Chap. 7 Ma faute

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Aomine doit faire quelque chose, il le sait. Mais... en est-il réellement capable ? Bonne lecture !
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Chap. 7 Ma faute

[Aomine]
    Le stress, l'angoisse, la douleur ; c'était de ma faute. Mon refus d'avouer le torturait ; et sa peine en devenait physique. Il ne l'avait pas compris, moi si. Alors je m'en voulais. Cette situation ne pouvait plus durer...
    Premier match de poules pour chacun de nous. L'étau se resserrait sur nous sept. Je donnai une brève étreinte à mon amant après son second match de la journée, puis rejoignis mon équipe pour rentrer avec eux.
    Mon téléphone vibra.
"Mm ? Akashi ?
-Oui, c'est moi Daiki. Je voulais te parler de l'anniversaire de Tetsuya.
-Dans deux semaines.
-Ce sera chez Taiga ; samedi soir.
-Après le premier match de Kise ? tentai-je.
-Ouais.
-Parfait ; j'imagine que tu t'occupes de tout ?
-Exactement," s'amusa le framboise.
Akashi avait changé... Il était redevenu celui d'avant depuis six ans, sa défaite contre Taiga. Il nous avait tous changé. Moi particulièrement. Alors je ne pouvais continuer à lui faire tant de mal. Mais rien ne pourrait me faire avouer...
    Une fois à l'hôtel, je me dirigeai sous la douche et me lavai à l'eau froide. Je sortis uniquement vêtu d'un caleçon, et balançai ma serviette sur le premier que je vis qui hurla en balançant sa manette au sol. Un autre tourna son visage vers moi et siffla en riant.
"Nice body." (Beau corps.)
Je levai les yeux au ciel ; c'était pas comme s'il me voyait nu presque tous les jours.
    Je m'assis sur un canapé et récupérai mon téléphone, ne regardant que discrètement le cours du jeu vidéo enflammant mes amis.
"What happened between you and Taiga Kagami ?" (Qu'est-ce qui s'est passé entre Taiga Kagami et toi ?)
Je ris nerveusement en détournant mon regard des yeux de notre pivot. Que répondre ? Mentir ? Encore ?
"Yeah, he's right ! You look like you're friends ! Is that just for the championship ? For the paparazzis ? (Oui, il a raison ! On dirait que vous êtes amis ! C'est juste pour le tournoi ? Pour la presse ?)
-No... We've only hated each other for the first year of high school." (Non... On s'est juste détestés pendant la première année de lycée.)
Je reçus un regard général ; subjugué. Là, je sentis sur mes épaules le poids de ce que Taiga avait dû ressentir depuis si longtemps.
    Je me levai en haussant les épaules ; s'ils savaient...

    "Et quel match attendez-vous le plus ?
-Chicago, répondis-je, carnassier, sans me rendre compte que j'ouvrais la discussion sur le sujet inabordable.
-Oui, Kagami, votre plus grand rival. Vous êtes devenu proches ! Que s'est-il passé ?
-Rien."
Mon visage s'était fermé ; et croire que j'avais été heureux que la télévision japonaise se déplace...
"Nous avons pourtant bien remarqué..."
Il continua dans le vide ; je n'entendais plus, perdu dans mes pensées. J'avais envie de m'enfuir, mais ce serait pointer le souci... Je ne pouvais plus agir comme lorsque j'avais seize ans...
    "Nous ne nous détestons pas. Nous ne sommes pas amis non plus.
-C'est-à-dire ?"
Le paparazzi semblait baver de hâte, tel un chien affamé, devant un os encore charnu et plus appétissant que ses ridicules croquettes habituelles.
"Je vous ai tout dit."
Je crus un instant qu'il allait m'étrangler ; mais je ne dirais rien de plus, gardant dans mes mots un certain mystère tetsuyien me rendant plutôt fier.
    Je parvins donc à m'échapper proprement ; mais énervé.

