L'âme d'un démon

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PDV Ace

Il est 16h quand je laisse Ciro dans son nouveau bureau avec tout ce qu'il avait besoin de savoir. Au début il pensait que je rigolais mais il a fini par comprendre que c'était très sérieux et qu'il n'y aurait pas de retour en arrière possible.
Quand je rentre Céleste fait du ménage. Quelle image, la femme au ménage, l'homme au travail, c'est à vomir.
Elle plante son regard sur moi comme si elle avait vu un fantôme. En même temps, moi qui rentre à cette heure là c'est absolument pas normal. On se fixe une bonne minute avant qu'elle se décide enfin à parler.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est-ce qui se passe ? Me demande t-elle troublé.
- Faut qu'on parle Céleste.

Elle se décompose complètement, je crois que c'est pas la formule adéquate à utiliser pour ce que j'ai à lui dire.
Elle pose que ce qu'elle a dans la main avant d'aller s'assoir sur la canapé en baissant la tête.
Je vais m'asseoir à côté d'elle en cherchant les bonnes paroles à utiliser. Elle ne bouge pas et elle a toujours la tête baissée comme si elle attendait que je l'abatte.

- Tu aimerais vivre où Céleste ? Lui demandais-je en la fixant.

Elle se retourne avec cette même expression d'étonnement.

- De quoi ?
- Tu aimerais vivre où ?
- Je... je sais pas, pourquoi ? Me demande-t-elle perdu.

J'esquisse un léger sourire impatient de tout lui dire.

- On va quitter New York.

Elle me fixe, sans bouger, exactement comme si je venais de lui annoncer notre divorce.

- Tu veux pas ? Lui demandais-je douteux.
- Si, si je demande que ça, mais tu disais que tu n'abandonnerai pas ta ville pour moi. Du coup je t'avoue que j'arrive pas à te suivre.
- Je refuse de te perdre Céleste, je refuse que tu parte et que tu tombe amoureuse d'un autre homme. Je veux te prouver que je t'ai pas épousé pour rien et que je peux être un bon mari ainsi qu'un bon père.

Elle se met à sourire légèrement.

- Donc tu veux tout arrêter ?
- Oui.
- Pour moi ?
- Oui, pour qui veux tu que se soit ? T'es ma seule femme il me semble. Lui dis-je ironiquement.

Elle se lève et commence à me parler en faisant de grand gestes comme pour contrôler sa joie, son excitation et son enthousiasme.

- Mais du coup tu ferais quoi ? Me demande t-elle.

Je me cale au fond du canapé.

- Je sais pas, un petit boulot tranquille sans prise de tête et tu pourrais trouver un travail toi aussi.
- C'est vrai ?
- Bien sûr que oui, je veux plus que tu reste à la maison à t'ennuyer, je veux que tu te divertis aussi et que tu te lève pour quelque chose, pas pour que tu m'attende toute la journée en espérant que je ne rentre pas trop tard.

Elle donne l'impression de ne pas me croire, en même temps ça me prends comme une envie de pisser, difficile de me prendre au sérieux sur le coup.

- On pourrait avoir une maison ? Me demande t-elle avec un petit sourire.
- Oui.
- Avec combien de chambres ?
- Autant qu'on en aura besoin.

Elle vient se rasseoir près de moi avec un sourire beaucoup plus large.

- On pourrait avoir un grand terrain ?
- Ouais, on pourrait même avoir une piscine, une cuisine immense, un salon gigantesque, une superbe salle de bain, une voiture rien qu'à nous, un chien, tout ce qui te fera plaisir.

Ces petits yeux pétillent, elle semble ravis.

- Mais je te demanderais qu'une chose en retour. Lui dis-je très sérieusement.

Elle se met droite comme un i et arque un sourcil.

- Dis moi. Me dit-elle peu sur d'elle.
- Je veux un enfant.

PDV Céleste

Il me fixe en attendant une quelconque réponse de ma part.

- C'est tout ce qu'il te faudra ?
- Un peu d'amour aussi. Me dit-il avec un petit sourire attendrissant. Tu pense en être capable ?
- Ça devrait être faisable oui.
- Bien, on a plus cas trouver notre destination et c'est parti.

