Chapitre 35 : les nerfs les plus solides lâchent aussi

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Point de vue de Ginny

Alors que j'étais entrain de réviser mes cours de divination, une furie arriva en courant. Elle se jeta sur mon lit en criant, la tête dans mes draps. Je posais doucement mon livre sur mon bureau, enlevai les lunettes que je portais que pour travailler et les posais sur mon bureau. Je regardais mon binôme, qui était couchée comme un phoque sur mon lit et je lui demandai :

- Qu'est-ce qu'il se passe Ast' ?

- J'en peux plus Gin'. Je veux plus être cette sang pur que tout le monde attend, ce n'est pas moi, je ne suis pas comme ça. 

- Sois celle que tu veux. Tes parents ne sont plus là pour te dicter ta conduite.

Astoria acquiesça, mais resta dans ses pensées. Alors que j'allais retourner à mes revisions, elle se redressa et me dit :

- Je vais me couper les cheveux et les teindre !

- Quoi ? Mais tu es sur de toi ? 

- Oui, j'en ai marre. C'était mes parents qui me forçait à avoir les cheveux longs.

- Et tu veux faire quoi ? demandais-je.

- Je me veux me raser l'arrière de la tête. Là ! 

La brune pencha sa tête par dessus mon lit et me montra de sa nuque jusqu'à la moitié de son crane. 

- Et je voudrais des dessins dedans. Des lignes plutôt. Tu veux bien me le faire, s'il te plaît Gin' ! me supplia t-elle.

- Et tu veux quelle couleur ? 

- Je ne sais pas. On va voir ce qu'il y a ?

J'hochais de la tête et pris ma veste. Elle se leva et le fit un bisou sur la joue. Elle descendit en courant, mit ses chaussures et me dit :

- Dépêche toi !

- J'arrive.

On alla au magasin, acheta une coloration rouge et une tondeuse. On rentra rapidement à la citadelle et se mit au travail. Je lui fis d'abord la coloration et lui rinçai une fois le temps écouler. Elle se mit ensuite a genou et mit ses cheveux vers l'avant. 

- T'es sûre ? demandais-je pour être sûr.

- Oui, vas-y.

C'est avec une petite hésitation que j'allumais la tondeuse. Je rasais. Je lui fis les trais comme elle me l'avait demander. Quand j'eu fini, je pris un élastique et lui fit un chignon pour qu'elle puisse voir le résultat dans le miroir. Elle se regarda et me sauta dessus.

- Merci !

Le lendemain, la journée de jeudi, était la plus longue pour moi,  tout le monde me regardais avec une certaine pitié. C'était comme ça depuis que Fred était mort. Je n'en pouvais plus. Je n'avais presque aucune pause et tous les élèves n'ont fait que me présenter leurs plus sincères condoléances et me rappeler encore et encore que beaucoup trop de gens étaient morts pendant cette guerre. Beaucoup trop de gens dont Fred, alors la colère et la tristesse se sont emparés de moi et j'en ai envoyé bouler un paquet, y comprit certains profs. Alors c'est d'un pas que je me dirigeai vers la citadelle. Une fois rentrée je prie une douche pour essayer de me détendre mais ça ne marcha pas alors je retournais dans ma chambre, mis mon pyjama et transplanai au garde-manger où une cave à alcool y avait été installée. Je pris deux ou trois bouteilles de vodka et les bus presque aussitôt. Je commençais à voir flou et d'un coup toute ma colère ressurgit du à la grande dose d'alcool que je venais d'ingérer. Penser à Fred et à tous les autres défunts, souriant et riant aux éclats avant toute cette bataille ne fit qu'accentuer ma colère. Cette dernière était tellement puissante que je me sentais obligé de tout casser sur mon passage. Je pris la première chose qui me tombais sous la main et le jetais contre le mur en face de moi. Je continuais, je pris un pot de Haricots et je le lançais au sol. J'attrapais l'étagère et la renversais. Je tombais à genoux, au milieu du chaos.

Tout ce qu'il y avait dans le garde-manger et dans la cave à alcool était désormais par terre J'avais des bouts de verre dans la peau et différentes boissons et nourritures qui se trouvait dans le garde-manger avait sali mon pyjama. Exténuée, toute ma force était passée dans la destruction de la pièce. Alors je m'écroulai dans les débris.

Point de vue de Blaise

Je me réveille en sursaut en entendant des bruits de verre cassés venant du garde-manger. Croyant à un intrus indésirable je pris ma baguette magique et transplanai à l'entrée du garde-manger. J'ouvris la porte lentement et silencieusement et découvrit ma petite rousse allongée par terre dans des débris de bouteilles de verre. Le sol était inondé d'alcool et sali de nourriture. Elle avait des bouts de verre plantés dans sa peau et saignait de part et d'autre du corps. Ses cheveux étaient salis par la nourriture. Je m'approchai d'elle, m'accroupit à sa hauteur et l'appelai doucement. Aucune réponse. Je dégageai les cheveux qu'elle avait sur le visage, approcha ma bouche de son oreille et répéta son prénom. Cette fois comme réponse, j'eu droit à un long et bruyant ronflement. Je rigolai à ce bruit. Je resta quelques seconde à la regarder puis me décida a la porter pour l'allonger dans mon lit. Je la laissai pour aller chercher Astoria pour qu'elle soigne Gin'. Pourquoi Astoria en particulier me diriez-vous. Eh bien tous simplement car elle se dirige vers une carrière en médicomagie.

Je reveillais  le binôme de ma rousse. Elle me regardait inquiète, je ne réveillais que rarement en plein milieux de la nuit. 

- Ast', j'ai besoin de toi, c'est Ginny...

J'eu même pas le temps de finir ma phrase, que la petite serpentard sauta de son lit pour courir rejoindre la chambre de Ginny. Astoria sauta sur le lit de la rousse et la regarda d'un oeil critique pour me donner ensuite ses instruction. 

- Vas voir Hermione et demande lui du dictame, je sais qu'elle en a encore. Pendant ce temps, je vais chercher de quoi nettoyer ces plaies pour voir l'étendu des dégats.

Je ne me suis pas fait prier. Je sortis de la chambre et traversais le couloir et toqua à la porte de la chambre d'Hermione. J'ouvris la porte et m'avança vers le lit. Je fus d'abord étonner de voir Drago dans le lit de la brune, mais je m'approchais de la brune et lui secouais doucement l'épaule. Hermione ouvrit les yeux paniquée.

- Il me faut du dictame. Où est-ce qu'il est ?

Sans même tergiverser, elle sauta du lit et couru dans la salle de bain. Elle me donna un flacon et je couru dans la chambre de ma petite amie. Quand je revins, Astoria l'avait déjà nettoyé. Elle prit le flacon et elle mit des gouttes sur les plaies qui se refermèrent lentement mais surment. Heureusement qu'on était sorcier, sinon elles auraient mis des jours à se refermer.

Une fois qu'elle avait fini de mettre du dictame sur toute les plaies, elle poussa un soupire avant de se coucher à côté de ma rousse.

- Hey ! C'est ma place !

- Tu m'as réveillée, tu vas te coucher dans mon lit pendant que je dors ici. De toute façon, il faut que je la surveille.

Je partis en soufflant, je m'affalais sur le lit de la serpentard et m'endormi directement.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Léa- Voilà un chapitre un peu plus noir.

Lou- Oui, la vie n'est pas toujours rose...

Léa- On espère qu'il vous a plu quand même.

Last ChanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant