Chapitre 19 : une lueur d'espoir

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Point de vue de Ron

Harry était sorti à la suite de Pansy. Il ne restait plus que Astoria, Luna, Blaise, Ginny, Daphné, Jade et moi. Blaise et Ginny semblaient étrange ce matin. Mais bon, ça ne me perturbait pas plus que ça. J'avais l'habitude maintenant de voir des choses bizarre.

Alors que j'étais dans mes pensées quand je sentis un regard sur moi. Je relevais la tête et regardais. Et la, je vis Daphné me fixer. Je lui souris et detournai les yeux un peu gêné.

Pourquoi j'avais détourné le regard ? Depuis quand je m'étais transformé en poufsouffle ? J'étais chez les Gryffondor, j'étais sensé être courageux ! Je rassemblais mon courage a deux mains et me levais.

- Daphné ? On peut parler s'il te plaît ?

Elle me regarda dans les yeux et me répondit :

- Vas-y, je t'écoute.

- Je veux dire, dans un endroit plus tranquille. dis-je en regardant autour de moi.

Elle acquiesça et on entra. On se dirigea vers le deuxième étage. On entra dans le dressing des garçons. Elle se plaça droite en face de moi.

- Alors tu voulais parler ? me demanda t-elle.

- En fait... commençais je.

- Non attends. Je voulais moi aussi te poser une question. Qu'est-ce qu'on est l'un pour l'autre ?

Je regardais mes pieds tout en essayant de répondre quelque chose. Mais tous ce qui sortaient de ma bouche n'était que bafouillage. Elle semblait perdre patience parce qu'elle continua :

- Ennemis ? Amis ? Plus qu'amis.

Ne tenant plus, je m'approchais rapidement d'elle et pris possession de ses lèvres. Elle ne répondit pas. Sans doute trop surprise pour réagir. Je m'ecartais d'elle tout en la regardant dans ses beaux yeux bleus.

- Ça te va comme réponse ? dis avec un sourire en coin.

Elle me regardait surprise et se mit sur la pointe des pieds et m'embrassa. Je passais mes bras autour de ses hanches et elle passa les siens autour de ma nuque. Je la soulevais et la posa sur une table au milieu du dressing. On continuait à s'embrasser. Je posais mes mains sur ses cuisses et remontais doucement vers sa poitrine. Je lui enlevais le t-shirt quand la porte s'ouvrit en grand et un cri aiguë résonna.

Daphné sauta de la table et se cacha derrière moi. Et je me tournais vers l'intrus. Théo me faisait face, choqué. Il se cacha les yeux et me demanda :

- Je peux juste avoir mon maillot s'il vous plait ?

J'attrapais le maillot et lui envoya à la tête. Il sortit aussi rapidement de la pièce. Je me tournais vers la blonde qui était toujours derrière moi. Lorsque nos regards se croisaient, nous éclations de rire. Une fois calmé, je pris Daphné contre moi et lui fis un bisou sur le front.

Point de vue de Blaise

On était tous descendu à la piscine, mais seul Théo n'avait pas son maillot en train de secher. Il était donc monter dans le dressing pour le chercher. Au bout de même pas cinq minutes, Théo revint, son maillot à la main, un air choqué peint sur le visage.

Drago qui nous a rejoint, regarda Théo avant de dire :

- Ça va vieux ? On dirait que tu as vu un fantôme ?

- Pire que ça ! s'écria le brun.

- Comment ça ?

- J'ai vu Ron et Daphné à deux doigts de s'envoyer en l'air !

Tout le monde échangea un regard avant d'éclater de rire. Théo, toujours blanc, secoua la tête comme pour échapper à cette vision.

Neville arriva, un sourire un peu triste sur le visage. Théo lui demanda ce qu'il se passait. Neville nous avoua qu'il avait reçu une lettre du directeur de St.Mangoust. Le directeur voulait que le jeune Londubat aille le voir l'après midi.

- Tu veux que je vienne avec toi ? proposa Théo.

- Je veux bien merci. répondit Neville avec un petit sourire.

Point de vue de Neville

L'après midi venu, Théo et moi transplanions devant l'hôpital. Lorsqu'on passa la porte, je saluais la secrétaire et elle me saluait en retour. Je l'informais que j'avais rendez-vous avec le directeur. Elle acquiesça et jeta un coup d'œil suspicieux a Théo qui se tenait à côté de moi.

- Il est avec moi et il vient avec moi. Ce n'est pas négociable.

Il me sourit faiblement, et la secrétaire nous emmena dans le bureau du directeur. Quand on passa la porte, je vit rapidement que le directeur n'était pas seul. Une jeune femme, grande, brune avec un joli sourire était à côté de cet homme à la chevelure un peu dégarni et bédonnant.

- Je me présente, je m'appelle Lyse Jackson.

Elle nous serra la main à tout les ceux, sans aucun préjugé pour le serpentard. Le directeur commença à parler de mes parents, rendus fous par Bellatrix. Il m'indiqua que leur état était stable, avant de laisser la parole à Lyse.

- Je vous explique, je suis toute jeune dans le métier, mais durant mes études, j'ai fait des recherches sur une potion en particulier. Après avoir fait des analyses autant moldues que sorcières, je me suis rendue compte que j'avais peut-être trouver un remède à la folie.

Je retenais ma respiration, attendant que la sorcière continue.

- Mais je ne suis pas sur que ça marche, je n'ai pas encore fait de teste sur les humaines, mais d'après ce que j'ai pu voir sur mes cobayes, il n'y a pas eu aucun raté.

Je la regardais sans vraiment comprendre. Je regardais les trois personnes autour de moi.

- Je voudrais savoir si vous me permettriez d'essayer ce traitement sur vos parents.

Je restais sans voix. Théo décida de prendre la parole et de poser la question que je n'avais pas la force de poser.

- En quoi consiste ce traitement ?

- C'est l'inverse du sortilège du doloris : une potion qui procure un sentiment de bien être qui assimiler avec une compagnie fréquente de leur famille, de leur amis peut leur permettre de reprendre leur esprits et à long terme, redevenir eux même.

Je sentis quelque chose d'humide tomba sur ma main qui était posée sur l'accoudoir. Théo se tourna vers moi et posa sa main sur la mienne. Je relevais la tête vers lui, m'assuyais mes joues et regardai Lyse.

- J'accepte.

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Blaise- Les filles j'ai une blague !

Léa- Au secours...

Lou- Plus vite c'est fait, plus vite on est débarasser... On t'écoute Blaise...

Blaise- Qu'est-ce qu'une blonde avec une mèche brune ?

L&L- *se regarde désespérées* aucune idée...

Blaise- Une lueur d'espoir.

Lou- Blaise ?

Blaise- Oui, ma petite Lou ?

Léa- Tu sais où est la porte ?

Blaise *fronce les sourcils* Oui.

L&L- Dans ce cas, dehors, elle était vraiment pourri ta blague !

Last ChanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant