La louve aux yeux myosotis

Chapitre 6

Au fil des mois qui s'écoulèrent plusieurs événements se produisirent.

Tout d'abord l'intrusion de Sirius dans la salle Commune des Gryffondors ainsi que son attaque contre le portrait de la Grosse Dame mais phénomène plus étrange l’apparition du nom de Pettigrow sur la carte des maraudeur que possédait Potter.

Remus m'avait évidemment parlé de cette carte ainsi que des maraudeurs et je savais également qui était le gardien du secret des Potter.

Alors c'est en cette pleine Lune que j'attendais Remus au bord du Lac Noire.

Perdue dans mes pensées je ne vis pas des silhouettes se diriger vers le saule cogneur et y entrer mais ce fût quelques minutes après lorsque je me décidais à bouger que je vis ces mêmes silhouettes en sortir.

Je m'avancais quelques peu pour essayer de découvrir leur identité.

Je reconnus Sirius, Rogue et le trio d'or mais également Remus !

Remus !? Mais que faisait il là ? La pleine Lune avait commencé depuis déjà quelques minutes et il ne s’était toujours pas transformé !

Ce qui voulait dire qu'il allait se transformer et ne plus rien contrôler au risque de blesser les autres !

Je finissais à peine de penser ceci que sa transformation commença. Ni une ni deux je me mis à courir.

Je courus aussi vite que je pus pour empêcher un bain de sang et lorsque je me retrouvais plus qu'a 20 mètres Remus poussa un long hurlement signe que sa transformation était maintenant terminé.

J'accelrais ma foulée et au moment où il allait sauter sur Rogue essayant de protéger le trio je sautais sur Remus en plein dans les côtes et celui-ci roula au sol.

Je me positionnais dos à Rogue afin de les protéger du mieux que je pouvais.

Remus se releva péniblement et sans même que je n'ai eu le temps d'esquisser le moindre geste, il se jeta sur moi toutes griffes dehors.

Il me lacera l’épaule droite.

Je voulus riposter mais mes coups de pattes n’étant pas assez puissants et rapides les esquivait sans problème.

Notre combat dura quelques minutes durant lesquels il menait le combat.

Mon pelage habituellement blanc était maintenant rouge sang et es forces disparaissaient petit à petit.

Finalement certainement à bout de patience, Remus me fit basculer sur le dos et encra ses grifes profondément dans mes épaules avant de me lacerer le ventre de coups de pattes arrières.

Mon corps n’était que douleur et je voyais des points noirs apparaître dans mon champ de vision.

Il allait me porter le coup de grâce quand il me regarda enfin dans les yeux ce qu'il n'avait encore pas fait.

Il sembla enfin se rendre compte de qui il attaquait puisqu'il me relacha immédiatement.

Je pris appuis sur mes pattes afin de lui faire face même si je savais que je ne tiendrais pas longtemps dans cette position néanmoins mon sang continuait de couler à flot imbibant ma fourrure de sang.

Mon sang s'écoulait à flot et bientôt une tâche sombre apparu sous moi.

Sa voix résonna alors dans ma tête.

-Ce … c'est moi qui ai fait ça ?

Je ne répondis pas tout de suite mais voyant sa culpabilité dans son regard je préférerais mentir sur mon état.

-Ce … ce n’est … rien … Partez ...

Parler même mentalement m’avais demandé un effort considérable.

Il sembla dubitatif sur la manière à suivre.

-Partez Remus maintenant !

Il finit enfin par partir la queue et les oreilles basses.

Je m'affalais par terre à bout de force. Je ne sentais plus rien.

Je savais que Rogue et les autres était encore là mais je n’avais plus la force de rien. Mon heure avait peut être finalement sonné ...

Je pu néanmoins sentir une présence dans ma tête mais à bout de forces je la laissais entrer.

Je ne sus ce qu'elle vit mais peu après je sentis une présence à côté de moi ainsi que des voix mais elles étaient loins extrêmement loin.

J'avais envie de me laisser porter par le vide qui m'entourais pour ne pas ressentir la douleur que j'eprouvais en ce moment mais une force me retenais à la vie ou plus précisément une odeur.

Une odeur que ma louve avait assimilé comme étant son compagnon.

Une partie de moi avait envie de se laisser dériver tandis que l’autre voulait se battre et aller vers cette force qui me maintenait à demi consciente.

Je choisis néanmoins de me battre. Après tout j'ai encore une prophétie à réaliser et un compagnon à découvrir…

L'odeur me tirait vers la lumière tandis que j'avais l’impression que les ténèbres m'engloutissaient de plus en plus.

À bout de force je faillis abandonner mais je perçus une voix dans ma tête.

Même si celle-ci paraissait loin je me battus pour la suivre. La voix et l'odeur me tiraient toutes deux vers la lumière et c'est ce qui me permis de refaire surface.

Je papillonais légèrement des paupières pour me retrouver face à un regard onyx d’où percait une pointe d’inquiétude.

Je pu également entendre un léger soupir de soulagement avant de sentir une présence dans ma tête.

-Miss Greyback ? Vous m'entendez ?

-Professeur … Rogue …

Dites moi que ce n’était pas lui !? Ma louve n'avait pas pu le choisir lui comme compagnon !

-C'est moi miss ... gardez vos forces Potter est allé chercher Mme Pomfresh et Dumbledore. Ils en mettent du temps …

Je le vis alors faire apparaître son patronus auquel il «parla» puis celui-ci partit chercher Pomfresh.

-Professeur … comment … faire ?

-Le patronus ? Il me semble que vous savez déjà en faire un n'est ce pas ?

-Le mien …

-Le vôtre ? Je ne le connais pas miss.

Il ne comprenait décidément rien. Je décidais d’essayer de faire une phrase plus compréhensible même si cela m'utilisais des forces.

-Le mien … est une … biche …

-Une biche !?

Il n’eût pas le temps de me poser d’autres questions puisque Pomfresh arriva mais le regard qu'il me lança signifiait que cette discussion n’était pas terminé.

Je le sentis se retirer de mon esprit et sans comprendre comment je me retrouvais à nager dans un océan de ténèbres.

Je m’étais sans m'en rendre compte accrochée à sa présence comme à une bouée et sa disparition m'avais ainsi fait sombrer plus loin que je n'y avait été.

Je le sentis se réintroduire dans mon esprit mais c’était trop tard. J’étais déjà trop loin.

Je replongeais alors dans l’inconscience.