Voici les aventures d'une vie de chien...
Léna vous raconte sa vie sous forme de petites histoires individuelles.
Humour, tendresse sont au rendez-vous
Ça m'est arrivée une fois, d'être malade après avoir eu mes chaleurs, alors cette fois, c'était passée avec des médicaments.
Mais là, j'étais vraiment très très malade.
J'ai vomi, dimanche après une balade avec mes maîtres et mon petit frère. Je vous parlerai de lui dans une autre histoire.
Le lendemain, nous allions chez le vétérinaire. J'eu une piqûre pour arrêter les vomissent, et des cachets à prendre à la maison.
Le mardi, je me sentais un peut mieux, mais j'avais du mal à manger. Par contre, mercredi, j'ai fait ma gourmande. J'ai mangé une grosse gamelle de pâté et de croquettes, c'était trop bon. Je faisais des attaques léchoiilles à ma maîtresse, j'avais un regain d'énergie.
Puis, jeudi matin j'étais vraiment pas bien du tout. J'avais mal au ventre, tellement fort que je n'arrivais pas à marcher. Papa a dû me porter pour me rentrer de ma balade dans la cours.
Nous sommes allé chez le vétérinaire, j'avais de la fièvre. La dame m'a fait une radio, et sur la demande de maman, une échographie. À la radio rien de suspect. Par contre j'avais du liquide dans l'utérus.
J'avais de plus en plus mal, mais la dame n'avait pas l'air inquiète.
Elle me fit des piqûres, anti-vomitif, antibiotique et antihistaminique. C'était sensé me faire du bien, et pourtant, aucun changement.
Nous devions attendre vingt-quatre heures pour retourner faire de nouvelles injections. Seulement, j'étais de plus en plus malade, je ne mangeais pas, j'avais très soif, mais je n'arrivais pas à garder l'eau. Je vomissais partout tout le temps.
Alors maman m'emmena chez le vétérinaire à la première heure.
La dame ne pue rien faire, elle appela une clinique spécialisée à une heure de chez nous, pour me prendre en urgence.
Arrivé là-bas, le monsieur m'examina et me rasa les poils pour me faire une échographie.
Je n'avais même pas la force de me débattre, j'avais vraiment très très mal, je ne marchais quasiment plus.
Le verdict tomba, j'étais en train de faire une septicémie. Le monsieur expliqua à mes maîtres que mon utérus était rempli de liquide et que ce liquide était aussi dans mon bidon.. C'est ce qu'il a appelé une péritonite. Il a ensuite dit que mes heures étaient comptées, que si je n'étais pas soigné, je ne passerai pas le week-end et que même s'il m'opérait rien n'était sûr, j'étais déjà à un stade très avancé.
Ma maman s'effondra en larmes. Le docteur m'emmena dans une cage et de gentilles dames m'ont fait des piqûre pour faire passer un fil dans ma patte pour les médicaments. Ça s'appelle une perfusion, je crois.
Ensuite, l'après-midi, je fis un gros dodo, en me réveillant, j'avais toujours mal au ventre et j'étais toute groggy.
Le gentil médecin appela maman pour donner de mes nouvelles. Il lui dit que l'opération s'était bien passée malgré tout, qu'il avait enlevé mon utérus et rincé mon bidon avec du sérum physiologique.
Il ne restait plus qu'à attendre, croiser les doigts et laisser faire le temps.
Mes maîtres sont venus me voir le samedi, mais j'étais encore toute fatiguée et toute malade, je n'aie même pas mangé, je n'avais pas faim.
Dimanche ça allait un peu mieux, je n'avais plus mal au ventre, et lundi, je commençais à remanger.
Le mardi soir, je rentrais à la maison. Maman veillait sur moi en dormant à côté dans le canapé. Deux jours plus tard, nous allions faire une visite de contrôle, je ne faisais plus de fièvre. C'était bon signe.
Le lundi qui a suivi, nous sommes allés faire enlever mes fils. Je reste sous surveillance encore environ deux semaines.
Mais il faut rester confiant, tout ira bien pour moi maintenant.
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