La E10

Chapitre 2.3 Kévin

Il agrippa son t-shirt, et d'un seul coup, il lui arracha. « Merci encore pour toute à l'heure, ton petit cadeau m'a fais extrêmement plaisir. » et il partie, fier de sa petite vengeance, en récupérant son t-shirt et son pantalon que Margaux avait laissé tomber, ainsi que son téléphone qu'elle avait laissé dépasser de la poche de sa jupe bleue pastel.

Margaux, choquée, resta ébahit pendant quelque seconde, la bouche grande ouverte, les bras écartés, comme une diva qui s'étonne de ne pas avoir encore son café. Toutes ses copines, autour, essayent de la cacher et de la couvrir de leur veste. Une fois sortie de son bug grotesque, Margaux regarda un de ses larbins, une fille sage et timide, qui cherchait auprès de Margaux la sécurité. « Donne moi ton t-shirt et en vitesse! » ordonna t-elle. La jeune fille, étonnée, bredouilla « Mais, mais je » « Aller dépêche toi! Je vais pas rester à poil toute la journée ! » Elle vit alors les regards étonnés des gens autour d'elle. Merde, excédée, elle avait oublié de garder sa couverture de bonne catho. « S'il te plaît, j'ai tellement honte qu'un homme puisse voir mon corps de sainte fille! Regarde, les autres fille pourront te prêter une veste, tu la fermeras et on ne verra que du feu ! S'il te plaît, aide moi.. Je ne peut pas rester comme ça.. » La jeune fille, cupide, accepta. Elles sont donc toutes allées aux toilettes pour se changer.

On est aujourd'hui jeudi, deux jours après qu'il ait arraché le t-shirt de Margaux devant tout le monde. Kévin mange tranquillement avec ses potes à la cafétéria. Antoine et lui parlaient de leurs nombreuses conquêtes, pendant que Robin, passif, écoutait la conversation. Ca faisait un moment que la salle E10 était ouverte, et à force de se voir tout les jours, des amitiés étaient nées, et des petits groupes commençaient à ce former. Kévin était devenu très ami avec Antoine, qui était le même genre de coureur de jupon. Mais Kévin ne respectait pas les femmes, alors qu'Antoine, ne respectait pas les hommes. Sauf lui, à peu près. Sûrement plus par ennuie d'être seul dans la E10 plus qu'autre chose, mais quand même.

En dessous d'Antoine, il y avait Robin, mais il était tout le temps dans des états déplorables et parlais très peu. Et bien sûr il y avait Clément. Vous vous demandez sûrement pourquoi un gars aussi beau et sexy n'avait que les gens de la E10 comme amis ? Et bien simplement, à force de piquer les nanas de tout le monde, ses relations ont.. diminué. Et ceux qui sont restés ne sont que des faux-culs centrés sur leurs nombril. Oui, lui aussi il est comme ça, mais c'est pas pour autant qu'il apprécie ce genre de personnes. C'est alors qu'il releva la tête de son buf bourguignon purée, et qu'il vit la tête bouche bée et hilare d'Antoine juste avant qu'un objet lui tombe sur la tête, suivi d'un liquide brûlant et une matière tiède molle et pâteuse se glisse dans le dos de son t-shirt. Kévin se retourna et découvrit le magnifique sourire de Margaux qui tenait son plateau vide d'une main, et son assiette qui avais été délicatement vidé sur lui, dans l'autre. Toute contente elle s'exclama un simple : « Oh, je suis vraiment désolé, je ne t'avais pas vu ! » et elle repartie sans rien dire d'autre. Les autres de la table été mort de rire. Kévin se leva pour aller se rincer au toilettes, face à tout le monde il paraissait anormalement calme. En réalité, ce petit jeux l'amusais, car il savait qu'il allait gagner. Sur le chemin pour les toilettes, il saperçut qu'il saignait, le verre qu'avait laissé tombé Margaux sur son crâne, l'avait légèrement ouvert. Il décida donc de passer d'abord à l'infirmerie. Non pas qu'il était douillé, ma l'infirmerie était un endroit toujours chaud, avec des lits, où on pouvait dormir en séchant les cours. En arrivant là bas, il vu Clément parler avec l'infirmière. Quand il eu fini, il le suivi du regard : il allait dans la salle de repos, il pourrait donc lui parler après.

Linfirmière lui avait donné un change et une serviette pour se nettoyer. Il avait un petit pansement sur le haut du crâne, à gauche. En entrant, il vit Clément qui était toujours là. Il s'assit en face de lui. Clément lui expliqua qu'il allait enfin retourner en cours, mais qu'il n'oubliait pas de se venger de Margaux.

Kévin lui, lui raconta l'histoire du téléphone, du t-shirt, puis du plateau, ils partir en fous rire tous les deux. Il continuèrent de discuter un bon moment, jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. Clément et Kévin allèrent tous deux à la salle E10. Arrivé là-bas, Clément s'assit à côté de Clara pour dessiner, pendant que Kévin s'avança vers Margaux en mode "badboys" dragueur. Celle ci ne décrocha pas son regard de son téléphone. Mais, le sourire au coin, Kévin ne se découragea pas. Arrivé à sa hauteur, il posa sa main sur la table et la regarda dans les yeux. Il sorti alors quelque chose de son sac qu'il leva en l'air. Margaux releva les yeux pour voir ce que c'était : une bouteille d'eau dont le contenu se versait doucement sur son téléphone. Margaux retira son appareil de sous la cascade minérale, tout en gueulant une multitude d'insulte à Kévin, ce qui le faisait de plus en plus rire. Margaux, à bout de nerf, essaya de lui foutre une gifle. Kévin lui attrapa le poignet avant qu'elle ne puisse le toucher, quand il serra le poing il décrocha à Margaux un gémissement de douleurs. Lui avait cessé de rire, et les gens de la salle avaient cessé leur occupation pour observé la scène. Tous essayaient de calmer Kévin, sauf Clément, à qui ce spectacle plu irrésistiblement. Margaux, dans un ultime geste de défense, lui donna un coup de genou de toute ses forces dans ses parties. Kévin tomba à terre de douleur, et toute les personnes qui avait retenue leurs souffle, étaient maintenant plié en deux. Margaux, se mit elle aussi à rire, pour cacher la peur qu'elle avait eu en face de Kévin. Elle lui tourna le dos, pour faire face à son public. Profitant de sa faiblesse, et de son impossibilité à répondre, elle acheva sa vengeance en le traitant de tout les noms. Elle se retourna pour voir si sa provoc. faisait effet. Mais non, Kévin, les deux mains sur son entre jambe, nécoutait même pas ce qu'elle disait. Elle chercha toute sorte de façon de l'humilier, la seul qui le réveilla, c'est quand elle commença à ce moquer sur sa durée au lit, et surtout sur la taille de son pénis.

Quand elle leus remarqué, elle pris son téléphone, et montra les photo de son pénis après l'acte, petit et mou. Terrible erreur. Kévin se releva, pris la main de Margaux, lui tordit le poignée pour l'obligeais à lâcher son appareil. Sous la douleurs, elle se laissa tomber à terre, pendant que Kévin s'approchait de la fenêtre avec le précieux objet. En regardant dans les yeux Margaux, il ouvrit la fenêtre, mis le téléphone au dessus du vide, et lui dit « On ne me touche pas, MOI, et on ne se moque jamais de moi. Tu viens de déclenché le début de ta fin » et il lâcha le petit écran entouré d'une coque rose à paillettes, où était accroché de multiples petites babioles, toute plus mignonnes les unes que les autres. Maintenant il n'en restait plus rien.