Chapitre 1

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Attendre de la lumière..


Était-ce si difficile de demander à être libre, libre de nos choix, de nos envies, d'être soi... Je n'ai fait qu'espérer dans ma pauvre existence, attendre qu'on me tende la main, qu'on me murmure que tout iras bien, alors courir me permettais de sentir les chuchotements du vents, de sentir mes muscles se tendre durant des minutes entière jusqu'à la douleur, j'ai courus pour mes droits, j'ai courus pour l'espoir et surtout j'ai courus pour me sentir plus vivante que jamais.


-Ezima rapporte le panier à linge dans le jardins et va étendre les vêtements sur la ligne ! Dit la voix de mère provenant de la cuisine.

Dans un souffle d'agacement j'ai ramassé ce foutus panier en direction du jardin. Il faisait assez chaud le soleil brûlant ma peau et pas une once de vent pour rafraîchir les environs, l'air était lourd et ça en devenait étouffant. Le jardin était entouré de clôture assez basse qui donner vue sur les routes de notre ville. C'était plutôt calme, seule les chants des oiseaux raisonné dans les airs. 

Je mettais l'avant dernier pantalon d'un nombre incalculable de vêtements à sécher, provenant de notre famille nombreuse, quand soudain des cris rendirent les rues devant ma maison angoissantes. Des hurlements à en faire pâlir un mort, des cris d'une femme, des cris qui me fit redouter le pire. Il me fallut plusieurs secondes pour réagir et me rapprocher des barrières qui protéger le jardin.  Quand brusquement une jeune fille au long cheveux noire mêlés et gras apparus juste devant la clôture, son visage était enflé et abîmé, ses grands yeux vert rougis par les larmes m'observés terrorisés, emplis d'une adrénaline phénoménale. Sa peau de porcelaine était sale et couvert de crasse tout comme ses vêtements. Elle tremblait de tout son corps, j'aurais pu l'aider mais je semblais aussi figer qu'elle. La chaleur était pesante et d'épaisse goutte de sueur perlaient de mon front. J'aurais pu la rassurer, la faire entrer dans notre jardin mais la peur m'avait moi aussi envahis. J'aurais voulus connaître son prénom, savoir sa vie, mais aucunes de nous deux ne bouger, elle aurait pu continuer à fuir mais au lieu de ça elle s'était arrêter pour me regarder moi, ses yeux m'envoyer des signaux.. dont je ne comprenais pas la signification. Son regard accroché au mien fit arrêter le temps. Je me trouvais incapable de faire un mouvement, incapable d'émettre un son et que Dieu m'en soit témoin j'ai pendant une seconde espérer que le vent l'emporte loin car l'instant qui suivit témoigna l'horreur des hommes envers nous les femmes...  du léger sourire sur ses lèvres roses avant que sa tête percutes violemment le sol, avant que d'horrible chiens viennent dévorer son corps, avant que ses hurlements de souffrances viennent siffler dans mes oreilles et que ses traqueurs soulèvent son corps à moitié déchiqueter sous mes yeux en riants et en se vantant de leur exploit. 

Oui que Dieu m'en soit témoin, qu'il en témoigne haut et fort mon esprit avait effleurer une pensée morbide, il avait effleurer les ténèbres.

Des hommes vêtus de vêtements appartenant à la milice principale du respect des lois de la ville. Des hommes grossiers, pourris de l'intérieur, se nourrissant de haine. Quand ils me virent, j'ai bien sûre vite tourner les talons pour espérer leur échapper mais ce fut trop tard.

-Hey toi ! 

Je me suis arrêtée sans me retourner, le cœur battant à tout allure, des fourmis aux bouts des doigts. J'ai fermés les yeux inspirant cette air chaud et étouffant.

-Retournes toi petite ! Fit-il d'une voix autoritaire.

Lentement je leur fis face, six visages, six hommes aux regards sombres et éteins mais ayant un grand sourire sur leur lèvres, un sourire menaçant, effrayant, inqualifiable.

-Approche. 

Celui qui me parlait était immense, aussi large qu'une armoire avec une voix forte et extrêmement grave. Il avait des sourcils très blond qui rendait son visage neutre, sans vie, des lèvres pincés et fine, une mâchoire tailladé aussi tranchante qu'une lame de rasoir, des petits yeux de rongeurs tout bleu avec une pupille anormalement immense. Ses cheveux était caché par sa casquette de milicien. Son sourire dévoilé des dents surement jaunis par le café ou naturellement ainsi.

Je ne voulais pas m'approcher de ses barbares, la milice d'Upton City notre ville était connus pour être des plus violentes, toutes les milices étaient violentes avec les femmes à vrai dire mais celle ci était spécial à cause de ses penchants sadique. J'ai ravalé ma salive avant de faire des pas lents vers eux, qui étaient derrière la clôture.

-Oui c'est ça viens approche. S'adressa-t-il à moi comme un animal, comme à un de ses chien.

Ses collègues se mirent à ricaner, mes yeux voyaient trouble à cause de mes larmes qui menaçaient de tomber et dont je retenais de toute mes forces.

-Comment tu t'appelles ? Me fit un autre qui ressemblait énormément à un insecte de taille humaine, il était une maigreur effarante, de long doigt fins squelettique. Des joues creuse faisant ressortirent ces pommettes. Il possédait d'immenses yeux noires bien trop gros pour sa si petite tête, un visage rentré et des lèvres toute ridés.

-Ezima.. Répondis-je d'une voix assurée.

Il ne fallait jamais montrer que l'on avait peur.

Trois des hommes derrières tirèrent ce qui rester du corps de la jeune fille sur la route, un enduit la carcasse d'essence et l'autre jeta une allumette, le dernier avait un sac dont il fit sortir du sable pour le verser sur le sang qui décorait les trottoirs. 

Un autre un peu à l'écart dos à moi avait remis la laisse des chiens emprunt de violence dans leur aboiements, leur déchaînement, leurs maîtres.

-Tu es donc témoin de tout ça Ezima ? Me demanda le milicien insecte.

J'entendais mon cœur battre dans mes oreilles, d'un rythme irrégulier et bien trop fort.. Devais-je mentir ? 

- Oui j'ai tout vu. Avais-je finalement dis.

Le milicien aux sourcils blond fit agrandir son sourire d'un aire étrange.

-Nous n'aimons pas les témoins surtout dans ce genre d'affaire ou les choses sont faite en secret. 

-Je suis chez moi. Je n'ai..je n'ai désobéis à aucunes des règles. Rétorquais-je.

-La fille que tu as vu non plus. Riait-il.

C'est à ce moment que j'ai compris, alors d'un coup les pulsations de mon pouls ont accélérer, mes muscles jambiers se sont contracté et de mon pied d'appuie je me suis retourné d'une vitesse avant de me mettre à courir loin de ces monstres, juste quelques secondes, mais une décharge électrique s'attaqua à mon dos, lançant une douleur vive indescriptible dans tout mon corps, celui ci tomba à la renverse. Les yeux écarquillés, mon organisme entier secoué de spasmes, des voix, des larmes et des sourires.




A SUIVRE...


On commence déjà fort avec cette première partie.

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