𝑅𝑜𝑠𝑎𝑙𝑖𝑐𝑒 𝐶𝑢𝑙𝑙𝑒𝑛, 𝑇𝑤𝑖𝑙𝑙𝑖𝑔ℎ𝑡 ☁︎︎ [𝐸𝑁 𝐶𝑂𝑈𝑅𝑆]

Partie 6 🌹

PDV Ethan :

Je courus jusqu'à dehors, je l'entendais hurler mon nom et Alice me demander d'arrêter mes bêtises.
Je continuais à courir car je savais qu'elle allait bien plus vite que moi et qu'elle ne mettrait pas longtemps à me rattraper. Je tournai à droite avant de rentrer dans la noirceur de la forêt. Les arbres étaient bien plus concentrés à cet endroit-là, ce qui nous laissait que très peu de petite fente de lumière. Alors que je l'étais arrêter pour contempler ce spectacle je s'étais des mains m'attraper à la taille, je remarquai que c'était Rosalice alors je ne dis rien. Elle me ramena en haut et je m'asseyais sur le fauteuil en essayant de faire le garçon soûlé alors que j'adorais être ici. J'avais juste trouvé que la soirée était trop plate.

- Laisse faire l'artiste, dit-elle en rigolant.

Sa mère arrivât en courant et dis :
- Sérieusement, se courir après dans la forêt, vous savez l'âge que vous avez ?
- Maman, c'est bon, tu réparais des motos et tu suivais papa pour lui dire qu'il était beau quand il brillait au soleil.
- On parle de toi là ! dit-elle visiblement indignée.
- Non il me semble que je parlais de toi là, répondit-elle avec un air supérieure.
- Qu'est-ce que tu m'énerve, évitez de faire trop de bruit.

Elle sortit et ma meilleure amie cria :
- Je t'aime maman !
- Pas de bruits ! cria sa mère des escaliers.
- Je suis outrée tu me dis même pas que tu m'aime...
- Sois outrée ma fille, on est déçu dans la vie !

Et elle se tourna vers moi pour rire, j'avais toujours envié sa situation familiale, elle vivait avec toute sa famille, ils s'entendaient tous bien à part ça sœur qui ne s'entendait visiblement avec personne mais ça ce n'est qu'un détail.
Son père l'adore, même plus que ça. C'est comme s'il n'était qu'une seule personne, à chaque fois qu'elle va mal il le sens, à chaque fois qu'elle a besoin d'aide il le sens. Si un jour il arrivait à son cœur de cesser de battre, il le sentirait. J'imagine qu'il sentirait comme un vide un truc du style. Imaginez, vous êtes seul et vous mourez sauf que quelqu'un le ressens et peut venir vous sauver c'est juste génial.
Ça mère l'adore aussi, elle a juste l'air dépasser par ce qu'il se passe. Je sais que ma relation avec sa fille là perturbe parce que ça lui fais penser à elle et Jacob. Je sais très bien que s'il ne c'était pas imprégné en Renesme il aimerait encore Bella et elle n'aurait pas pu le supporter.

Alice et Rosalie ont carrément un amour incomparable pour elle, c'est un peu comme des grandes sœurs, elle remplace Renesme sur ce point en tous cas.
Ces grands parents sont juste des amours avec tous le mondes et ces tontons l'aime aussi.

Moi j'ai une sœur qui m'aime à en mourir alors que ce n'est pas ce que je lui demande et un père alcoolique qui nous déteste tous les deux. Une mère jamais là, on se demande même si elle n'est pas morte. Du côté de mes tontons et tatas c'est silence radio.
Je n'ai jamais eu la chance de Rosalice et je ne l'aurais jamais.

- He, Ethan a quoi tu penses ?
- Aux horreurs que tu vas me faire, dis-je en ébouriffant ces cheveux.

Elle rigola me tira la langue et alla chercher du maquillage dans son tiroir.
Elle sortit un petit récipient de fond de teint trop foncé pour moi, un petit tube de la même couleur d'anti cerne.
Elle s'approcha de mon visage avec une petit éponge et appliqua le fond de teint avant de s'arrêter pour dire :
- Y'a pas d'ambiance, chante un truc.

Oh mon dieu non, elle sait très bien que je chante affreusement mal.
Je commençai à chantonner une chanson du nouveau CD qu'elle avait eu alors qu'elle se reconcentra sur mon visage.
Elle était proche de moi et je pouvais voir ces yeux d'un rouge profond, son teint très pâle et sentir son souffle froid sur mes joue.

Une fois satisfaite de mon teint elle partit chercher ce qu'elle appelait du blush, du bronzer et de l'hilighter.

La première petite boîte étais une petit poudre rose très clair, elle prit un pinceau et dis :
- Fais la bouche en poisson.

J'ai d'abord cru qu'elle rigolait avant de me rendre compte qu'elle s'impatientait alors je m'exécutai.
La deuxième poudre étais brune clair, elle l'appliqua de manière très réfléchi sur tout mon visage.
La dernière était une poudre blanche avec pleins de reflet nacré magnifique. Elle m'en appliqua sur les pommettes et sur le bout du nez.

Elle partit chercher une palette de fard naturel et du mascara. Elle mit son pinceau dans plusieurs couleurs en me demandant à chaque fois de fermer les yeux. Une fois le mascara appliquer elle s'exclama :
- Tous est absolument parfait, tu peux te regarder.

Je regardai le miroir de sa coiffeuse, tout étais mis à la perfection. Ça aurait pu être magnifique si j'avais été une fille. Mais sur moi sa faisais juste clown.

- C'est magnifique, vraiment, bon maintenant tu m'enlève ça.

Elle avait des yeux rieurs, et d'un coup elle avait de nouveau se regard vide et sans vie. C'était vraiment horrible.
- Rosa ! Écoute je sais que tu ne fais pas exprès mais ça me fait flipper ! Rosa ! Arrête !
Elle s'effondra par terre en chuchotant :

- Non, non non non...
- Rosa ! Écoute-moi ! Je suis là ! Rosa ! Edward !! Il me faut de l'aide !

Son père arriva en furie dans la chambre, en la voyant là par terre il accouru vers elle pour la prendre dans ces bras avant de se tourner vers moi pour me dire :
- Prend la dans tes bras, si elle ressent ta chaleur elle devinera ta présence.

Je courus vers elle pour la prendre dans mes bras, elle était encore plus glaciale qu'à son habitude.
Elle tremblait sans pouvoir s'arrêter mais elle continuait de murmurer « non » sans aucune logique.
Ces yeux avaient toujours cet aspect de mort, ils lui parlaient et ça n'avait pas l'air très plaisant.

Je me mis alors à lui chuchoter des choses :
- Rosalice, reste avec moi s'il te plaît. Tu te rappelles du jour où on s'est rencontré ? J'étais dans la forêt et je regardais les arbres quand tu es arrivée et tu m'as demandé pourquoi je puais le chien comme ça. J'ai rigolé et je t'ai expliqué que j'étais un loup. Alors tu m'as souri et tu m'as dit que tu n'avais jamais vu quelqu'un comme moi à part Jacob. Tu avais l'air tellement naturel et ça m'a directement plu chez toi. Je sais que je ne vivrais pas une éternité et que un jour tu devras me voir mourir, que tu viendras sur ma tombe en repensant a pleins de bon souvenir et je moi je te regarderais de la haut en souriant devant notre toutes petites éternité. Alors s'il te plaît n'inverse pas les rôles, je veux te voir sourire encore s'il te plaît...

Elle ouvrit doucement les yeux...