Laissons-les savoir

Chap. 8 Fête

Alors ? Cet anniversaire ? Si banal ? Bonne lecture !
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Chap. 8 Fête

[Kagami]
Akashi m'avait demandé les clefs, et je devais avouer que j'étais choqué : mon appartement, d'une habituelle splendeur de teintes de blanc, s'était retrouvé métamorphosé dans des tons festifs et colorés - je crus un instant à une publicité LGBT, avant de me rendre compte qu'il s'agissait de nos couleurs de cheveux.
Kise fut le premier à arriver. Il s'extasia sur la beauté de l'appartement, ainsi que sur la montagne de nourriture que j'avais préparé, puis me fit signifier que nous étions une dizaine, et non pas une armée.
"Y a moi, Daiki et Murasakibara."
Il ouvrit la bouche. Et la referma.
"Au fait, ça va mieux avec Aominecchi ?
-Parle pas de ça, s'il te plaît."
Il se tut et me tapota gentiment le dos.
Midorima arriva un peu en avance, accompagné du violet.
"T'as des chips, Kaga-chin ?
-Ouais, t'inquiète."
Je lui tendis immédiatement un paquet.
"Aominecchi est au courant ?"
Je ricanai en me frottant le crâne.
"Absolument pas."
Il arriva justement et nous salua ; je vins chercher une légère étreinte, mais pas de baiser : il n'aimait pas. Une de ses mains passa autour de mes hanches, l'air de rien.
"Akashi est en retard ?
-Je suis à l'heure."
Un frisson me parcourut le dos ; il avait beau avoir changé, le framboise restait lui-même.
"Tetsuya arrive d'ici un quart d'heure. Ça nous laisse juste le temps de réchauffer ce qui doit l'être.
-T'inquiète pas pour ça, allez juste dans ma chambre pour pas qu'il vous voit.
-Taiga..."
Un rougissement monta à mes joues.
"Plutôt la salle de bain !" me rattrapai-je.
Évidemment, le blond ouvrit en grand la porte de la chambre et alluma la lumière.
Le bleu la lui referma sur le visage.
"La salle de bain est en face.
-T'as l'air de bien connaître, s'amusa le vert.
-Oh t'inquiète pas pour ça. Et pas uniquement la chambre."
Je détournai le visage, tandis que l'ancien mannequin explosait de rire.
L'interphone sonna.
"Entre, c'est ouvert."
Le cyan fit son apparition, souriant légèrement.
"Je suis content de te voir, Kagami-kun. Tu-"
Il s'ébahit devant la beauté de la pièce.
Je sentais la porte de la salle d'eau vibrer.
"T'as fait ça pour moi ?
-Pas exactement..."
Cela éclata. Tous apparurent, les uns sur les autres.
"Joyeux anniversaire !"
Le fantôme sourit, à pleine dents, magnifique. Heureux.
L'empereur ouvrit une bouteille non alcoolisée - championnat oblige -, et les festivités commencèrent.
Kise sautait sur mon canapé en tentant d'arracher un plateau de nourriture des mains du violet qui fronçait les sourcils en s'empiffrant. J'étais heureux d'avoir si peu de meubles...
Une main passa autour de mes épaules. Je souris au métis et déposai un baiser discret sur ses tempes. Il repoussa gentiment ma tête et tendit son téléphone pour nous prendre en photo. Je souris simplement.
"Tu préfères pas avoir tout le groupe ? m'étonnai-je.
-Si t'arrives à les calmer, je veux bien."
Constatant sa lucidité quant à la folie du lieu, je lâchai un petit rire.
"Effectivement."
Il balança un regard oblique aux autres et pencha la tête sur le côté. Il m'embrassa tendrement un bref instant.
"Daiki..."
Il esquissa un sourire amoureux qui explosa mon cœur.
Il s'écarta de quelques pas, pour s'approcher du buffet en se pourléchant les lèvres. Il était adorable...
La fête continua dans une ambiance très conviviale. Je suivais le métis des yeux avec amusement : une surprise l'attendait.
Je reçus un message et me dirigeai immédiatement vers la porte. J'ouvris, tout sourire, et pris le nouvel arrivant dans mes bras.
"Où est Taiga ?"
Nous pouffâmes bassement.
"Attends-moi là."
Je retournai parmi mes amis et fis signe à la jeune femme d'entrer, ou plutôt d'étouffer mon amant d'une paire de seins encombrants.
"Satsuki !"
Elle le libéra ensuite pour se charger de l'assassinat du petit cyan.
"Taiga, c'est toi qui-"
Je me contentai de lui sourire.
Le reste de la soirée, la jeune femme la passa dans les bras du métis qui la serrait possessivement contre lui, riait avec elle ; la retrouvait. J'étais heureux de le voir si épanoui. Je savais qu'elle lui manquait.

"T'as ramené Satsuki...
-En revoyant Tatsuya, je me suis dit que ça te ferait plaisir."
Un baiser enflamma mon cou.
"Merci..."
Ses lèvres se déposèrent dans mes cheveux ; je souris.
Après quelques secondes, le bleu s'installa sur le matelas, après avoir défait les draps. Je m'allongeai à ses côtés, et appuyai ma tête sur son torse. Son cœur battait si vite...
"T'es stressé ?"
Je le sentis rougir et toussoter.
"Daiki ?!"
Il rit faiblement.
"Je suis satisfait.
-Satisfait ? m'étonnai-je.
-Tu comprendras...
-Mais stressé ?"
Il ne répondit pas ; mais la tension de ses muscles parlait pour lui.
"Oi, Dai !
-Je vais bien."
Sa voix chevrotait.
"Dai...
-T'inquiète vraiment pas, y a aucune raison."
Son ton plus sec finit par me faire acquiescer.
"Tu m'aideras à ranger demain ?
-Mm... On verra... Tu voudras pas ranger, demain..."
Je levai un regard surpris vers lui ; il n'ajouta rien.
Je m'appuyai un peu plus contre lui. J'étais mal, parce qu'il semblait perturbé.
"Hé, Taiga, je t'aime."
Il avait vraiment un problème là.
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Que s'est-il passé ? Est-ce la venue de Momoi ? ou totalement autre chose ? Qu'est-ce qu'Aomine cache à Kagami ? Rendez-vous demain pour le savoir ! Bye, Kagamine