Pendant un long moment, j'ai hésité à plonger dans les draps de ton rival de toujours. J'me suis dit que ce n'était pas mon mode opératoire et que, quand bien même tu m'avais trahie, je ne ferais pas de même parce que j'ai toujours été une personne intègre. J'me rappelle t'avoir juré sur tout ce que j'avais de plus cher que jamais il ne se passerait quoi que ce soit entre Elizio et moi. Puis, j'ai fini par me rappeler que la donne avait changé aussitôt que notre couple fut brisé. Donc, "carpe diem" mon frère !
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Les coups de reins se décuplaient au rythme de ces galipettes ardentes. Ses lèvres charnues, sa langue humide, ses mains douces parcouraient mon corps pendant que ma fleur se voyait envahir par son membre. Oui, j'avais cédé à la tentation.
Je n'étais pas complètement maitre de mes faits et gestes étant donné les litres d'alcool que j'avais ingurgité un peu plus tôt dans la nuit mais si j'étais dans ce King Size à ce moment-là, c'est bien parce que le consentement y était plein. Les parties de frottis-frottas avaient bien suffi à faire croître ma libido, puis la beauté, le charisme et les talents de danseur d'Elizio avaient fait leur petit effet.
Aussi, pour être totalement transparente, avec Elizio, je me sentais vachement désirée et ça, ça flattait pas mal mon égo. À part par Adjani, je n'avais plus été sérieusement courtisée par un gars depuis longtemps donc des cobras, j'n'en avais pas goûté des masses depuis deux voire trois ans. De me sentir aussi prisée et convoitée, ça a joué sur mon désir sexuel ce soir-là.
Ce que je peux affirmer c'est qu'Elizio, il en avait de l'expérience. Il me domptait comme un lion dompterait sa femelle, avec hargne et délicatesse en même temps, en balançant entre sauvagerie et romantisme. Il m'a arraché de ces gémissements cette nuit-là, c'était magnifiquement magnifique. Si des sentiments avaient été mêlés à cette baise —puisque, soyons crus, c'est ce de quoi il s'agissait—, ça aurait été l'extase mais hélas, on ne peut pas tout avoir dans la vie.
Oui, c'était durement et purement physique. Et cela a duré jusqu'à trois heures de l'après-midi. Bien sûr, le sommeil nous a interrompu pendant de longues heures mais dès le réveil au "lendemain", ce fut reparti de plus belle. Puis finalement, au bout d'un dernier orgasme, je décidai de prendre mes jambes à mon cou. C'était bien cool tout ça mais j'avais d'autres chats à fouetter.
« — Mais toi t'as des talents Néné ! remarqua Elizio en me reluquant de haut en bas
— Qu'est-ce' tu croyais ? J'vends pas des gaufres moi, me vantai-je en passant mon T-shirt
— J'suis sous le choc. J'te voyais comme une fille innocente, tranquille. T'es une diablesse en fait