Je me mord la lèvre en le fixant intensément. J'ai une bien meilleure idée qui me traverse l'esprit. Je viens me mettre sur lui à califourchon et je pose mes mains au niveau de son cou. Il glisse les siennes sur mes hanches en faisant un petit détoure sur mes fesses pour ne pas en perdre une miette.

- On commencerait pas par le bébé d'abord ? Lui dis-je en rapprochant mon visage du sien.

Il me lance un regard de prédateur avec un sourire machiavélique.

- C'est pas une mauvaise idée ça.

Il colle mon corps au sien et parviens à souder mes lèvres au siennes pour m'offrir un baiser mémorable et très excitant. Je commence à me frotter à lui pour stimuler davantage la situation et il vient empoigner mes fesses, ce qui me surprend et me fait gémir involontairement. Ace en profite pour glisser sa langue dans ma bouche et il commence à passer ses mains sous mon tee-shirt pour essayer de me le retirer. je sépare nos lèvres pour l'aider mais reviens mis accrocher aussitôt tout en m'occupant de sa chemise. Je la déboutonne difficilement avant de la lui retirer sauvagement. Je glisse ensuite mes baisers dans son cou, puis sur son torse. Je deffais sa ceinture et la jette de l'autre coté du canapé. Ace, lui, commence à me retirer mon pantalon en passant ces mains en dessous de celui-ci et en tirant dessus. Pour se faciliter le travail, il me pousse sur le coté et il vient se mettre au dessus de moi. Il parvient ainsi à ma le retirer et il s'occupe du sient qu'il retire ni une ni deux pour se retrouver en calçon contre moi. Il se frotte à moi pour bien me faire sentir son érection et pour me faire comprendre qu'il est fin près pour passer à l'acte tant attendu par nos deux âmes à bout de toutes cette attentente inssoutenable. Il finit par nous retirer nos sous vêtements et enfin il rentre en moi me faisant lâcher un gémissement de surprise et de plaisir. Il commence ensuite ses va et vient que j'aime tant en mordant la peau de mon cou avec hargne et désire. Je ne peux m'empêcher de gémir et de me tordre sous lui. Cette fois je laisse son dos tranquille préférant m'attaquer au canapé étant sur de ne pas avoir de représaille par la suite. Ace s'accroche quand à lui à moi en intensifiant ses mouvements et en gémissant légèrement. Il revient capturer mes lèvres mais nos respirations saccager viennes le couper l'empêchant de rester en apnée plus d'une seconde. Il accélère encore et ceux jusqu'à nous faire jouir mutuellement. Je l'insite à remettre ça en l'embrassant sensuellement et en me collant à lui autant que je le peux. Je ne veux pas que ça s'arrête. Je veux que ça dure toujours et maintenant qu'il c'est libéré de tout ce poids ça va être possible. Tout va changer maintenant, nouveaux travails, nouvelle ville, nouvelle maison, nouvelle relation, une nouvelle vie quoi. C'est à la fois effrayant et très excitant. Tout reprendre depuis le début avec lui c'est parfait, c'est exactement ce qu'il nous faut et il a enfin fini par le comprendre. Après je ne prend pas à la légère le sacrifice qu'il fait mais ça relève toute de même de sa propre décision vous en êtes témoin.
C'est tellement gros que j'arrive même pas à réaliser, on va tout quitter et tourner la page sans pour autant tout oublier car se serait oublier d'où on vient et comment on en est arrivé là. Je suis prête à débuter cette nouvelle vie à ces côtés et à fonder la famille dont il rêve désormais. J'espère seulement que son passer ne le rattrapera pas et qu'il saura se détacher de son métier qui l'habite depuis longtemps déjà. Il en aura eu des émotions que se soit entre joie, amour ou bien tristesse. Il c'est fait des alliés, des amis et un nombre incalculable d'ennemis. Je lui demande pas de tout mettre au passé, juste les choses négatives qui ne feront que brouiller notre avenir, les choses bien au contraire je veux qu'il s'en souvienne et qu'il saches qu'il n'a pas fait tout ça pour rien. Je suis fière de mon mari, je suis fière d'être sa femme, je suis fière de ce qu'il est et surtout je suis fière de ce qu'on va devenir.