Last Chance

Chapitre 7 : première blague et premier rapprochement

Point de vue de Blaise

On était dans les cuisines en train de déblayer les gravas. D'un coup, j'eus une idée, je fis apparaitre une banane. J'appelais Ginny et lui lança. Elle me lançait un regard emplit de question.

- Tu sais tout ce qu'on peut faire avec une banane ? lui demandai-je en lui faisant un clin d'oeil.

La rousse se mit a rougit fortement. Elle s'étouffa avec sa salive. Je riais fortement.

- De la compotes, des beignets, des bananes flambées...

- T'es trop con ! s'exclama Ginny en me relança la banane.

Je rigolais, suivit par Olivier, Harry et Astoria. Les deux professeurs ne préférèrent pas répondre. On continua de ranger la cuisine, quand d'un coup, une autre blague pointa dans mon esprits. Je regardais autour de moi pour trouver ma nouvelle victime.  Mon regard fut attiré par Harry. Je l'interpellais et lui dit :

- J'ai une devinette pour toi : Pour couvrir ma maîtresse, je me gonfle et me dresse. Quand j'ai fini mon service, je me plisse et... je coule ! Qui suis-je ?

Harry devint rouge comme une tomate. Je rajoutais :

- Un indice ? Pour éviter de mettre des gouttes partout...Il faut me secouer... avant de me ranger.

Harry devint encore plus rouge qu'avant.  Un fou rire se fit entendre. Je me tournais vers l'origine du rire et vis Flitwick à deux doigts de se rouler par terre tellement il rigolait. Tout le monde le regardait bizarrement. Quand au bout de cinq minutes il s'est calmé, il me regarda et me dit :

- Un parapluie.

Je soufflais de désespoir, Astoria se moqua de moi en me disant qu'il m'avait coupé l'herbe sous le pied. Je tirais la langue à la fiancée de Drago. Je demandais quand même au petit professeur comment il la connaissait. Sa réponse tint en un nom : Rogue. Tout le monde s'étouffa avec sa salive. Je fus pris par une quinte de toux, comme Olivier, Astoria, Ginny et Harry.

Point de vue de Neville

On montait vers nos anciens dortoirs. Perdu dans mes pensées, je réfléchissais au dernier mots de passe pour pouvoir entrer. D'un coup, Théo me tira en arrière.

- Qu'est-ce que tu fais ? s'exclama le brun.

- Désolé, je réfléchissais. répondis-je.

Je regardais mes pieds et me rendis compte que Théo venait de me sauver d'une chute mortelle du à ces escaliers de malheur. Je remerciais Théo de m'avoir sauver la vie et il me répondit par un magnifique sourire. Je sentais des papillons dans mon estomac.

Oui, je suis gay, mais personne ne le sait. Je ne vous dit pas la honte si quelqu'un le savait. Les autres me regardaient de haut et me mettraient sur le côté. Et je ne vous parle de ma grand mère qui ferait une attaque, juste après m'avoir déshérité. Le pire quand on est gay, c'est comme quand on a un handicape, c'est le regard des autres.

Toujours perdu dans mes pensées, comme d'habitude, je ne m'étais pas rendu compte que Théo me tenait toujours le bras. Sa main glissa lentement vers ma main avant de s'agripper à mon poignet.

- C'est pour pouvoir te rattraper au cas où. dit il en me faisant un clin d'œil.

Il approcha doucement sa bouche de mon oreille et me chuchota :

- Je te rattraperai toujours.

Je me sentis rougir. Je le regardais dans les yeux. Ils étaient hypnotisant. Un raclement de gorge nous fit sursauter. Jade qui était seule derrière nous dans les escaliers nous fit une immense sourire avant de faire un clin d'œil à son frère.

Je me reculais un peu, pour mettre un peu plus de distance entre Théo et moi. Il me regardait surpris et je lui fit un rapide sourire d'excuses.

