Une histoire derrière le dessin.
~ L'acrobate ( Jikook )
『 un cirque, un spectacle, un balancier
~ Roadtrip ( Yoonmin )
『 la peur de briller d'une étoile
~ Tatouage ( Taemin )
『 un ange triste et tatoueur
~ Trajet ( Yoonseok )
『 se rév...
Les micros devenaient des fusils et les instruments des canons. Leur voix étaient une arme et leurs notes des balles.
Les impacts de balles sur les murs de la ville étaient semblables aux traces que leurs paroles laissaient à travers les oreilles de ceux qui les écoutaient.
Chaque soir, chaque nuit, le même café, la même cave clandestine. Malgré l'interdiction, malgré le couvre-feu, de nombreuses personnes venaient les écouter en secret, capturer un peu de la liberté qui leur avait été volée à coup de balles et de fusils.
« Si la liberté me donnait des ailes, je t'emmènerait là où on peut parler, là où on peut aimer, là où on peut vivre. Je t'emmènerais et tu volerais avec moi, loin de la guerre et des assauts. »
Sa voix mélodieuse résonnait contre les murs de la cave, et la guitare se taisait à ce moment là, laissant place à une autre voix, plus dure, plus sure, plus rapide.
« Les seuls assauts que tu connaîtras seront ceux de mes bras pour t'enlacer, Les seuls bruits de canon que tu connaîtras seront ceux de ton coeur dans ta poitrine. La seule guerre que tu connaîtras sera celle que je mènerais pour que tu m'aimes. »
Tout s'accélérait, les instruments, leurs voix, les faibles ampoules se balançaient et la lumière orangée courait sur les maigres rideaux rouges et sur les planches de bois usé de l'estrade.
Les notes se confondaient avec les quelques balles qui sifflaient dehors.
À chaque minute, à chaque seconde, ils craignaient d'entendre les bottes claquer et les soldats arriver. Mais ils continuaient de chanter, ils continuaient de raviver la flamme de la liberté qui, trop souvent, avait été tué par Les balles des milices.
La voix mélodieuse se rependait alors dans le sous sol du café et il entoura le micro de ses doigts, rapprochant ses lèvres, venant murmurer quelques paroles, espérant qu'elles les délivreraient.
« alors... les fusils et les grenades seront remplacés par des baisers et la liberté aura eut raison d'eux.... »
Sa douce voix s'éteignit sous les applaudissements se faisait le plus discret possible, de ceux qui comme eux voulaient s'envoler.
Les mêmes paroles s'échappaient chaque soir d'entre leurs lèvres et malgré la peur, malgré tout ce qu'il y avait autour, ils continuaient.
« Les balles sifflent et je me rapproche. Les grenades explosent et tu m'embrasses. Les bombes... - Main sur la tête a plat ventre ! »
La voix d'un voleur de liberté avait crié, déchirant la mélodie harmonieuse des Armes de leur voix.
Des fusils étaient pointés vers eux, prêt à leur ôter la vie comme ils leur avaient ôter la liberté. Les bottes cirées claquaient contre le bois de l'estrade et leurs cris, leurs ordres se cognaient contre les murs de pierre de la cave.
« Toi ! Le châtain ! Lève toi ! C'est toi Park Jimin ? Répond ! »
Il lui avait hurlé ces mots comme Jimin hurlait le nom de liberté. Comment le faire alors qu'une arme était contre lui.
« Min Yoongi c'est Ca ? De la meme espece que ce Park ... De la pourriture... Le déchet de la société ... Allez emmenez les »
La mort toujours à quelque centimètres, ils avancèrent, résigné à trouver la liberté dont ils parlaient. Mais dans un autre monde.
Les poings liés, assis sur une banquette de bois entre des murs de pierres grises, ils s'envolèrent une dernière fois et transformèrent à leur manière les balles des soldats en baiser.
Les mains serées par une corde trop rêche, les poings fermés contre un poteau de bois, le soleil venait s'écraser sur leur visage, couvrant leur peau d'un voile doré pour la dernière fois. Leurs yeux étaient ancrés dans ceux de l'autre, voulant regarder la mort en face, sans bandeau ni artifice.
Les fusils chargés sur l'épaule, le canon de l'arme pointé vers eux.
« Si la liberté me donnait des ailes, je t'emmènerait là où on peut parler, là où on peut aimer, là où on peut...»
____________________________ Inspiré ( mais trrrrrrrrrres adapté, romancé et beaucoup moins dur ) du quotidien des personnes au temps des dictatures en Amérique du Sud, notamment sous Pinochet.
J'espère que même si c'est un simple OS comme il y en a des centaines, il vous aura un peu ouvert les yeux sur une partie de l'Histoire du XXéme siècle qu'on étudie peu en France.
L'idée de transposer ce fanart à ce climat m'est venu en regardant.... Tintin. Non j'ai pas honte. Tintin et les picaros en dessin animé plus exactement.
Et vous savez quoi ? J'en ai rien à foutre.
Bref il devait sortir plus tôt mais j'ai préféré chercher mon dogi ( ce qu'on porte au karaté parce que NON Ca s'appelle pas un kimono ) et aussi je voulais faire plusieurs update d'un coup.
Bref j'espère que vous avez aimé, je suis pas fière mais j'aime bien les "paroles" que j'ai écrites.
Comme d'hab commentaires c'est adoooorable, et surtout des demandes de ship ! J'ai fais les comptes et je dois surtout sortir des Namjin et ceux avec Hobie.
Bref je vous aime
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