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Nous attendons quand elle se fait opérer puis je me réveille dans la journée le lendemain quand elle revient de son opération, j'écoute le médecin avant de retourner la voir. Les jours passent avant qu'elle ne sorte avec des béquilles, où elle voit différents médecins. Ma femme subit une autres opérations avant de pouvoir se reposer, je prends soin de tout le monde et je me repose un peu plus quand mes parents viennent pour des vacances. J'accompagne Daya lorsqu'on retire son plâtre et pour voir l'énorme cicatrice sur son genoux, elle pleure en le bougeant.

Nous rentrons à la maison et elle passe les jours suivants à faire de la kinésithérapie, je sais que cela ne se passe pas comme elle l'avait imaginé. Il lui faudra trois mois pour pouvoir tenir debout correctement, c'est d'oncle quelques jours plus tard que son contact est annulé. Nous avons beaucoup d'économie et Daya ne sort plus, je la force à venir avec moi pour emmener les enfants à l'école. Pour les regarder jouer au soccer, il faudra six mois à ma femme pour abandonner l'idée que sa carrière est terminée.

Je commence donc à essayer de me retrouver un travail, Daya sourit un peu quand les enfants font leurs nouvelles entrées scolaires. Nous subissons deux ouragans qui nous privent de sortis mais ma femme retrouve son sourire, le mien revient naturellement. Malgré tout mes efforts, Daya retrouve du travail avant moi dans un milieu qu'elle connaît très bien. Elle va commenter les matchs de son équipe, nous faisons très attention à l'argent pour pouvoir payer l'université à nos enfants et surtout à ne manquer de rien.

Nous regardons nos enfants grandir et ils n'ont surtout pas oublié de faire du soccer comme Daya, bien sûr les conseils qu'elle leur donne est précieux. Je trouve du travail quand le commentateur qui est avec Daya trouve un autre job, ma femme insiste et j'obtiens la place. C'est donc avec un immense sourire que je commente le premier match avec elle, je parle beaucoup contrairement à elle. Mais nos patrons sont contents et je passe toutes les journées avec elle, je suis combler de bonheur comme depuis le premier jour où elle m'a enfin regarder.

Numéro Dix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant