Chap. 1 Retrouvailles

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Et oui, ça fait pas mal de temps que j'ai pas publié ! Mais me revoilà enfin pour une nouvelle fic ! Je sais pas que c'est pas forcément celle que vous attendiez de la liste que je vous avais proposé, mais vous inquiétez pas, les autres arrivent juste après ! Bonne lecture !
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Chap. 1 Retrouvailles

[Kagami]
La porte d'entrée claqua brutalement, m'arrachant un sursaut d'anticipation. Je ne pris cependant pas la peine de me lever de mon canapé, ni d'étreindre la télévision.
Quelques pas résonnèrent dans l'appartement, puis un corps s'abattit lourdement à mes côtés, compressant les coussins et abaissant fortement l'assise. Un bras frais passa autour de mes épaules et une main saisit la télécommande pour arrêter le programme idiot captant faussement mon attention ; je l'empêchai d'étreindre et grognai.
"J'aurais pu venir te chercher.
-Pour quoi faire ?"
Je soupirai bruyamment.
"Ça fait trois mois qu'on s'est pas vu, Daiki. Tu peux comprendre que j'ai envie de te voir, non ?"
L'homme haussa les épaules, les laissant retomber durement.
"Qu'est-ce que ça aurait changé ? Les paparazzis nous auraient encore plus soûlés, et puis, ça aurait été bizarre que tu viennes.
-Pourquoi ?
-Tu vas arrêter de poser des questions idiotes ?!"
Il pressa le bouton rouge de la télécommande et tourna mon visage face au sien. L'adulte pressa ses lèvres contre les miennes, puis y introduisit sa langue. Je répondis follement, passant une main dans ses cheveux bleus, le regardant enfin.
Nous finîmes par nous séparer, mais gardâmes néanmoins nos bouches très proches l'une de l'autre.
"Faut que tu comprennes que c'est pas possible."
Je ne dis rien, baissant juste légèrement les yeux.
Après quelques secondes de silence, je plantai mes iris rouges dans les siens, bleus océaniques, profonds, parcourus d'une once de froideur due aux mots que son possesseur venait de prononcer.
"Tu m'as manqué..." soufflai-je.
L'homme s'attendrit immédiatement et fis tomber ses paupières sur ses yeux en m'embrassant chastement.
"Toi aussi, abruti..."
Son nez se cacha dans mon cou.
"J'ai envie de te faire l'amour..."
Je frémis ; l'homme soupira en relâchant tout l'air de ses poumons.
"Mais on devrait manger avant, parce que j'ai pas l'intention de te lâcher..."
Je souris et me levai.
"J'vais faire à bouffer.
-Tu préfères pas commander ? Pour qu'on reste un peu plus tous les deux..."
Comment pouvait-il être si froid et si adorable à seulement quelques secondes d'écart ?
"Si tu veux..."
Il se rua sur mes lèvres, me faisant retomber sur le canapé.
"Oi attends Aho ! On devrait peut-être commander avant !"
Le bleu cacha son sourire et passa une main sur une de mes fesses pour en extraire mon téléphone.
"Prends ce que tu veux."
Alors que j'appelais la pizzéria la plus proche, le hâlé déposait une traînée de baisers sur une de mes épaules ; oui, il m'avait manqué.

"Va ouvrir, Taiga.
-Tu peux pas y aller ?
-Je ne suis pas chez toi."
Je soupirai bruyamment et récupérai la commande que je déposai sur le bar.
"Parce que tu crois que le petit livreur sait que j'habite ici ? Et que si tu lui ouvres, il va se dire qu'on aime bien s'enculer ?"
Le bleu ne répondit pas et s'approcha de moi, passa ses bras autour de mes hanches, puis appuya son menton à la base de mon cou. Il sentait ma tension soudaine.
"Je veux pas que ça se sache, c'est tout."
C'était justement ça le problème. Pourquoi ? Il avait accepté si facilement que nous l'avouions à nos amis que je ne parvenais à comprendre sa réaction quant à cette demande que je lui avait faite il y a maintenant quelques mois.
"J'ai vraiment faim...
-Commence, lui souris-je, je vais chercher à boire."
Il s'installa et grogna de confort en voyant que j'avais commandé des hawaïennes.
Je revins avec de l'eau et du lait de banane sur lequel le bleu commença à saliver.
"Tu me connais trop bien..."
Je ris et m'installai à ses côtés, appréciant le contact de cette main sur ma cuisse. Elle ne bougerait pas du repas, je le savais très bien ; trop possessive pour m'abandonner.
"Les autres arrivent dans environ deux semaines, lâcha le tanné en mordant dans une part.
-Ouais, je sais. Ça fait longtemps qu'on s'est pas tous vu.
-Faudrait qu'on fête l'anniv de Tetsu..."
J'acquiesçai, songeur. L'anniversaire de Kuroko. C'était ce jour là que tout avait commencé à changer entre nous, il y a longtemps. Presque six ans.

La main remonta doucement sur ma cuisse ; puis le métis se redressa.
"Je vais prendre une douche, lâcha-t-il gravement. Je te rejoins dans la chambre.
-T'es fatigué ?
-Ouais, l'avion..."
Je hochai la tête et me levai à mon tour, nettoyai rapidement la table, puis me dirigeai dans ma chambre.
Je me déshabillai, saisis un short et un t-shirt dans mon armoire et les enfilai, perdu dans mes pensées.
"Qu'est-ce que tu fous, là ?!"
Je sursautai et me tournai vers l'homme.
Dans l'embrasure de la porte, le métis, une simple serviette autour de la taille, me contemplait de son regard perçant ; il s'avança vers moi, félin, jusqu'à ce que nos torses ne se frôlent.
"Qu'est-ce que tu fous ? répéta-t-il doucereusement.
-Ben j'ai froid ; c'est l'hiver et-
-C'est pas une raison. Je peux te réchauffer tout seul."
Je laissai un petit rire m'échapper, tandis que l'homme me mettait à nu et m'embrassait.
Je tirai légèrement sur le linge couvrant son bas-ventre, afin que nous nous retrouvions dans le même appareil.
"Tu vas voir que je vais te tenir chaud..."

Je m'éveillai doucement, sentant ce corps encore humide contre le mien. Ce ventre contre mon dos, ce bras autour de ma taille, posé possessivement, ce souffle contre mon cou, brûlant et pourtant si calme...
Un léger grognement caressa mes oreilles et le corps de mon amant fut parcourut d'un petit mouvement.
"Taiga..."
Un visage se glissa contre une de mes joues.
"T'as pas eu froid, pas vrai ?"
Le sang se propulsa de part et d'autre de ma bouche.
"Non..." avouai-je.
Le hâlé sourit dans l'obscurité et embrassa la base de mon cou avec tendresse.
"J'ai envie de jouer contre toi..."
Je frémis de plaisir à ces paroles.
"Mais tu dois avoir peur de perdre."
Je le repoussai et le plaquai au matelas pour l'embrasser passionnément.
"Je ne sais pas qui est en position de craindre l'autre..."
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Aomine est ange et démon, et il le sait. Lui-même supporte mal la situation... Rendez-vous demain pour la suite ! Au fait, bonne rentrée à ceux qui recommencent les cours ! Bye, Kagamine

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