Les pleurs de l'orage

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L'orage gronde tel un gargouillement de ventre. Sûrement le mien. La pluie mélangée au vent fait un boucan pas possible. Si petite, je n'aimais pas les orages. Aujourd'hui, c'est encore un peu le cas mais cela me donne de l'inspiration pour écrire en ce moment. Je n'ai juste qu'à écouter ces nombreuses gouttes tombées pour que les mots s'écrivent sur le bout de papier. J'ai carrément l'impression d'être à la plage. Je ferme les yeux et me voilà plonger dans un monde paradisiaque. Je me vois marcher sur ce sable brillant, laissant mes traces de pas. Je regarde le lointain de la mer, le flot des vagues se fond en une douce mélodie. Mes cheveux bruns se laissent transporter par l'air du vent.

Un grondement me fait revenir sur Terre. Il fait nuit noir, l'orage gronde, il ne manque plus que voir les éclairs. Je ne parle pas de ces pâtisseries fourrées à la crème. Mais des éclairs stridents quand on les entend. Vous voyez l'éclair dessiné sur le front d'Harry Potter ? C'est de celui-là dont je vous parle. Assez parler d'eux, je ne les porte pas dans mon cœur ! J'entends le vent hululé mon prénom suivit de « Il est l'heure de rejoindre Morphée ». Mais je ne veux pas. Pas avant d'avoir mis mes idées à plat ici. Tiens, l'orage s'est calmé. Alors pouvez-vous me dire pourquoi je peux encore entendre des grondements ? A moins que ce soit mon ventre. Non, ce n'est pas lui. Ou alors c'est les dieux là-haut qui n'en pouvaient plus d'attendre et ont lâché des caisses. A vous de choisir selon vos humeurs.

Si je venais à m'arrêter d'écrire, cela voudrai dire que j'ai rejoins les bras de Morphée. Je rêverai de cette somptueuse plage. Bercée par la mélodie de l'eau, je sombrerai dans l'océan.

Recueil de NouvellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant