Chapitre 5

1.9K 115 250
                                    


Lentement, la conscience d'Ink quitta les bras de Morphée. Il n'ouvrit pas les yeux pour autant, il se sentait... Étrangement bien. Au chaud, confortablement installé sur quelque chose de doux et de moelleux, portant une odeur spécifique qui le rassuré.

Était-ce... un rêve ?

Probablement oui... Ça faisait quatre mois qu'il était prisonnier,et que ses réveils se faisaient toujours avec une sensation de froid extrêmement et d'étouffement. Vu que son geôlier le lâcher toujours dans une bassine d'eau glacial.

Bougeant légèrement, il se blottit un peu plus dans son "lit" enfouissant dans le même temps, son crâne contre, pour inspirée l'odeur si rassurante de son contraire. Étrange comme l'odeur d'Error, était devenu pour lui, un symbole de sécurité. Et ce n'était pas sa magie, très affaiblie, qui allait le contredire. Il la sentait même vibrée doucement en lui, ronronnant faiblement, et lui envoyant d'agréables ondes.

Il n'avait vraiment pas envie de se réveiller si c'était un rêve.

Mais un bruit de pas, se rapprochant de lui, le fit ouvrir les yeux. Il remarqua directement que son douillet "lit" était en fait une écharpe bleu foncé poser sur un énorme coussin moelleux,lui-même sur un lit remplit d'autres coussins et de tas de couvertures.

Le lit avait une curieuse ressemblance avec le sien dans l'Anti-Void,excepté qu'il n'y avait pas les peluches qu'il affectionné d'avoir près de lui. Mais il ne reconnaissait pas le lieu, éveillant du même coup sa peur, en même tant qu'il se rappelait s'être endormi contre un parfait inconnue.

Quand la porte commença à s'ouvrir, il s'enfouit totalement dans l'écharpe en tremblant. Maigre cachette, il le savait, mais sur le coup... Il n'avait pas eu d'autre idée qui l'aurait mis a l'abri. Il trembla encore plus en sentant le coussin légèrement basculé sur le côté, signe que la personne ayant ouvert la porte venait de s'asseoir sur le lit.

Un couinement de peur lui échappa quand il sentir la main se glisser sous sa maigre protection de tissus, avant de frissonner la caresse de celle-ci.

- Calme Shorty, c'est moi. T'es en sécurité, le rassura la voix glitcher.

Légèrement rassuré, il sortit timidement sa tête de sa cachette. Il ne put empêcher ses joues de devenir multicolore à la vue d'Error, qui avait la cage thoracique a l'air et ne porter qu'une pauvre serviette autour des hanches, mais il ne détourna pas son regard.

- Er-Error ?

Est que c'était vraiment lui ? Est qu'il rêvé encore ? Ou bien était-ce la réalité ? Il avait bien du mal à croire à ce "miracle". Cent fois, ses rêves lui avaient semblé si proches de la réalité, que le réveil avait été une chute pleine d'amertume et de souffrance supplémentaires.

Ne se rendant compte de rien, des larmes dévalèrent de ses orbites à ses joues, très vite essuyer par la main du noirot. La douceur de son geste, le fit presser son visage contre ses doigts, allant même jusqu'à s'agripper contre, pour qu'il ne parte pas.

- Error..., l'appela t-il encore se mettant a pleure de plus belle.

Il avait, tant et tant de fois, appeler son contraire à l'aide. Tant et tant de fois prié pour qu'il le sorte de là... Et tant et tant de fois, où sa supplique était restée sans réponse. Plusieurs fois au cours des quatre mois écoulés, pendant plusieurs secondes voir minutes, il avait pensé que son rival l'avait abandonné aux mains de son geôlier... Qu'il ne viendrait jamais le chercher... Qu'il resterait un simple jouet, un simple objet pour ce monstre.

Les doigts qu'il tenait fermement, toujours en pleurant, se refermèrent autour de lui. Il sanglota plus fort encore, en se pelotant à sa poitrine de son sauveur quand il se retrouva presser contre. Il continua à l'appeler d'une voix brisé... Désespéré... Malheureux... Cherchant à être rassuré, à obtenir de l'affection dont il avait été privé pendant quatre mois, cherchant a chasser le mal qui le rongé de l'intérieur. Et Error, caressant son dos de ses phalanges, lui murmura encore, et encore, qu'il était en sécurité, que personne ne le toucherait à présent, que tout irait mieux.

Ma petite poupéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant