Chapitre 5

471 47 29
                                    

Mon corps dans ses bras semblait être une petite chose fragile entre ses mains qu'il pouvait briser à tout instant. Me réduire en débris distincts, et faire en sorte que je n'émette plus un seule souffle de vie.

Soudainement il me poussa fort loin de lui, me faisant tomber à la renverse et mise à découverte devant mes bourreaux. Surprise et effrayés mes yeux agrandis d'effrois observé son visage éteint de toute émotion. Herntz avança à grand pas vers moi poussant un râle de haine venant du fond de sa gorge, il me souleva m'attrapant par mes vêtements, je sentais ma fin arriver, tout mon corps s'était contractés se préparant aux coups et à la douleur qu'il allait m'infligeait. Son groupe d'ami juste derrière lui, avaient l'air essoufflé et aussi en colère tandis que le commandant était rester dans l'ombre .

-Putain tu cours ! S'exclama le blond, Aaron.

Le visage de Hernt était rouge, des veines saillantes se dessinaient sur son cou et ses avants-bras. Il respirait fort, il était si proche de moi, je pouvais sentir son souffle contre ma peau, entendre les puissants battements de son coeur à moins que ce soit le mien.

Étonnamment il me jeta au sol, bien sûre sans douceur mais il ne me frappa pas. Il fit un tour sur lui même agité avant de passer sa main sur son visage. Puis il se tourna vers moi, les sourcils froncés.

-C'est la dernière fois. Me menaça-t-il avant de partir en direction du réfectoire avec son groupe.

J'étais là, sous le choque sans comprendre ce qu'il venait de m'arriver. 

-Relève toi ! Fit la voix dure du Commandant.

Mais mes jambes étaient paralysés, avais-je atteins ma limite ? J'en étais presque sure, je n'avais pas dis grand chose depuis le jour où j'étais arrivée à la milice comme si je pensais me réveiller de ce cauchemar. Et la réalité venait juste me frapper juste à cet instant, seulement maintenant. 

-Je peux pas. Dis-je d'une voix tremblante.

-C'est pas le moment de jouer les pleurnicheuse, allez lève toi ! Fit le commandant d'une voix pleine de mépris.

Mais je ne pouvais vraiment pas faire un seule mouvement, je me sentais faible, seule et si triste comme si un poid écrasé ma poitrine. C'était si douloureux.

-C'était pas ce qui devait m'arrivait, je ne mérite pas d'être ici. Je veux pas être là, je veux rentrer chez moi.

Je pleurais tellement que je voyais trouble, mon nez coulé, mes yeux me piquaient, j'étais désespérée.

Puis d'un mouvement assez innatendu le commandant Ernan s'est agenouillé devant moi. Le visage froid sans une seule once de compassion à ma douleur.

-Je trouve que tu t'en sors plutôt bien pour ton premier jour. Tu es celle qui s'en sort le mieux parmis toutes les élus. Me dit-il très sérieusement.

-Comment... ça ?  Demandais-je intrigué.

-Tu n'es pas la première Elu a être venu dans la milice. Et tu sais comme moi que ta vie, tes sentiments, ton corps tout ce qui fait de toi une femme, te mets dans un danger perpétuelle. Or j'ai tout observé, ce n'est pas la première fois que Hernzt a eu la responsabilité de mentorisé une Elu et il ne t'as rien fait.

J'étais outrée, le choque, Hernzt m'avait frappé, insulté, humilié et pour lui ce n'était rien.

-Vous appelez ça rien mon corps entier me fait mal. Je souffre la, je suis un être humain merde !

Pour la première fois j'avais juré. Les femmes n'avaient pas le droit à l'utilisation de mots vulgaires.

Je venais de faire une erreur.

Run.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant