L' honneur d'un prince *EN PAUSE*

Chap.2

Elle avait besoin de respirer un oxygène différent de celui qui circuler entre les murs de ce palais sinon elle allait étouffer , pensa-t-elle en se dirigeant vers ses appartements où elle chaussa une paire de sandales plates de couleur bleue , récupéra son portable sur la table de chevet et vérifia son reflet dans la psyché.
Pas mal , jugea-t-elle. Vêtue d'un jean  bleu moulant et d'un chemise à carreaux écossais à prédominance bleue , les cheveux cascadant librement sur ses épaules , le visage libre de tout maquillage , elle était absolument naturelle.
Elle quitta ses appartements et au bout de quelques minutes , elle avait traversé le palais. Une fois à l'extérieur , elle se fit apporter son véhicule dans lequel elle s'installa et démarra. Dès qu'elle fit hors de l'enceinte du palais , elle passa à la vitesse supérieure et atteignit assez tôt le centre ville de Monaco. Arrivée devant un impressionnant immeuble tout de verre , elle se gara et descendit du véhicule en passant ses clés à l'un des  voituriers de l'immeuble.
Elle entra dans l'immeuble du Grand Wolfe Hotel , l'un des plus huppé de la principauté , le seul où les gens se comportait normalement avec elle , sans se sentir obliger de faire des courbettes et de l'appeler "Votre Altesse".
Elle fut chaleureusement accueillie par la réceptionniste et emprunta ensuite l' ascenseur pour se retrouver à l'étage qui habriter le night-club où elle entra et se dirigea vers le bar.
Une chanson endiablée à la voix de Matt Pokora emplissait la pièce. Certains se dechenaient sur la piste de danse , d'autres sirotaient calmement leurs cocktails dans les nombreux carrés VIP et d'autres encore conversaient , debouts un peu partout dans la vaste salle.
Elle se laissa tomber sur un haut tabouret en s' accoudant au bar.

- Qu'est-ce que je te serre , ce soir ? S'enquit le barman qui ne la connaissait que trop bien.

- Une vodka tonique ... Sans tonic , répondit-elle.

- Tout de suite , répondit-il en se déplaçant vers l'autre extrémité du bar.

- Un troc , fit une voix masculine profondément grave à l'accent américain en s'adressant à elle sur sa gauche.

- Pardon , fit-elle en se retournant pour le regarder.

- Ce que vous venez de commander , c' est ce qu'on appelle un troc , répondit-il de sa belle voix de baryton.

Elle le regarda un long moment , comme frappée par la foudre.

Elle venait en moins de deux secondes de comprendre une expression qu'elle avait passé toute une vie à essayer de comprendre sans succès : " Être d'une beauté à conduire un saint à la damnation ". C'était un crime passible de prison d' être aussi beau. Il était tout simplement à tomber à la renverse , même pour une femme immunisée contre la beauté masculine comme elle. Il avait un de ces sourires ravageurs qui dévoilaient une rangée de longues et belles dents d'une blancheur éclatante. Jusqu'à poser les yeux sur lui , elle n' aurait cru ce genre de beauté possible que dans le romans à l'eau de rose et les contes de fée que sa soeur s'évertuait à lire et parfois même à écrire. Défiant toute description il était beau , à moins de créer de nouveaux adjectifs pour le décrire. Il avait un regard sombre et pénétrant , si intense qu'elle avait la sensation qu'il pouvait lire en elle , dans les tréfonds de son âme , comme dans un livre ouvert. Grand et athlétique , il éclipsait toute la gente masculine présente dans la pièce. Il semblait venir d'un monde à part et était auréolé d' une aura de sensualité et de séduction qui attirait inévitablement comme un aimant. Il se dégageait de lui une espèce de magnétisme auquel il était quasiment impossible de rester insensible.
Il respirait le luxe et le propre. Son brushing à un million de dollars trahissait son appartenance à la haute société disciplinant la masse de jais de sa chevelure qui était coiffée de manière à être sensiblement moins longue sur les côtés et un peu plus dense au centre. Ses cheveux avaient l'air d'être d'une douceur incroyable et sa peau matte ne faisait qu' accentuait son charme.
Pour masquer l'émoi que lui causait le physique de cet Apollon des temps modernes , elle sourit avec audace .