L'âme d'un démon

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Quand je me suis levée ce matin, Ace était déjà parti. Je me dépêche de me préparer comprenant qu'il doit déjà m'attendre en bas avec les autres. Et c'était bien le cas, d'ailleurs je me rend compte de mon retard avec leur soupire. J'ai l'impression d'être un poids pour eux, il n'y a que Martin qui est gentil avec moi. Malgré son air méchant, il est plutôt cool. Par contre les autres ils sont vraiment méchant et leurs regards mauvais me font comprendre que je n'ai pas ma place parmis eux. Dans tout les cas ils n'ont pas le choix, leur cher patron tient à ce que je sois là, donc ils devront s'habituer à ma présence pas très utile pour le moment.
J'ai l'impression que les journées sont de plus en plus longues, je m'ennuie. Je ne comprend rien à leurs conversations, le seul mot qu'ils ont à la bouche, c'est le mot "argent". Je commence à en avoir vraiment marre de tout ça. Mais contrairement à d'habitude, le dernier rendez-vous se termine à 15h. C'est bizarre, tout le monde a le droit de rentrée sauf moi. Ace veux faire je ne sais quoi avec moi. Il me fait remonter dans la voiture et demande au chauffeur de démarrer.

- On va où? Demandais-je hésitante.
- Tu verra, mais je te garanti que ça va te plaire. 
- Comment tu peux en être aussi sûr?
- Je sais que tu te fais chier avec nous, alors je me dis que ça peux que te plaire. Et puis je suis obliger de t'apprendre certaines choses dont celle-là qui est l'une des plus importantes.
- Tu me fais peur.
- Mais non t'inquiète pas.

Il sourit légèrement, je lui rend avant de me reconcentrer sur les immeubles qui défile lentement. Après une vingtaine de minutes, la voiture s'arrête et Ace descend. Je le suit sans rien dire et on rentre dans une armurerie.

- Tu va m'acheter un flingue?
- Non pas toute suite, d'abord il faut t'apprendre à tirer. Me dit-il avec un air ravie.

Il m'emmène à l'arrière de la boutique, il prend au passage deux casques et il me choisis une arme adaptée pour moi. On va ensuite se mettre en face des cibles. Il me passe l'un des casques que je met, puis il sort son arme à lui.

- Bien, je vais te montrer comment on fait.

Il met son casque, charge son arme, la pointe en direction de sa cible et tire. Trois fois dans la tête et deux fois dans le coeur. Y'a pas à dire il est doué.

- Bien à toi maintenant.

Je regard larme posé en face de moi. J'ai jamais tiré et j'en ai franchement pas envie mais comme d'habitude je n'ai pas le choix. Je la prend timidement et l'analyse. Je ne m'y connais pas donc je pourrais même pas vous dire ce que c'est.

- C'est un calibre 8, je pense que c'est ce qu'il te faut.
- Toi c'est un quoi ?
- Un calibre 10, mais c'est trop gros pour toi.
- C'est une arme de bonhomme. Dis-je en rigolant.
- Exactement. 

Il rit aussi.

- Bon, prend la bien en main, il faut que vous ne fassiez qu'un, elle doit faire parti de toi et avoir confiance.
- Tu parle comme si c'était une femme.
- C'est un peu ça, forte et indispensable. Chaque homme a besoin d'une femme comme il a besoin d'une arme.
- Et tu la baise ta petite chérie? Repliquais-je amusée.
- Très drôle, aller concentre toi deux minutes.

Je me tourne en direction de la cible à mon tour.

- Bien, enlève la sécurité, vise et tire quand tu te sent prête.