Chapitre 2

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Après avoir été trainée dans des escaliers raides, les gardes me balancent dans une cellule froide, sale et humide.

Je n'ai à peine le temps de m'y accoutumer que j'entends des voix se disputer, celle du Roi et celle du Prince Legolas.

- Qu'est ce qui vous a pris de frapper cette femme ? Demande Legolas d'un ton dur.

- Elle m'a poussé à bout et elle le méritait vu son insolence envers son Roi. Elle ne doit pas se mesurer à moi et doit savoir où se trouve sa place. Répond Thranduil sur le même ton.

- Et où se trouve sa place ? Interroge durement le Prince.

Le Roi se mit à ricaner d'un rire mauvais.

- Tu l'aimes n'est ce pas ? Demande le Roi à son fils.

J'ai un hoquet de surprise à l'entente de cette question. Puis il continu.

- Tu le sais autant que moi que cette fille ne mérite rien d'autre que de mourir dans d'atroces souffrances.

- Que racontez vous père, vous l'avez banni elle et toute sa famille et par la même occasion gâché toute sa vie. Tout ça car sa mère avait déserté une bataille pour mettre en sécurité sa famille.

- Je sais que ça t'as fais du mal de ne plus la voir pendant ton enfance mais je ne pouvais pas laisser passer ça, si je ne les avais pas puni pour montrer l'exemple d'autres auraient faits la même chose. Comprends moi mon fils, en tant que Roi je me dois d'être dur et ferme peu importe les circonstances.

Après avoir entendu ceci je décide de ne plus les espionner et d'attendre. Durant ce temps je regarde le petit bout de bois qui était dans ma poche et je pense à ma famille.

Qu'allaient-ils penser de moi, j'avais échoué.

Cela fait déjà longtemps que je suis enfermée sans nouvelles, ils doivent se demander ce qu'ils vont faire de moi.

Tout d'un coup j'entends quelqu'un descendre les escaliers, c'est Legolas. Il passe devant ma cellule en m'ignorant, je l'interromps.

- Qu'en est t'il de mon sort ? Je lui demande.

Il se retourne et vient se poster en face de moi tout en me regardant inquiet.

- Mon père veut vous faire exécuter mais j'essaie de lui en dissuader.

- Pourquoi feriez vous cela alors que j'étais sur le point de vous tuer ?

- Ce que mon père a fait à votre famille est intolérable, je pense que j'aurais fais la même chose que vous. Il me répond d'un air compréhensif. Et puis vous ne l'auriez pas fais, vous ne m'auriez pas tué. Il me sourit. 

Je répond à son sourire et lui fais un signe de la main alors qu'il s'en va.

Quelques heures plus tard il revient me chercher pour me faire passer devant le jugement de son père.

Lorsque nous arrivons dans la salle du trône Thranduil se tient debout. Arrivant devant lui je suis surprise de ne pas avoir étais mise à genoux par un garde.

Le Roi me regarde perplexe puis regarde son fils qui lui fait un signe de tête.

- Je vais vous donner deux choix. Me dit il sévèrement.

- Soit je vous fais exécuter ce qui m'arrangerai mais mon fils m'a conseillé de vous donner un second choix. Vous devrez vous battre pour moi, dans mon armée, bien entendu Legolas vous surveillera le temps que vous vous adaptiez. 

Je comprends que si je reste en vie et que je gagne sa confiance je pourrais peut être le faire changer d'avis pour qu'il aide ma famille. Après avoir pris une grande inspiration et quelques secondes de réflexion je lui réponds.

- J'accepte de faire parti de votre armée et de me battre pour vous. Je lui annonce.

Il fronce les sourcils, espérant bien que je refuserai.

- Très bien, Legolas emmène la. Dit-il. 

Il m'attrape le bras et m'emmène vers un long couloir où se trouve de nombreuses portes de chaque cotés. Il s'arrête devant l'une d'entre elles et me lâche pour pouvoir l'ouvrir. Une fois la porte ouverte il me fait entrer dans la pièce. 

- Ceci sont vos appartements. M'informe t-il.

Je regarde et analyse la pièce, la décoration ainsi que les meubles.

Soudain je sens mon cœur se serrer reconnaissant la chambre qui m'appartenait quand je vivais encore au Royaume du Seigneur Thranduil.

Quand j'entends les pas de Legolas s'éloigner je me retourne et cours vers lui avant de le prendre dans mes bras et de l'enlacer.

- Je vous en supplie Legolas pardonnez moi, je n'étais pas moi même quand je vous ai attaqué. Je l'implore en pleurant.

- Bien-sûr que vous êtes pardonnée Laïka, nous sommes et nous resterons amis. Meilleurs amis. Dit-il en serrant les dents.

- Je n'ai jamais voulu ça, nous étions si heureux lorsque nous n'étions que des enfants innocents. Je continue.

Il se retourne et à la vue de mes larmes il pose délicatement sa main sur ma joue gauche pour les essuyer.

- Comment avez vous eu ces cicatrices ? Me demande t-il.

- Je n'ai pas eu une enfance facile. Je lui réponds.

Il fait glisser sa main de ma joue jusqu'à ma taille, par la suite il pose également son autre main sur ma taille. Nos visages sont proches, mes yeux sont braqués dans ses magnifiques prunelles bleues. On se rapproche de plus en plus, ses yeux me fixent, quand soudain son regard descend sur mes lèvres. Elles allaient bientôt rentrer en contact quand quelqu'un toqua à la porte. 

Nous nous séparons instantanément gênés l'un comme l'autre. Un homme entre dans la pièce en faisant une révérence.

- Mademoiselle, le Seigneur Thranduil vous demande mon Prince.

Legolas fait un signe de tête et le garde s'en va.

- Excusez moi mais il faut que je m'en aille, je vous souhaites une bonne continuation Dame Laïka. Me déclare t-il en m'embrassant le front avant de partir de la chambre.

Qu'allais je faire pour patienter, ça allait être long d'obtenir la confiance du Roi. Et ce qui allait être également dur, ce serait de garder une certaine distance avec le Prince.

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Bonne continuation !


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