Cher Instinct,

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« Excusez-moi,savez-vous où se trouve le chemin de la sortie ? »


Le vieil homme m'avait regardé puis s'était enfui en stressant. Je me trouvais dans une forêt très sombre, des milliers d'arbres se ressemblaient tous, il faisait nuageux. J'avais l'impression qu'il y avait du brouillard tout autour de moi. J'étais bien seule, je ne me rappelais plus trop comment j'étais arrivée ici. Je cherchais la sortie de cette mystérieuse forêt. Je partais dans une direction mais je revenais sur mes pas pour repartir dans une autre direction. J'avais croisé un vieil homme, je pensais qu'il allait m'indiqué la sortie mais je me trompais. Il avait pris peur et s'était enfui. C'était la seule personne qui pouvait m'aider mais j'avais laisser passer cette chance. Je décidais de partir dans une direction et de m'y tenir. Il fallait bien que j'aille voir ce qu'il y avait au bout de cette forêt. De part et d'autre de ce chemin, des grands arbres formaient des êtres humains, c'était très étrange. Il n'y avait aucun bruit comme s'il n'y avait aucun animal qui y vivait. Je n'entendais aucun son dans cette forêt.

Plus loin, je faisais face à une intersection, deux panneaux en formes de flèches montraient les deux chemins. Le chemin de gauche se nommait Enfer et il faisait très sombre. L'herbe était haute comme si personne ne s'était aventuré. La pleine lune éclairait ce chemin et mettait en avant tout ce brouillard de ce ciel nuageux. Je pouvais entendre des hululements d'hiboux, des milliers de corbeaux volaient dans le ciel. Hitchcock serait très content de voir ça. Le chemin de droite s'appelait Paradis. Contrairement à l'autre passage, un soleil lumineux éclairait ce somptueux chemin d'herbe fraîchement coupée. Je distinguais des chants d'oiseaux, des biches sautillaient à travers les arbres. Tout était beau et pure. Je ne savais pas quel chemin prendre. Celui de droite était bien présenté mais il se pourrait que ce soit un piège. Évidemment, celui de gauche me faisait peur et je n'avais vraiment pas envie de m'y aventuré. J'hésitais, je me posais de nombreuses questions. J'entendais une petite voix m'appeler. Je me retournais, personne. Je regardais autour de moi, il n'y avait personne. C'était sûrement des hallucinations, je perdais la tête. La petite voix retentissait, je n'hallucinais pas. Je pouvais distinguer une phrase : « je suis sur le panneau ». Je jetais un œil et voyais une petite coccinelle. Non, ça ne pouvait pas être elle. Les animaux ne parlaient pas. La coccinelle me disait une phrase de plus : « Seule toi peux savoir la sortie, suit ton instinct ». Cette phrase pouvait me faire écho mais je ne comprenais pas son sens. Le petit insecte s'envolait dans le ciel sans que j'ai pu lui poser une seule question. J'étais toujours devant cette intersection, je réfléchissais plusieurs fois à cette phrase.

Je décidais de suivre mon instinct comme disait la coccinelle et me dirigeais vers le chemin de gauche. Je n'étais pas sereine, j'entendais des chuchotements près de mon oreille. C'était ultra flippant ! Je pressais le pas, je n'aimais pas ce passage. Tout à coup, je me cogna contre quelque chose, ce qui me fit reculer d'un pas. Je regardais devant moi mais je ne voyais que la suite du chemin. Je ne comprenais pas alors je mettais mes mains devant moi. Oh, une vitre transparente ! Comment ça se faisait ? C'était une fois de plus bizarre. Si je faisais le tour de cette vitre, je pourrais traverser de l'autre côté mais ça me prendrais énormément de temps. Je voulais rapidement sortir de cette forêt donc je restais devant cette vitre. Je pourrais peut être la briser. Je trouvais un gros caillou et le lançait contre la vitre mais rien ne se passait. Je me remémorais à voix basse ce que m'avait dit la coccinelle, il n'y avait que moi qui pouvait savoir la sortie, il fallait juste que je suive mon instinct.

Je percevais un petit bruit, c'était un craquement de vitre. Je voyais devant moi que la vitre était un petit peu brisée. C'était grâce à la phrase de la coccinelle. Si je la disais à voix haute, est-ce que la vitre se briserait ? Je prononçais la fameuse phrase à voix haute :« Seule toi peux savoir la sortie, suit ton instinct. » La vitre éclatait, je me cachais dans mes bras pour ne pas recevoir de bouts de verres.

J'enlevais mes bras et pouvait découvrir un passage très lumineux, chaleureux, tout était blanc. Je traversais ce chemin, il était vraiment long, peut être que c'était un tunnel. Plus je m'enfonçais, plus la lumière devenait éclatante et me faisait mal aux yeux. Je comprenais qu'au bout de ce tunnel se trouvait la sortie tant attendue. Je courrais, courrais, courrais...


J'ouvre les yeux, je me redresse dans mon lit et ouvre les volets. Un temps ensoleillé reflète dans ma chambre. Pendant que je me prépare, je me sens en pleine forme, souriante, battante. Grâce à ce rêve, je sais pour quoi je me bats : atteindre mon objectif de mon avenir. Il suffisait juste que je suive mon instinct.


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