On se remit en marche. Quand on éteignit le portrait de la Grosse dame, elle nous laisse passer sans même poser de question. J'ouvris grand les yeux devant l'ampleur des dégâts. Le mur était détruit en partie, des décombres étaient éparpillés le sol, la passerelle qui permettait de passer des escaliers au dortoir des garçons n'était plus qu'un vague souvenir.

- Oh Merlin... soupirais-je.

- Au boulot. dit Leo Anderson.

Ça faisait deux bonnes heures qu'on dégageait des débris quand d'un coup, il y eu un bruit sourd. Des débris allaient tomber. Je me précipitais sur Théo pour le pousser. Quand je repris mes esprits quelques secondes plus tard, j'étais sur Théo, le nez à quelques millimètres du sien. Je résistais à l'envie de l'embrasser. D'un coup, la voix de Remus se fit entendre :

- Ça va ? Vous n'avez rien ?

- Non, ne t'inquiètes pas. C'est bon. répondis-je.

La main de Théo se plaça sur ma tempe. Il retira doucement ses doigts avant de dire.

- Je ne crois pas, non. Tu saigne.

- Oh tu sais, j'ai eu pire pend...

Ma phrase resta en suspens. Je m'evanouie en tombant sur Théo.

Point de vue de Drago

On marchait vers l'ancien pont et tout le monde discutait. Je passais mon temps à regarder Hermione. Elle était tellement belle. C'était la seule fille que je trouvais attirante dans cette tenue. Elle souriait à la belette. Ma mâchoire se crispa et mes poings se serrèrent. Pansy à côté de moi, posa sa main sur mon poignet et me chuchota :

- Calme toi.

- J'arrive pas.

- Respire à fond et lentement. m'ordonna la brune.

J'essayai de me calmer, mais la vue de Weaslaid prennant Hermione par les hanches me fit bouillir de l'intérieur. D'un coup, une main m'attrapa l'autre poignet et me tira vers l'arrière. Tonks me faisait face.

- Dray ! Tes cheveux ! chuchota ma cousine légèrement paniqué.

- Quoi mes cheveux ?

- Ils sont noirs ! Calme toi ! Fais les redevenir blanc ! m'expliqua la métamorphomage.

- Merde !

Je repris le contrôle et fit redevenir mes cheveux en blanc. Je passais ma main dans mes cheveux.

- C'est bon ?

- Oui, aussi blanc qu'avant. D'ailleurs, c'est la première fois que je te vois perdre le contrôle comme ça. Même quand on était petit tu ne le perdais pas.

- Je sais. soufflais-je.

- Tu as toujours eu plus de contrôle que moi. Donc j'ai une question : qu'est-ce qui t'as fait perdre le contrôle comme ça ?

Je restais silencieux. Seulement trois personnes étaient au courant de ce que je ressentais vraiment : ma mère, Astoria et Pansy. Personne d'autre ne savait que j'étais amoureux de Hermione Granger. Je réfléchissais à si je devais le dire à ma cousine, mais je me rappelais que Hermione et elle etaient proche.

- Oh et puis merde. lâchais je énervé.

Je partie en laissant en plan ma cousine et ma meilleure amie. J'entendis Dora demander à Pansy ce qu'elle avait dit de mal. Ma meilleure commença à rire.

Je me dépêchai d'avancer pour mettre de la distance entre les filles et moi. J'arrivai devant le pont et demandais :

- On s'y met ?

Pendant les deux heures qui suivirent, on se relayait pour s'occuper de Teddy. D'un coup, Daphné arriva en courant.

- Qu'est ce qu'il se passe Daph' ? demanda Pansy paniquée.

- Il faut que vous veniez. Neville est à l'infirmerie.

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Lou- Hello !!

Léa- J'espère qu'il vous a plu

Lou- N'hésitez pas à commenter et à voter

Léa- Ça fait toujours plaisir.