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PDV Ace

Les recherches n'avances pas. Ciro est sorti de l'hôpital il y a trois semaines et depuis on ne cesse de se dévouer corps et âme pour trouver ce bâtards de première qui veut ma tête. Le problème, c'est que des connards qui veulent ma mort y'en a pas mal en ville, mais aucun n'est assez malins ou courageux pour tenter quoi que se soit. Celui qui veut me descendre vient d'ailleurs, il n'a pas peur et il reste dans l'ombre en préparant son prochain plan. J'ai les boules, je sais plus où chercher ni vers qui me tourner. J'ai l'impression de passer pour un con à tourner en rond comme un animal. Quelle plaie. Tout ça me rend fou, mais pas autant que Céleste, elle souffre elle aussi dans l'histoire. On se voit à peine, le soir quand je rentre soit elle m'attend, soit elle dors déjà. On parle pratiquement pas, on s'embrasse peu et y'a même plus de sexe. Entre nous y'a juste de la fatigue. Je le vois qu'elle est pas bien et pourtant je fais rien pour y remédié. L'autre enfoiré me perturbe tellement que j'en oublie d'être raisonnable. Je crois que je suis le pire mari de l'histoire.
Ce soir encore une fois je rentre à point d'heure pour seulement quelques heures de sommeil. Tout est éteint. Je vais directement à la cuisine et prends l'assiette déjà préparé que Céleste me laisse chaque soir dans le frigo. Je mange rapidement puis je vais dans la chambre. Elle dort profondément, la tête dans mon coussin comme à son habitude. La seule chose qu'elle peut obtenir de moi ces temps si. Je la regarde un instant avec un soupçon de tristesse avant d'aller me doucher. Je fais au plus vite, fatigué de tout ça puis je vais enfin la rejoindre. Je soulève légèrement le draps et me glisse près de ma Céleste qui réagis au contact de ma peau contre la sienne. Elle lâche un gémissement à peine audible avant de s'écarter de moi pour aller à l'autre bout du lit. Je la regarde faire impuissant et coupable. Je tente une nouvelle approche mais cette fois elle me repousse avec sa pleine approbation.

- Laisse moi Ace. Me dit-elle.
- Céleste...
- Dors, tu le lève dans pas longtemps.

Je soupire en m'allongeant sur le dos.

- Excuse moi. Lui dis-je tout bas.

Elle se retourne d'un coup pour me regarder, même dans le noir je peux voir son air énervé se dessiner sur son visage.

- Il est trois heure du matin Ace, tu crois que c'est le moment de t'excuser sérieux ?
- J'ai pas pris le temps de le faire avant.
- Tu prend le temps pour rien de toute façon.

Elle a raison.

- Tu m'explique comment on peut être aussi nul pour gérer un mariage ?
- On ? Moi je gère, toi par contre c'est pas pareil, c'est toi qui est nul dans l'histoire. Me dit-elle en s'asseyant.
- Ouais... je sais, je suis pas doué pour ça.
- C'est sur, tu aurais peut-être dû réfléchir avant de t'engager Ace. J'ai l'impression d'être un poids pour toi.

Je ne sais même pas quoi lui répondre. Je sens dans sa voix qu'elle est à deux doigts de craquer. Je suis en train de la briser. Je la détruit à petit feu.

- Tu veux qu'on arrête ? Lui demandais-je en me redressant également.
- Pourquoi ? C'est ce que tu veux ?
- Non, jamais de la vie !
- ALORS POURQUOI TU DEMANDE ? Hurle t-elle.
- Parce que si c'est ce que tu veux j'accepterais, je veux pas que tu souffre Céleste !

Elle fait un signe négatif de la tête. Je peux voir ses larmes dévaler ces joues, tout ce que je déteste.

- T'as beau... négligé ton rôle de mari, être peu présent et faire peu attention à moi, j'ai pas pour autant envie d'arrêter Ace. Je me dis que c'est temporaire et que ça finira par passer. Me donne pas tort, s'il te plaît, aide moi à continuer à y croire.

Elle me regarde avec toute sa peine et son désespoir. Je me demande comment elle peut m'aimer.
Je fini par la prendre dans mes bras ne sachant quoi faire d'autre. Elle répond à mon étreinte en me serrant de toute ses forces.

- Comment tu fais Céleste ?
- De quoi ? Me demande-t-elle.
- Pour m'aimer, comment tu fais ?
- Ça se contrôle pas.
- Et si tu avais pu le contrôler ?
- Ça n'aurait rien changé.

Elle se détache légèrement de moi pour pouvoir me regarder.

- T'es le seul enfoiré qui arrive à faire battre mon cœur.

Elle a beau m'insulter ça me fait sourire. Je remet ses cheveux en ordre et essuie ses dernières larmes.

- Tu veux bien être mon enfoiré de mari ? Me demande-t-elle en se mettant à califourchon sur moi.
- C'est pas très gratifiant, mais oui.

Le mot enfoiré n'est même pas assez fort pour décrire ce que je lui fais endurer.
Elle vient entourer ma tête de ses bras et je glisse mes mains au niveau de ses hanches. Il a beau être 3h du matin, j'ai une envie monstre d'elle, ça fait trop longtemps que je n'ai pas goûté à son corps. Elle rapproche dangereusement son visage du miens pour au final m'embrasser à pleine bouche. Je réponds à son offre tout en la serrant contre moi jusqu'à sentir ces battements de cœur. Nos langues dansent ensemble un long moment et je sens nos corps s'emplir de chaleur. L'ambiance devient tendu et torride au point que ça en devient insoutenable. Elle commence à se frotter à moi et suffoquer légèrement par manque de souffle.

- Je croyais que je devais dormir. Lui dis-je ironiquement le temps qu'elle reprenne son souffle.
- T'aura qu'à dormir plus longtemps.

Le sourire qu'elle m'offre se veux mesquin et attractif, je ne peux y résister. Je capture ses lèvres avant de l'allonger sur le dos tout en restant entre ses jambes brûlantes. Cette fois c'est moi qui me frotte à elle. Je passe mes mains sous son tee-shirt et lui retire se retrouvant seins nus contre moi. Ça n'arrange en rien mon excitation. Je presse mon corps contre le sient jusqu'à lui en couper la respiration. Elle glisse ses mains sur ma peau brûlante pour atteindre mon caleçon et elle commence à tirer dessus pour me forcer à le retirer, ce que je fais sans attendre. Une fois le tissus à terre, je rentre en elle avec une délicatesse folle qui pourrait nous rendre dingue autant l'un que l'autre. Elle gémit légèrement en s'accrochant à moi comme elle le peut. Je commence une série de va et vient pour notre plaisir commun. Elle continue de gémir au rythme des mes mouvements et plante ses ongles dans mon dos venant me griffer avec force. Elle ne me l'avait jamais fait avant, c'est comme une sorte de vengeance venant de sa part. Je l'accepte et continue comme si de rien était en lâchant quelques grognements à certains moment. Quand je sens le plaisir monter, j'accélère mes mouvements. Céleste continue de s'acharner sur moi tout en m'embrassant langoureusement. On fini par jouir quasiment en même temps et elle fini par me lâcher.

- Encore. Me murmure t-elle.

J'exécute sans broncher car elle le mérite pleinement, il faudrait juste qu'elle évite de m'arracher le dos. Je peux sentir du sang couler tellement elle y va de bon cœur, je vais pas le supporter longtemps.

L'âme d'un démon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant