Chapitre 40 : oups c'est vrai elle est morte...

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Point de vue de Lize

À quelques jours près, cela faisait déjà deux mois que Théo avait subit le maléfice de l'Impero. Cette histoire avait fait la Une de la gazette quelques jours durant. J'entendais des patients de Sainte-Mangouste dire que c'était bien fait pour Théo, que c'était un retour à l'envoyeur. D'autres disaient que l'acte cette jeune femme était pardonnable au vu de toutes les horreurs  qu'elle avait vécue lors de la Bataille de Poudlard, mais que Théo n'avait rien mérité, qu'il était seul victime de la peur, la tristesse et la folie de cette fille.

Depuis que Neville m'avait donné son autorisation pour m'occuper de ses parents, Alice et Frank Londubat étaient mes patients prioritaires. Comme tous les jours, en ce matin de printemps je rendais visite au couple. Au début de leur thérapie, je les nourrissait, les lavait, leur parlais sans recevoir de réponse. Mais depuis quelques jours, ils avaient l'air de communiquer entre eux. Ils prenaient soin l'un de l'autre. Ils se nourrissaient et se lavaient tous seuls. C'était une énorme avancée! Je n'avais pas prévenue Neville, craignant une rechute de leur part. Ne voulant pas décevoir mon jeune ami, je ne lui avait alors rien dit. Mais ce matin, il s'est passé quelque chose de si important que je ne pus m'empêcher de transplané à la Citadelle comme Neville me l'avait dit: " En cas d'urgence, n'hésite pas à venir à la Citadelle. Je t'ai ouvert l'accès.".

Toute la bande d'amis étaient en train de déjeuner sur la terrasse, profitant de la douce chaleur printanière. En me voyant arriver en trombe, des visages inquiets me regardaient attendant que je dise quelque chose.

- Neville, il faut que je te parle!

Il m'emmena dans la cuisine et je lui expliqua la situation de ses parents sans lui raconter l'épisode de ce matin.

- Et qu'est-ce que t'amène? Il s'est passé quelque chose de mauvais? Ils vont mal? Ils sont...?

- Non, non, non! Neville! Ils ne sont pas morts. Il vont bien. Très bien même.

Il soupira de soulagement en apprenant que ses parents allaient bien.

- Ce matin en arrivant dans leur chambre, tes parents ont engagés la discussion avec moi. Ils m'ont dit nous savoir amis. Alors ils m'ont demandé que tu viennent leur rendre visite.

Une larme de joie coula sur la joue du brun. Mon regard se détourna de Neville et fixa Théo et tous les autres qui étaient rentrés discrètement pour écouter la discussion. J'aperçus que Neville n'était vraiment pas le seul a pleurer. Presque tous les autres étaient dans le même état que lui.
Sans comprendre ce qui m'arrivait, Neville me sauta dans les bras, me remerciant mille fois d'avoir sauvé ses parents.

- C'est Tatie Bella qui va pas être contente, lanca Drago, Oups c'est vrai... Elle est morte.

Tout le monde explosa de rire à sa remarque.

Avec Neville on s'apprêtait à partir pour Sainte-Mangouste quand je me rappelais que Frank et Alice avaient demander à ce que Pansy vienne aussi. Je lui dit. Elle nous suivit étonnée, mais sans rien dire.

Pendant le trajet de notre arrivée à Sainte-Mangouste jusqu'à la chambre des Londubat, j'entendais Pansy et Neville débattre sur la question " Pourquoi Pansy devait-elle venir?".
En ouvrant la porte de la chambre, on tomba sur un couple en train de danser une valse émise par la radio. Alice et Frank, les jeunes parents torturés à la folie avaient disparus. Là étaient juste un couple fou amoureux à qui la vie souriait.
Neville, Pansy et moi restions plantés dans l'entrée de la chambre, sans faore un bruit par peur de déranger les tourtereaux.
Quand le musique se termina, Alice et Frank se rendirent compte de notre présence. Ils me regardèrent d'abord, puis leurs regards restèrent bloqués sur leur fils.

- Neville, mumura Alice.

Personne ne fit un mouvement. Neville regarda sa mère, des larmes coulant de ses yeux.

- Vient par là fiston, s'exclama Frank en ouvrant les bras.

Neville y alla sans hésiter, vite rejoint par Alice. Celà faisait bien des années que le jeune Londubat avait perdu ses parents. Mais désormais, il les avait retrouvés.
Quand l'étreinte fut finie, Pansy pris la parole:

- C'est bien beau et mignon tout ça, mais je ne voit pas trop pourquoi je dois assister à vos retrouvailles. Sans vouloir te vexer Neville.

- Oh Pansy, comme tu as changé, dit Alice en mettant une main sur la joue de Pansy de manière maternelle.

- Excusez-moi Madame... Londubat si j'ai bien compris. Mais comment me connaissez-vous?

- Asseyez-vous tous, on doit vous dire quelque chose. Lize vous pouvez rester.

Tout le monde pris place sur une chaise et Frank entama son histoire :

- Dans le temps, j'avais une petite sur, je l'adorais, on était très proche et on partageait tout. Mais lorsqu'elle était en sixième année, elle a rencontré un Serpentard. Attention, je n'ai rien contre les Serpentard, mais celui là, je ne pouvais pas le voir en peinture. Je savais qu'il faisait de la magie noir. J'ai essayé de la prévenir, de la protéger, mais elle était aveuglée par l'amour. Quand elle eut 17 ans, elle partie de la maison. Elle est revenu deux ans plus tard avec un petit bébé dans les bras. Elle nous avoua qu'elle était devenu une mangemorte. Je décidais de couper les ponts avec elle, mais ma mère garda contact avec elle. Je savais que petite, ma nièce jouait avec son cousin chez ma mère, je ne pouvais pas les en empêcher, je ne voulais pas. Elle n'était pas responsable de la noirceur de ses parents.

- Sa soeur s'appelait Jean Londubat et son mari à elle s'appelait Scott, Scott Parkinson.

Je me tournais choquée vers Neville. Alors c'était de là que venait la photo, mais une question me trottait toujours dans la tête. Pourquoi est-ce qu'on ne se souvenait de rien ? Je leur posais la question.

- Si j'ai bien compris ce que nous racontait Augusta, elle vous a ôté vos souvenir car vous deveniez inséparables au point de même plus passer deux jours sans faire de crise pour vous voir. Donc pour vous protégez enfant et à Poudlard.

Moi qui me pensais seule depuis l'arrestation de mes parents que je considérais comme mort, je découvre que j'ai un oncle, une tante, une grand-mère et un cousin que j'adorais déjà avant qu'on apprenne cette révélation.

Cette année a été forte en rebondissement, mais je ne regrettais absolument pas.

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