Tout commença lors d'une bataille à la fin du deuxième âge entre les Elfes de la Forêt Noire et une armée d'Orques. Tandis que le Roi Thranduil avait fait cacher son jeune fils et motivait ses rangs. Une jeune Elfe qui était enceinte dû faire ses a...
Legolas et moi nous mettons les lembas et d'autres ressources dans les barques. Il explique à Pippin et Merry qu'une seule bouchée peut remplir l'estomac d'un adulte.
Les Hobbits acquiescent et une fois Legolas au loin, Merry demande à Pippin combien en avait-il mangé. Celui-ci lui répond quatre, à l'entente de sa réponse je pouffe de rire, ils comprennent la raison de mon rire et sourient également.
Nous montons dans les barques et commençons à partir. Nous sommes trop nombreux par rapport aux nombres de bateaux, c'est pour ceci que je doit monter avec Legolas et Gimli, car le Prince et moi ne pesons pas grand chose. Je commence a ramer puisque je me trouve au centre de la barque.
Après pas mal de temps dans la barque, je me mets à penser à Thalion. Gimli se met à parler.
-Lors de ce départ j'ai reçu ma pire blessure car j'ai jeté un ultime regard sur ce qu'il y a de plus beau, dorénavant je ne parlerai plus de beauté si ce n'est du cadeau qu'elle m'a offert. Jai un léger sourire sur mon visage car cela est rare de voir un Nain dans cet état.
-Quel était ce cadeau ? Demande Legolas.
-J'ai osé lui demander un cheveu de sa belle chevelure doré, elle m'en a donné trois.
Etant au centre du bateau entre l'Elfe et Gimli, quand il nous dit le cadeau qu'il avait reçu je me retourne vers Legolas et je suis surprise de le voir souriant. Depuis que je suis au service du Seigneur Thranduil je ne l'avais jamais vu rire ni même sourire excepté la fois où il m'avait trainé de force au centre de la salle de bal pour danser avec moi.
Plus tard, tout me parais trop calme et je ne suis pas la seule personne que ça a interpellé, il y a aussi Aragorn et Legolas.
Soudainement je crois discerner un mouvement rapide et lourd sur la rive Ouest.
Nous nous arrêtons sur le bord pour nous reposer à la tomber de la nuit.
Le lendemain l'ambiance est quelque peu tendue, je n'ose donc pas parler ne comprenant pas pourquoi une telle atmosphère.
Nous continuons notre route sur le fleuve. Je suis percutée par la beauté d'énormes statues de l'Argonath, elle représente les Rois Isildur et Anarion magnifiquement sculptés dans la montagne et qui sont séparés par le fleuve.
En voyant la cascade au loin nous décidons de nous arrêter sur la rive. Nous avons préparé un feu et nos couvertures pour nous reposer jusqu'à la tomber de la nuit comme l'a annoncé Aragorn.
Alors qu'ils parlent du chemin que nous devons encore parcourir, j'entends Legolas mettre en garde Aragorn de la rive Ouest.
Je me suis assise sur un rebord en hauteur de la rive et plonge mes pieds dans la rivière. Je lève légèrement les mains pour que personne ne me remarque et fais agiter l'eau.
Brusquement j'entends le hululement d'une chouette, je regarde vers le ciel et vois une chouette me foncer dessus. Je tends mon bras et elle se pose dessus, je me relève rapidement, mets mes chaussures et sous le regard curieux de la Communauté pars vers la forêt.
Une fois assez loin de mes compagnons, je m'arrête.
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-°Mais que fais tu ici Maeglin ?° Je lui demande furieuse, et avant qu'elle ne puisse répondre je continue.
-°Tu étais censée venir quand j'aurai besoin de toi, ils t'ont sûrement tous vu. Comment vais-je leurs expliquer ça ?°
-°Je suis désolée mais je devais te voir.°
-°Pourquoi ça ?° Je lui demande septique.
-°Thalion m'a prévenu que tu étais blessée en arrivant en Lothlórien, je voulais m'assurer que tu allais mieux.°
-°Les nouvelles se font vite, il est gentil, tu le trouve comment ?°
-°Pour un ours il est plutôt agréable et drôle.°
-°Merci comment dois-je le prendre ?°
-°Toi c'est différent.° Je rigole en lui caressant la tête, elle hulule en se frottant à ma main.
-°Je suis désolée de t'avoir crié dessus mais tu comprends si ils découvrent pour moi ce serait une catastrophe.° La chouette secoue la tête et s'envole.
Je rejoins les autres et comme je m'y attends ils me regardent tous. Je suis extrêmement gênée et sans rien dire je m'assois sur ma couverture, ils ne me lâchent pas du regard. Je m'impatiente.
-Qui à t'il ? Dis je sèchement.
Ils tournent tous la tête sauf Boromir, qui me fixe.
-C'est étrange de voir une chouette dans cet endroit déserté par toute forme de vie animale. Me dit-il avec un ton supérieur.
Tous nous regardent et l'intention est de nouveau sur moi, ce que je ne supporte pas, je lui lance un regard mauvais.
-Il faut croire que vous vous êtes mal renseigné car ceci est la preuve qu'il y a encore de la vie dans ces contrées. Je lui crache avec un ton énervé.
Tout le monde est choqué de ma répartie alors si silencieuse et discrète habituellement. Il ricane.
-Je crois avoir trouvé un point sensible de notre chère amie Laïka. Je me lève précipitamment et m'avance vers lui.
-Je vous conseil de ne pas me provoquer, et je ne suis pas votre amie. Sentant l'atmosphère devenir électrique, Legolas et Aragorn se font signe de la tête et nous séparent.
Legolas m'emmène dans les bois tandis qu'Aragorn hurle littéralement sur l'homme. L'Elfe me fait asseoir par terre et s'assoit en face de moi. Je recroqueville mes jambes contre ma poitrine et pose ma tête dans mes bras.
Il m'attrape les mains et je relève la tête, j'ai des larmes qui coulent sur mes joues, moi qui ne voulais pas paraître faible me sens bien embarrassée. Il comprends alors ma gène.
-Allez y pleurez, je ne le dirai à personne. Je le regarde dans les yeux et le prends dans mes bras, surprit, il referme ses bras sur moi au bout de quelques secondes d'hésitation.
Je me mets a pleurer à chaudes larmes. Ce fardeau est bien trop lourd à garder secret, je pourrai peut-être lui en parler mais je ne veux pas l'impliquer là dedans.
Depuis le début de l'aventure j'ai eu l'impression que l'on s'était rapprochés et le fait d'être contre lui, ses bras autour de moi je me sens en sécurité et c'est très agréable.
Après m'être calmée nous nous relevons et nous revenons au camp où la plupart se repose. Aragorn me regarde comme pour me demander si ça va mieux, je lui fais signe de la tête pour acquiescer. Je vais me reposer en me couchant sur ma couette faisant face à l'Elfe qui me regarde également avec un léger sourire réconfortant jusqu'à l'heure de partir.
