Allongée sur mon transat, je profitais de ma vue qui s'offrait devant moi. J'étais sur une plage hawaïenne, le sable était d'un blanc nacré, la mer bleue turquoise où on pouvait voir des petits poissons de toutes les couleurs. Une chaleur étouffante m'agressait mais elle était utile pour me faire un bronzage parfait. Je me trouvais sur une île paradisiaque coupée de la dangereuse société dans laquelle nous vivons.
J'étais bien contente de mettre enfui de cette routine qui me contraignais à avoir un travail, à aller sur les réseaux sociaux pour aimer des photographies de filles artificielles qui nous font apparaître des complexes, écouter les médias qui nous rapportent les crimes du jour, voir des gens qui débattent sur le fait que la pédophilie est une orientation sexuelle alors que c'est faux ; c'est plutôt une maladie...Nous vivons dans une société où l'apparence est importante, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la vie réelle, ou bien que notre liberté d'expression ou notre liberté sexuelle soit remis en cause.
Du haut de mes vingt ans, j'ai pris mes valises et je suis montée dans un avion direction Hawaï.
Un serveur me coupait dans mes pensées pour m'apporter ce que j'avais commandé : un cocktail tropical bien frais. Tout en sirotant, je m'aventurais dans le roman Embrassez-moi de Katherine Pancol. Quelle légèreté ! Un moment donné, je décidais de prendre un petit bain dans cette mer turquoise et chaude. Qu'est-ce que c'était agréable ! Je me reposais sur mon transat sous le parasol rouge et blanc.
Je me réveillais. Je n'étais pas très sûr si je m'étais endormie mais ce beau coucher de soleil devant moi me confirma que je m'étais réfugier dans les bras de Morphée. Tout d'abord, je vérifiais si je n'avais pas pris de coups de soleil. Ouf, je n'en avais pas ! Le ciel faisait apparaître un panel de couleur allant du rose à l'orange cuivré. Je profitais de ce beau paysage, je ne prenais pas de photographies ni de vidéos. Tout simplement, je profitais à fond du moment présent.
