Chap. 3 Amour vache

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Kagami est énervé, mais il a toujours de l'espoir... Et on peut pas vraiment dire qu'Aomine l'aide à cela... Bonne lecture !
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Chap. 3 Amour vache

[Kagami]
    "Nan, il arrive t'inquiète. Il est juste à la ramasse comme d'hab."
Le blond me serra dans ses bras avec entrain.
"J'suis trop content de te revoir, Kagamicchi !
-Kise-kun, tu m'écrases contre Kagami-kun. Aomine-kun ne serait pas content."
Je repoussai tant bien que mal le blond et soupirai bruyamment.
    "Explique-toi.
-Midorima..."
Il avait compris que quelque chose allait mal, évidemment.
"Notre relation doit rester secrète d'après lui...
-Il a raison, assura le vert. Ce n'est pas simple de vivre avec cela.
-Aomine-kun est juste très maladroit.
-Non... Il devient vraiment dur parfois... Il le sait très bien...
-Mais Aominecchi est pas souvent comme ça, pas vrai ?
-Quand on est que tous les deux, à mon appart, il est normal. Sinon... J'ai même pas pu aller le chercher à l'aéroport, c'était trop suspect pour lui. Ça faisait trois mois !"
Mes poings s'étaient serrés de colère.
    Je frémis. Une main venait de passer autour de ma taille. Deux lèvres se déposèrent sur mes tempes gauches.
"Tu parles de moi, pas vrai ?
-Daiki..."
Il me lâcha et sourit légèrement, avant de se laisser emporter par un étreinte blonde.
    C'était la première fois qu'il s'était montré si proche... Était-ce un pas qu'il faisait vers moi ?
"Ça fait plaisir de vous revoir, les gars. Murasakibara et Akashi arrive demain, c'est ça ?"
Midorima acquiesça.
    Le bleu commença à dribbler avec le ballon qu'il avait apporté.
"Taiga et moi contre vous ?
-Pourquoi tu joues toujours avec Kagamicchi ? Je veux être avec lui et Kurokocchi !
-Mm... Si tu veux; mais attends deux minutes avant."
Il me lança un regard profond et me fis signe de m'avancer, un peu à l'écart.
    "Pourquoi tu leur as dit ça ?
-C'est ce que je ressens. Ce sont mes potes aussi, j'ai pas besoin de te demander la permission pour leur parler.
-C'est pas ce que je voulais dire, tu le sais très bien, gémit le hâlé. Mais c'est pas si grave que ça...
-Peut-être pas pour toi. Pour moi ça l'est.
-Dis pas de conneries, on a toujours les mêmes impressions, les mêmes opinions, c'est pas-
-Là c'est différent apparemment, le coupai-je. Bien sûr que j'aimerais qu'on ait le même avis. Mais c'est pas le cas, j'y peux rien.
-Taiga...
-Allez, on va pas les faire attendre pour ça."

