Thank you for the venom [Frerard]

PDV DE FRANK

Je commence à jouer. Seulement pour moi, ou...peu être pour lui aussi finalement. Non il faut que j'arrête de penser à lui!
Je me concentre à nouveaux sur la chanson. Elle n'a pas encore de titre, ni de parole. J'ai quelque phrases qui me passe par la tête, je les notes dans un carnet comme brouillon.

"I'd end my days with you in a hail of bullets
I'm trying, I'm trying
To let you know just how much you mean to me"

"You don't believe in God
I don't believe in luck
They don't believe in us
But I believe we're the enemy"

Je continue de jouer et chantonne les premières paroles sur ce rythm. Puis d'autre phrase me viennent.
Je prend une nouvelle page de mon carnet et commence à écrit cette chanson.
"Hand in mine, into your icy blues
And then I'd say to you we could take to the highway" je chante ces paroles de plus en plus fort
"With this trunk of ammunition too"
puis je reprends avec les premiers paroles
"I'd end my days with you in a hail of bullets

I'm trying, I'm trying

To let you know just how much you mean to me"

Je m'arrête de temps en temps pour écrire les paroles sur mon carnet.
Je continue alors pendant une heure jusqu'à avoir une chanson complète. Je n'ai toujours pas de titre et je ne sais pas de qui je parle mais j'aime bien cette chanson.
Il est midi passé et ma mère ne viens pas me chercher pour manger. Elle viens toujours me chercher, alors je descend et me dirige vers le salon. Personne. Je vais voir dans la salle à manger. Toujours rien. En allant vers le frigo Je trouve une note. Une note de ma mère qui dit: "Nous sommes partit pour une semaine. Tu as suffisamment d'argent sur la table et de nourriture dans le frigo, pour que tout se passe bien. Désolée de partir comme ça. je t'aime, maman."

Elle a déjà fait ça plusieurs fois, mais jamais sans me prévenir, ou dans un endroit que je connais à peine, comme cette ville. Je pense que je vais y arriver. Je reprend les cours lundi, et nous sommes samedi aujourd'hui.

Je vais allé me perdre un peu dans le quartier, peu être que le gentil Way viendras encore me sauver la mise. Ou peu être que je partirais si loin, que je n'aurais plus à rentrer chez moi. Dans cette maison déjà pleine de bouteille vide et de cette odeur de tabac. J'ai déjà un sac tout près avec tout l'argent que ma mère m'a donnée, une veste et les dernières affaires de mon père que je garde en souvenir. Ce sac est près depuis quelque mois déjà. Je prend aussi ma guitare.
J'attrape un morceau de pain et une tranche de jambon, que je trouve dans le frigo. J'attrape mes clefs et sort de chez moi, je ne compte pas revenir avant un moment. Je croise le frère de Gérard. Il me fait un signe de la main et je lui répond d'un signe de la tête.

Je marche quelque mètre et je sent une main m'attraper le bras. Je me retourne et vois à nouveaux le plus jeune des Way.

-Salut, je suis Michael. Mais tu peux m'appeler Mikey. Dit-il un grand sourire sur le visage.

-Heu...salut. Je suis Frank. Dis-je, encore un peu effrayés de la manière dont il m'a pris le bras.

-Ho pardon, je t'ai peu être fait peur. Je voulais juste me présenter et t'apporter ça.
Il me tend une boîte, avec ce qui semble être des cookie à l'intérieur.

Je le remercie et me retourne pour partir. Cette fois il ne me retiens pas et me dit aurevoir.
Je marche pendent une heure environ avant de me retrouver devant un petit lac. Je me pose sous un arbre et sort ma guitare pour rejouer la chanson que j'avais écrite la veille.