L'âme d'un démon

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Aujourd'hui on a pas à arrêté et il commence à être tard. Ace à du gérer je ne sais combien de problèmes, il n'a pas quitté son téléphone une minute et à par quelques remarques désagréables, on a pas parlé, pas le temps.
Vers minuit tout s'arrête. Martin, Ciro et moi somme debout en face d'un Ace à bout. Il s'enfonce dans son siège en soupirant. Il regarde ensuite sa montre avant de se frotter le visage.

- Vous pouvez rentrez, moi je vais finaliser quelques trucs. Nous dit-il.

Martin et Ciro le salut, puis ils quittent la pièce.

- Toi aussi rentre.
- J'ai pas envie. Lui dis-je.
- Je te demande pas ton avis Céleste.
- Moi non plus.

Il soupire à nouveau avant de s'occuper de ses papiers. Je vais vers son mini bar et lui sers un verre de rhum. Je lui emmène et le pose sur son bureau.

- Merci bébé.

Il le prend et le bois d'une traite.

- Tu peux pas finir demain? Lui demandais-je en posant ma main sur son épaule.
- Non.

Il ne lève même pas la tête pour me répondre.

- T'es fatigué, faut que tu dorme.
- Je vais très bien.
- T'as pas arrêté aujourd'hui.
- Je suis pas fatigué.
- Si tu l'es.
- Non, je te le garantie.
- Ah oui ?

Il se redresse brusquement pour me prendre par la taille et me faire assoir sur son bureau. C'est assez brusque mais ça ne me gêne pas plus que ça.

- Je peux te le prouver ici et maintenant si tu veux. Me dit-il avec un air provocateur.

J'arque un sourcil et souris.

- Tu n'avais pas des papiers à remplir? Lui demandais-je pour le taquiner.
- Tu as réussi à titiller mon attention.

Il remonte ma robe pour pouvoir se caler entre mes jambes. Il me défit du regard avec un petit sourire en coin. Je me mord légèrement la lèvre inférieur. Il caresse mes cuisses du bout des doigts tout en rapprochant dangereusement son visage du miens. Je pose mes mains sur son cou et je plaque mes lèvres sur les siennes n'en pouvant plus d'attendre. Il glisse ses mains jusqu'à mes fesses et les empoignent avec force. Je gémis doucement avant de commencer à déboutonner sa chemise. Je pose ensuite mes mains sur son torse, sa peau est brûlante. Je sais pas comment y fait pour toujours avoir chaud, moi je suis un vrai glaçon. D'ailleurs se contact le fait frissonner.
Les choses commence à devenir très sérieuse jusqu'au moment où le téléphone de Ace sonne pour au moins la vingtième fois de la journée. Il grogne un coup sans pour autant arrêter. Mais son portable sonne de nouveau. Je sépare nos lèvres à contre coeur en soupirant.

- Décroche, ça doit être importante.
- Oh aller s'en fou. Me dit-il avant de commencer à défaire sa ceinture.

Son téléphone sonne encore. Je le prend et lui passe.

- Décroche.
- Sérieusement bébé ? Tu refuse une partie de jambes en l'air torride dans mon bureau pour un simple appel ?

Je le fixe en arquant un sourcil.

- Dommage tu rate un truc.

Il me prend le portable des mains et décroche. Mais il ne s'éloigne pas pour autant de moi, il prend même la peine de déposer des baisers dans mon cou. Visiblement il a pas envie de la laisser tomber cette partie de jambes en l'air torride.