    Je me retrouvais poussé sur le matelas, nu, comme le corps qui s'appuyait sur le mien. Nos bouches s'accolèrent.
"Je vais te faire plaisir..."
Je gémis en sentant une paume se refermer sur ma verge.
"Daiki..."
L'homme sourit narquoisement, avant de mordre mon cou avec tendresse. Je m'arquai légèrement en caressant le dos et les épaules du métis.
    Un mouvement de va-et-vient naquit sur la partie basse de mon corps. Je sentais mon sang y affluer, emplir ce désir de plaisir... La poigne chaude entourant mon sexe l'enflammait. Ce contact me rendait fou...
"Daiki... Continue..."
Un baiser sur une des mes clavicules me fit baisser les yeux sur le visage excité et amusé de mon amant. Je savais ce qu'il allait faire... et je ne pouvais attendre.
    Ses lèvres descendirent sur mon torse, sans vraiment s'attarder. Un peu plus bas... Toujours plus...
"Mm... Allez..."
Une paume pressa mes bourses pendant qu'une bouche se déposa sur le faîte de mon membre. Mes doigts se pressèrent dans la chevelure bleue et mon dos se souleva des draps. Il me rendait fou... et il en avait parfaitement conscience.
    Une langue... contre ma chaleur... Râpeuse... Moqueuse...
"Mm... Daiki..."
Il souriait toujours en entendant ma voix... Il aimait me voir à sa merci... Et j'aimais y être.
    D'un coup, le visage du hâlé s'enfonça sur moi. Je frémis en gémissant, et mes deux mains appuyèrent sur sa tête. Il grogna, forcé à garder le membre en bouche jusqu'à ce que je relâche ma pression. Là, il s'écarta légèrement et toussa un peu.
"Désolé..."
Ses yeux tombèrent dans les miens ; il nia.
"J'aime quand t'es comme ça..."
Oui, je le savais...
    Il se redressa sur moi et enlaça nos langues en permettant à une main de se perdre sur une de mes cuisses. Je gémis son prénom en balançant la tête en arrière, récoltant un grognement de sa part, car nos lèvres s'étaient séparées. Il vint chercher les miennes et appuya une main sur mon front.
    Quand nos bouches se séparèrent, il souriait, évidemment, haletait tout comme moi.
"Je vais te prendre... Tu le sais très bien... Je veux t'entendre hurler..."
Son membre dur s'enfonça soudainement en moi ; je me pliai vers lui en lâchant un petit cri de surprise mêlé d'une légère douleur.
"Exactement... Comme ça... T'es magnifique..."
Je soulevai un peu mon bassin pour lui permettre un meilleur accès.
    Le bleu commença à bouger, les yeux plantés dans les miens, écartant mes cuisses. Je sentais son corps aller et venir en moi, me brûler, écarter mes chairs. Et c'était sans aucune honte que je geignais de plaisir ; mais l'homme voulait plus.
"Laisse-moi t'entendre...
-Les voisins...
-Hurle."
Dans ces moments, il n'y pensait pas...
    Alors je me laissai aller, gémissant un peu plus fort, jusqu'à ce qu'il n'accélère, ne s'enfonce encore plus en moi. Je me mordis les lèvres, passant mes bras autour du cou du hâlé.
    Je le repoussai doucement et le forçai à s'assoir, puis m'installai sur lui et posai mes mains derrière moi, sur les draps, en laissant mon torse se pencher vers l'arrière. Une main passa sur celui-ci, joua avec une de mes grains de chair sur lequel des lèvres se pressèrent lorsque le jeune homme amorça de nouveaux mouvements.
    Je sentais ma vue se noircir, mon souffle se faire erratique et ma voix m'échapper. Mon prénom s'évada de ses lèvres, alors qu'il mordait mon cou ; nous ne pouvions plus vraiment nous retenir...
    Il vint de plus en plus heurter ce point de jouissance en moi, toujours plus... Je me retenais de me laisser exploser, mais je savais que cela ne tarderait...
"Taiga !"
Je passai une main derrière sa tête, puis me redressai contre lui, nous emboîtant encore plus parfaitement. Je balançai la tête en arrière et me répandit contre nos torses en libérant ma voix ourlée de plaisir.
    Son menton sur une de mes épaules, se mordillant la lèvre inférieure, le tanné vint entre mes reins.
    "Taiga... Taiga..."
Il se retira difficilement de moi, puis serra nos corps l'un contre l'autre.
"On devrait dormir, maintenant... Sinon je vais recommencer..."
Je ris légèrement et l'embrassai, enfouissant ma langue dans sa bouche.
"Où est le souci ?
-Vraiment ? se réjouit mon amant.
-On pourrait peut-être enfin y passer... Ça te fait envie depuis longtemps, je crois..."
Le hâlé rougit fortement.
    Il caressa une de mes joues.
"Tu es prêt ?
-C'est plutôt moi qui devrait te poser la question."
Il sourit tendrement.
"Ça fait longtemps que je suis prêt, tu sais..."
Je l'embrassai doucement.
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Tout va très bien, tout va très bien... Je ne sais pas exactement... Des hauts, des bas... Rien qui n'annonce le beau temps en tout cas. Au contraire... Rendez-vous demain pour la suite ! Bye, Kagamine

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