025 - La plus folle des deux

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J'me suis souvent demandée qui était le plus taré de nous deux. Toi ? Moi ? Nous deux peut-être, nos folies se valaient surement mais je dois avouer que pour le coup, j'ai été pas mal dans mon genre.


 Toi ? Moi ? Nous deux peut-être, nos folies se valaient surement mais je dois avouer que pour le coup, j'ai été pas mal dans mon genre

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Une nuit magique. On a fait la bringue pendant des heures en cette nuit de retrouvailles. J'avais eu la faiblesse de retomber dans ses bras mais les regrets n'étaient pas de la partie tellement cette partie de jambes en l'air m'avait ravivée. Je ne m'étais pas sentie revivre comme ça depuis cette rupture qui nous avait tant éloignés et enfin, je pouvais différencier le fait de baiser de celui de faire l'amour. Deux actes complètement hétérogènes.

Si avec Elizio j'avais bien pris mon pied, l'alchimie n'y était pas. A contrario, avec Adjani, je ressentais à chaque fois ce transfert de sentiments bilatéral. Ressentir des papillons dans le ventre à chaque frôlement de peau, avoir l'impression que mon cœur allait s'arracher de ma poitrine à chaque mouvement de bassin, frémir à l'entente de chacun de ses grognements... C'était peut-être la magie des retrouvailles qui opérait et qui redoublait toutes nos émotions ou peut-être la passion qui renaissait entre nous, je ne savais pas. Tout ce que je pouvais affirmer c'est que l'on avait visiter la galaxie en l'espace de deux heures à peine et que c'était juste incroyable.

Après cette magnifique nuit plus que fatigante, j'avais juste envie de continuer ma petite ronflette dans les bras de mon bien-aimé mais hélas, tout a une fin et celle-ci fut marquée par la sonnerie de mon réveil. J'aurais tant aimé que mon mode silencieux s'applique aussi à cette foutue sonnerie mais ce n'était pas plus mal ; mon pain n'allait pas se gagner seul.

Pas le temps d'émerger tranquillement, il était déjà six heures et demi et je débutais le travail à huit heures donc je tentai de me libérer de l'emprise de monsieur mais ce fut bien difficile. Celui-ci ne voulait pas me lâcher, il devait être tellement heureux que le couvert ait été remis.

« Tu vas où ? murmura-t-il à mon oreille de sa voix matinal

Je dois aller au travail, chuchotai-je encore dans les vapes. Allez, lâche moi

Non, reste avec moi, continua-t-il en me serrant contre lui

J'peux pas

Allez, certificat

Tu vois, tu commences, ris-je en me dégageant de son étreinte

Non, j'rigole

Et toi, tu travailles pas aujourd'hui ?

Si mais de midi à dix-neuf heures

Mmm »

Il me parsema la nuque et le dos de baisers pendant que je m'étirais. Ensuite, un petit câlin pour me redonner des forces et direction la douche. Par chance, j'avais laissé ma brosse à dent et quelques unes de mes affaires chez lui avant que tout s'arrête entre nous. Heureuse de voir qu'il n'avait pas tout brûlé. Au fond de lui, il savait certainement qu'on allait se remettre, un peu comme moi.

Amour XOù les histoires vivent. Découvrez maintenant