    "On aurait pas dû...
-Daiki...
-Depuis, la presse arrête pas. Pour presque rien.
-C'est fini dans une semaine, quand ils se seront rendus compte qu'il se passe rien d'intéressant."
Il avait serré les dents en lâchant sarcastiquement ces mots.
    Je vins l'enlacer par derrière.
"C'est notre vie privée ça...
-Je sais..."
Une de mes mains passa sous mon t-shirt, et la seconde sur son pantalon.
"Notre vie privée...
-Dai..."
Je plantai mes dents dans son cou avec tendresse.
    Je commençai à caresser son corps, me plaisant à l'exciter.
"Je vais te faire l'amour..."
Il rit doucement.
"Je ne veux pas qu'ils sachent ça," lâcha-t-il en tournant le visage pour m'embrasser.
Je souris en l'attirant à la chambre.
    Je le poussai sur le lit et ouvris son pantalon d'un tour de main, avant de le tirer sur ses pieds.
"Mais t'es déjà bien excité ma parole !"
Le carmin rougit en évitant mon regard ; je ricanai.
    Je déposai mes lèvres sur ses cuisses, les remontai, les dévorai. Je voyais plaisamment son boxer s'ériger telle une tente - même si on se rapprochait du chapiteau tant l'excitation était forte.
"Un repas appétissant..."
La couleur de ses joues atteignit le cramoisi escompté.
    Je tirai sur le vêtement douloureux, recevant un terrible gémissement de désir. L'homme enleva son haut pendant que je le mettais à nu, pour masquer son expression licencieuse. Mes yeux brillèrent d'anticipation devant sa virilité ; je plantai mon regard dans le sien. Il opina doucement.
    Il passa une main dans mes cheveux et poussa ma tête à s'approcher de sa hampe de chair. Je passai ma langue le long de celle-ci, puis l'englobai partiellement. Je le fixais se mordre les lèvres et m'admirer faire, tout en allant et venant doucement.
    Le contact veineux, dur et palpitant, ravissait mes papilles et mon corps entier, enflammait mon antre buccal.
"Daiki..."
C'était bon, grisant. Le plus beau était de sentir son désir sur moi, mais c'était même plus, son amour sur moi...
    Je laissai le sexe m'échapper et me redressai en retirant mon t-shirt. Une lueur s'alluma dans ses iris mordorés ; il était le seul à me regarder ainsi... D'un geste de main, il m'attira sur les draps, sous son corps enflammé. Il allait me consumer...
    Il s'installa entre mes cuisses, les caressa en se penchant sur moi. Il laissa sa langue s'évader de ses lèvres pour m'embrasser enfin, avec toute la folle passion que je lui inspirais.
    Continuant ses contacts, il parcourut une de fesses avec une sorte d'innocence adorable. Puis il me dénuda entièrement.
    Dévorant ma bouche, le numéro dix s'allongea sur moi, soulevant une de mes jambes. Très doucement, je le sentis se frotter contre moi.
"Taiga..."
Le faîte de sa verge me pénétra sans douleur ; j'eu au contraire une terrible montée d'excitation. Ce moment d'union me faisait frémir tout entier.
    Je m'embrochai littéralement, en geignant de toutes les émotions mêlées qui soulevaient mon ventre et mon cœur.
    En moi... palpitant... crépitant... Nos yeux se croisèrent ; il comprit. Un mouvement naquit immédiatement, lascif, langoureux. Je gémis de plaisir.
    De mes hanches, je m'accordai à lui, cherchant ce point d'explosion en moi.
    Ma vue se brouilla, tandis qu'une main s'activait sur ma virilité. De plus en plus vite... De plus en plus follement...
    Je m'arquai de bonheur lorsqu'il toucha cette boule de chair en moi. Encore une fois, toujours une fois... Cela ne devait pas s'achever...
    Incontrôlable, je me libérai ; et lui vint en moi. Je laissai mon souffle emplir la salle.
"Taiga..."
Il sourit en appuyant son front suant sur mon poitrail.
"Insatiable," se moqua-t-il.

    "Joyeux anniversaire !"
Le cyan sourit de toutes ces dents ; heureux.
    Je passai une main autour de des épaules de mon amant et pris une photo, simplement.
"Tu préfères pas avoir tout le groupe ? s'étonna-t-il.
-Si t'arrives à les calmer, je veux bien."
Il rit en contemplant l'effervescence des lieux.
"Effectivement."
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Aomine n'a rien fait... Kagami le savait, non ? Rendez-vous demain pour la suite ! Bye, Kagamine

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