question très compliqué. La CPE, les bras écartés, les yeux au ciel, restait figée la bouche ouverte comme si dieu aller faire en sorte que tout ceci finisse plutôt pour qu'elle puisse enfin manger. Enfin elle regarda la CPE droit dans les yeux et elle répondu :

- « Ramitz Chloé, deuxième année de BTS, j'ai redoublé, je viens parce que »

- « Et il te faut une heure pour dire ça ? »

Excédée, Madame Servilla demanda au dernier de se présenter en vitesse. Ce dernier n'était autre que le trouble fête qui l'avait interrompu au début de l'heure.

- « Ah moi, jsuis juste la pour veiller sur ma sur tu vois, genre pour qui lui arrive rien et tout et tout »

- « Et on peut savoir comment tu t'appelles ? »

- « Ah ! Désolé, c'est tellement rare les gens qui ne me connaisse pas j'ai perdu l'habitude. Jsuis Bonart Kévin, jsuis en première année de BTS techno, j'ai redoublé 2 fois. »

- « Ok très bien Donc Clara c'est toi la petite sur ? Ok.. Je vois le jour et la nuit.. mais bon. Tout le monde s'est présenté ? La salle est à vous ! Good bye et merci de ne jamais me déranger ! »

La CPE sempresse de partir pour rejoindre la file interminable qui sépare les estomac de la nourriture fade de la cafétéria. Cela fais déjà , au moins, 10min que la sonnerie de a retentit. Les élèves se regardent tous à tour de rôle, intimidé Ils sortent tous un à un de la salle sans dire un mot, il réfléchisse tous à une chose : " comment cohabiter avec ces gens LÀ ? "

Seul Kévin et Margaux restent. Une fois tous les autres sortie, Margaux sors sa clef, verrouille la porte, et se retourne vers Kévin.

« Enfin tranquille mon cur ! C'est que j'ai très très envie de toi.. »

« Ça tombe bien, moi aussi poupée ! »

Pendant ce temps, dans le couloir, Clément reviens sur ses pas.. - Margaux m'avait dit qu'on mangerais ensemble ? Je sais que ça fais pas longtemps qu'on est ensemble mais elle pourrait assumer un peu plus qu'elle est avec moi ! Ça fais presque 4 mois ! Je crois qu'elle m'évite vraiment.. Non, elle est trop gentille, c'est pas possible, je me fais des idées ^^, elle doit juste être resté voir ce qu'il y a dans la salle E10 ^^, j'en suis sûr. -

Clément arrive devant la salle, il y a de la lumière, il le voit, mais ne peut pas regarder à l'intérieur de la pièce, et n'entend rien. Il essaye d'ouvrir, mais la porte est verrouillée. Les sueurs commencent à couler sur son front.. Il sort sa clef, la rentre dans la serrure : ça marche ! Doucement il entrouvre la porte.. Et il la voit, elle, nue, à quatre pattes, les seins se balançant pendant qu'un homme lui fracasse les fessiers à coup de hanche sec. Il fait un bon en arrière, comme si une bombe venait de lui sauter à la tête ! - Non non non non non, ce n'est pas possible ; MA Margaux ne ME ferait jamais ça, no non non non non, c'est pas possible - Doucement, il se rapproche de la porte – Juste un coup dil, pour vérifier que ce n'est pas elle.- mais cétait elle, toujours aussi belle, mais tout d'un coup, beaucoup moins sainte nitouche. Il doit voir qui l'a trahit, absolument, il doit voire le visage de l'homme qui l'a touché elle, alors que lui n'en avait pas le droit. Il n'arrive pas à voir qui ! Quelqu'un de la E10 sûr, mais qui ?

Quelqu'un de la E10 sûr, mais qui ? Il essaye d'ouvrir un petit peu plus la porte, toujours discrètement, il penche la tête, mais ne voit toujours rien.. Il avance, encore, encore, puis il perd l'équilibre, tombe en avant, en plein milieu de la salle, les yeux rouges de tristesse, les poings rouges de rage et les oreilles rouges de honte.

La E10Where stories live. Discover now