Coffee (Rédaction En Pause)

Suite.

Cette nuit là, on s'endort presque aussitôt.
Seul Ichijo s'éveillait de temps en temps pour s'assurer qu'il n'y avait personne dehors.

Le lendemain, je me réveille en premier.
Il dormait sur le canapé du salon.

Je reprends mon ordinateur, et me rend sur les réseaux sociaux.
La clé USB qu'on a récupéré contenait des vidéos compromettantes, enfin, c'est ce que disait notre informateur.

J'attendais le réveil d'Ichijo pour regarder ce qu'il y avait à l'intérieur.

Il se réveilla peu après.
On mangea rapidement, sans se dire un mot, mais il me souriait chaque fois que nos regards se croisaient.

Depuis quelques temps, il est devenu super sympa avec moi, va savoir pourquoi.

Après avoir fini de manger, et tout le rituel du matin, on s'assoit enfin sur le lit, l'ordinateur sur mes cuisses.

J'y connecte alors la clé USB.
On attend le long chargement, tous les deux avec un mélange d'impatience et d'excitation.

Quand le chargement prend fin, on ouvre le seul dossier qu'il contenait.

À l'intérieur, il y avait au moins une quinzaine de vidéos, qui duraient toutes pas moins de 24 minutes.

On ouvre la première vidéo.

Et là, ce fut un choque.
Elle était composée de filles qui se faisaient torturées, frappées, violées, et j'en passe.

Je ne voulais plus regarder, donc je cachais mon visage dans le creux du cou d'Ichijo.

Lui, il continuait de les regarder avec une certaine haine dans les yeux.

Il posa une main sur l'arrière de ma tête pour m'empêcher de regarder.

Ce fut long.
Des cris féminines se faisaient entendre, des gémissements aussi, et d'autres formes de plaintes encore plus déplaisantes.

Après un long moment, ce fut terminé.
Il éteignit l'ordinateur et rangea la clé.
Puis, il me fit signe de relever la tête.

"-Alors?...

  -Tu n'as pas vu le plus choquant. Autour des filles, il y avait des vieillards.
Parmi eux, il y avait Sakibara.

-Quoi!? Mais il faut aller le rendre à la police alors! Et puis basta.

-Non.

-Pourquoi?

-Si on garde ça avec nous, on pourra faire du chantage à Sakibara.

-Ouais mais il va se venger aussi.
Et je ne pense pas qu'on fasse le poids contre sa fortune et ses relations.

Il me fit une pichenette sur le front.

-Idiot.
C'est justement pour nous protéger de lui.
Si on a ça, on sera protéger."

Il fut décider qu'on garderait la clé.

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Deux semaines passèrent après ça.
Durant ces deux semaines, on travaillait chacun de notre côté.

Ça pourrait laisser croire qu'on avait oublié ce qui c'était passé.

Oui, peut être avons-nous quelques peu délaissé cette affaire.

De mon côté, c'était surtout parce que j'ai eu une promotion, à cause de la prise de retraite de mon supérieur.

Ichijo, je ne savais pas très bien.
On ne se voyait plus à l'heure du déjeuner, ni à la fin de la journée.