Stranger things 3 (terminé)

Chapitre 14 "Adieu"

On dit que les actes valent plus que des mots, mais on oubli que c'est les mots qui donnent naissance aux grandes idées de la vie. Cependant, nous ne devons jamais sous-estimer le pouvoir des mots. Ils peuvent transformer une vie comme la détruire. Peut être vous demandez- vous : 'Pourquoi philosopher sur la puissance des mots ?

Je n'aurais qu'une très courte mais si profonde réponse à cette question. Adieu. Il a suffit d'un simple mot pour faire que la vie de Jane Hopper soit détruite, du moins à nouveau. A quoi pourrions-nous comparer Jane ou El ? A un océan. Plus précisément à une surfeuse qui s'apprête à glisser sur les vagues. La surfeuse glisse sans problèmes sur les vagues qu'elles soient grosses ou petites. Mais malheureusement il y des vagues qui, sans qu'elle n'ai le temps de s'en rendre compte s'écrasent plus tôt qu'elle ne le pensait et finissent par la faire couler. Dans la situation de Jane, la vie est un océan, les vagues sont les épreuves et la surfeuse est Jane. Elle arrivait très bien à gérer les petites épreuves de la vie, mais une épreuve, sans qu'elle ne s'en rende compte assez tôt, s'est écrasée. Sauf que dans son cas, ce n'est pas sur elle que la vague s'est écrasée, mais sur la seule chose qui la retient à la vie, sa planche de soutien qui lui permet d'affronter les vagues, Mike.

Aujourd'hui, en ce samedi 18 janvier 1986, Jane va devoir faire ses adieux à la personne la plus chère à son cœur qui venait de lui faire connaître le sentiment plus puissant. L'amour.

13h56

Après une nuit sans sommeil à enchaîner les sanglots dans lesquels elle plongeait mais toujours soutenu par ses amis qui ont passés la nuit chez elle et la préparation de ce qu'elle allait dire, El se joint enfin au groupe qui est assis autour de la table rectangulaire sans prononcer un mot. Au milieu d'elle, repose le téléphone Socotel s63. Tous échangent leur regard entre leurs tasses encore pleines et le téléphone jusqu'à qu'ils se rendent compte de la présence de la jeune fille.

- Oh Jane, tu es réveillée. Dit Dustin qui s'empresse de la prendre dans ses bras

Pendant se contact, sans pouvoir le contrôler, des souvenirs où Mike la prenait dans ses bras, que se soit pour la soutenir quand elle était triste ou quand elle avait peur ou tout simplement parce que l'envie lui prenait, faisaient apparition.

En y repensant, Jane se met à pleurer silencieusement dans l'épaule de Dustin, qui lui aussi ne parvient pas à retenir ses larmes. Tout les deux sont rapidement rejoint par le reste du groupe faisant un câlin collectif autour d'eux. À ce moment là, Jim, qui était sorti prendre l'air entre dans la maison.

Après avoir entendu la porte claquée, Jane relève la tête et voit son père le regard perdu, impuissant; elle s'empresse donc vers lui pour le serrer dans ses bras.

- Je t'aime ma puce.

L'embrassade n'est que de courte durée car le téléphone sonne. Jim défait l'étreinte, décroche le téléphone et parle d'une voix tremblante, mélange de tristesse et de peur.

- Allô ?

Un lourd silence fait place dans la pièce, mais la voix de la personne qui appelle se fait très peu audible, comme un murmure. Après avoir raccroché, Jim relève la tête et tourne son regard larmoyant en direction de sa fille.

- C'est l'heure.

14h22

Par un temps gris annonçant un orage, le groupe arrive à l'hôpital. L'ambiance est tellement pesante que la seul envie de Jane est de partir en courant et tomber en espérant qu'elle se réveille de ce cauchemars interminable.

Ils arrivent dans la chambre qui est pleine de personnes, certainement de la famille, des amis proches qu'ils ne connaissent pas. Les familles Byers, Reece et Brown sont également présents.