Pardonne-nous nos erreurs, Produit par nos vices les plus déplorables

Chapitre 5

Plaqué contre le mur du salon, Armin tentait tant bien que mal de se concentrer sur le baiser que lui offrait l'Ackerman. La tâche étant bien plus ardu qu'il n'y parait... La peau de ses mains rugueuses explorait cette nouvelle peau, et n'épargnait aucune cellule qui constituait son épiderme. Son toucher, son odeur, la douceur de ces cheveux ou bien même l'étincelle qu'il décelait dans ses iris ne l'aidait à se tempérer. Au contraire, chaque geste, chaque respiration qui ricochait sur sa peau lui faisait perdre la tête. Il n'avait plus la notion du temps ou de l'espace, du bien ou du mal. Tout ce qu'il savait en cet instant précis, c'est qu'il ne voudrait pour rien au monde arrêter ce moment. Cet homme même qui fait tourner la tête de bien des hommes et des femmes, cet homme à la beauté prodigieuse, idyllique, sensationnel, envoûtante ... Tout ces mots étant insuffisant pour définir le magnétisme de cette personne. Et cette personne précise, aussi incroyable soit elle, s'intéressait à lui. Comment ? Pourquoi ? Ce n'était pas le plus important pour le moment.

Complètement ensorceler par ces caresses, il n'avait pas encore percuté que Rivaille le portait jusqu'à son lit. Une fois allongé sur cette surface, Rivaille se redressa le minimum possible pour ne pas perdre ce contact si plaisant. Une fois son haut enlever, il se jeta à nouveau sur la mâchoire du blond avant d'aborder la peau réceptive de son cou. Il ne s'était donc pas trompé, Armin était très sensible au toucher, gémissant, se tortillant dans tout les sens aux moindres de ces actes. Voir une telle beauté se donner entièrement à lui sans aucune retenue malgré son naturel timide l'excita bien plus qu'il ne l'aurait cru. Il avait tellement de chance, il voulait prendre le temps de découvrir chaque courbe de ce corps éclatant de beauté. Pratiquement pas de graisse, son enveloppe svelte laissait entrevoir un début de musculation. Il avait l'air si fragile, si innocent que Rivaille prévu de faire encore plus attention à son plaisir qu'au sien.

Prenant conscience que son futur amant remontait son haut, il l'aida en enlevant ces bras pour finalement jeter ce bout de tissu contraignant. Réalisant qu'il prenait de plus en plus d'initiative, il le regarda d'un air vorace laissant ses lèvres composer un sourire légèrement déformer par le désir. Ces doigts se dirigèrent gracieusement vers le postérieure d'Armin qui laissa échapper un petit cri de surprise. Voilà une bonne quinzaine de minutes qu'ils se caressait tout en prenant soin d'épargner leurs parties intimes, il ne s'attendait donc pas à ce que cette étape soit si facile à franchir pour Rivaille, alors que lui appréhendait grandement ce moment. Il a d'ailleurs dû s'apercevoir de son trouble puisque quelques secondes après ce moment de doute, il se pencha à son oreille pour chuchoter :

- T'es magnifique ... Ne sois pas timide, dévoile-toi à moi, je ne te ferai aucun mal.

Il senti le contact de sa main sur la sienne. Subjugué par le regard félin et joueur de Rivaille, il ne distingua pas la destination finale qu'il lui communiquait. Ses yeux brillant de malice ainsi que son sourire auraient pourtant pu lui indiquer quel était ses intentions. Néanmoins, il ne se sentait plus capable de réfléchir, de raisonner. Alors quand il sentit sa main bloquée entre celui de Rivaille et son sexe tendu à travers son pantalon, il laissa son désir prendre part à tout son être, embrumer par les hormones que sécrétait son corps. Il commença dès lors de long va et viens timides, et un peu maladroit sur les bords, désireux de le satisfaire.

D'avoir l'opportunité de le voir ainsi, assis sur ses hanches torses nu, il pu visualiser pour la première fois sa peau claire et soyeuse encadrer parfaitement toutes les arabesques dû à sa musculature imposante. Il n'avait au grand jamais vu un homme avec un air aussi invulnérable et intouchable que lui. Comment ne pas se sentir protéger, entourer de ce corps puissant et ferme ? Une sensation de bien-être, d'accomplissement s'engageât sinueusement en lui. Sa coupe undercut laissait un rideau de cheveux retomber sur son visage, ajoutant un côté encore plus sensuel par les ombres qu'elles créaient sur ces yeux, laissant entrevoir ces yeux mi-clos bien trop concentrer sur la vague de plaisir qui l'engloutissait. S'en fu bien trop pour Armin quand il se mordit la lèvre inférieure. Ce tableau représentant la luxure à l'était pure n'aurait pu laisser personne de marbre. Il le retourna soudainement, ne sachant d'où lui venait cet élan de passion et de confiance en lui et en ces capacités à plaire à un homme.