Je marche sur le pont des amoureux. Celui avec les canedas. Les cadenas celant pour toujours le souvenir d'un amour. Fut-il passé ou non.
Ma cigarette brule ma gorge déjà fortement irritée à cause de ma toux.
Je regarde ma montre.
2h42.
Je regarde autour de moi.
Pas un chat.
Je regarde le ciel.
Pas une étoile.
Que de lourds nuages.
Bon dieu. Je suis déprimante.
Je me mets à genoux. Dégaine mon appareil photo.
Clic.
Une photo du pont en profondeur.
Clic.
Un banc amoureusement accompagné de son lampadaire. Comme si ce banc était trop inconfortable sans son lampadaire. Ou comme si ce lampadaire était moins lumineux sans son banc.
Clic.
Le grillage disparaissant derrière les cadenas.
Roses. Bleus. Violets. En metal.
Rectangulaires. Ronds. En forme de coeurs.
De coeurs.
Pfff.
Je me suis toujours dis que les gens qui mettaient un cadenas à code sur ce pont avaient un moyen... De revenir en arrière. D'oublier.
Oublier...
Je hais ce pont.
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À mon étoile
Spiritual2 jeunes filles habitant chacune à l'autre bout de la France. Elles ne connaissent pas. Psychologiquement différentes. Elles vont apprendre à se connaitre. Pas par messages. Pas par lettres. Par la pensée. À mon étoile, Gardienne de mes nuits, Compa...
