Un peu de chaleur pour un cœur

11

Quinze heures trente sept, l'heure exact où ils eurent touché terre.

Eren fut dépité de prendre conscience qu'Annie, sans qu'elle ne le tienne au courant, les avait inscrit dans un tours de ville. Il était désanchanter dès le départ c'était un fait, mais être infligé au rôle de clown de ville c'était le bouquet. Combien de fois en érant dans les rues de Londre il s'était esclaffé en secret dans le dos des touristes Français, Chinois et Allenand. Comment pouvait-on lui en vouloir pour ça. C'était tout à fait risible ils s'extasiaient devant des cabines télèphonique que faire d'autre. Aujourd'hui la roue avait tournée à son tour de subir.

La visite amorcée, bizarrement parader ainsi ne lui fit ni chaud ni froid, pas de honte, pas de gêne. Au début il n'osait pas l'avouer mais la nouvelle couronne d'indifférence qu'il ornait devenait de plus en plus lourde à porter. Il avait toujours été soucieux du regard des autres. Ce débarasser de l'avis incombrant d'inconnu aurait pu être un bel avantages mais là n'était pas le problème. Ce qui était horrible c'était de se regardait dans le miroir et de ne plus se reconnaître. Avant il était si vivant. Du plus profond de son cœur il espérait que quelque part quelqu'un garde toujours cette image de lui tel qu'il était avant et que jamais, jamais au grand jamais cette image ne s'estompe.

Aujourd'hui il se faisait prendre pour un pigeon et rien, absolument rien ne le fit réagir : pas même la belle. Autour de lui des Oh des Ah ou encore de AH-AH-AH. Mais peu importe pire qu'un aveugles il ne voyait rien. Il ne faisait que déambuler en ville sans vie tel un zombie.

Et pour la seconde fois de la journée Annie, c'était arrangée pour le séquestrer. Lorsqu'ils eurent tous quartier libre, elle le pris tout de suite par le bars pour le mener dans une petite boutique champêtre dont elle semblait déjà connaître l'existence. Dans le fond du magasin presque à l'arrière boutique elle l'assis sur une chaise. Dans ses pupilles on pouvait lire regardes bien tu ne sauras pas déçu. Tant que ça elle voulait l'épater. Soit. Mais il était d'ors et déjà assuré qu'elle se casserai la figure.

Épuisé Eren s'affala contre le mur. Combien de temps cette comédie ignoble allait-elle durer. Il méritait un Oscar pour aussi bien performer. Pourquoi cela Christa. Il pensait fort en évoquant son nom. Au même moment son téléphone se mit à sonner. C'était elle il aurait pu le jurer. Sûr de ce qu'il déduisait il décrocha sans regarder l'afficheur.

Eren : Allô Chirsta
Christa : Eren. Alors ça va?
De l'autre bout du fil on pouvait entendre une voix chantonante.
- Et ce voyage tu le trouves bien.

Que répondre à cela si par bien elle voulait dire qu'il n'était pas encore bon pour la morgue, alors oui pour autre chose là il n'était sûr de rien.

Eren: Hmm... Quoi dire.

Déjà aux premiers sons Christa sut que ça n'allait pas il parlait sur un ton faussement enjouée avec une pointe de colère.

- Hier soir, je n'ai rien foutu de ma soirée à part regardé la mer, jusqu'à ce qu'une blonde assez belle soit venu me chauffer. Et après on a bien baiser comme des bêtes. Au réveil on a fait pareil. Puis j'ai marché je suis aller manger. Annie est revenu et n'a pas cessé de me coller. Et sans que je m'en rende compte j'étais embarqué dans une espèce de tours guidé on devait avoir l'air con mais j'en avais rien à faire. Et là Annie m'a amené dans un petit magasin de fringues très classe. C'est génial non.

En Angleterre Christa pousse un long et pénible soupir. Eren était vraiment de mauvaise foi.

Christa : Bon sang Eren fait un effort.

Eren : C'était déjà un effort énorme de me rendre jusqu'en Allemagne.

Christa : Eren sale ingrat. Tu veux bien arrêter de me rire au nez. C'est de mon voyage dont tu profites tout de même.

Eren : Oh parce que ce n'est même pas le mien à la base. Très bien tu aurais dû le garder.

Grand dieu. Si elle l'avait eut en face elle aurait sûrment pu le giffler pour son comportement odieux. Mais non, au final il n'en était pas question, en face ou pas elle n'allait pas craqué. Il voulait déverser sa haine sur elle grand bien lui fasse. L'aider c'était tout ce qu'elle voulait après tout. Alors elle resterait forte devant cet être ignare, grossier et ingrat. Après tout il n'était que l'hôte d'un corps sain en attendant le retour de son ami.

Christa : Eren c'est la première et la dernière fois que je t'appelle au cours de ce voyage alors écoutes bien. elle prit son souffle avant de continuer. Profites de ta vie Eren, avec ou sans Armin. Ce voyage, même seul, est une expérience unique que des milliers d'autres rêves de s'offrir. Profites en Eren. Amuse toi. C'était mes derniers mots je ne t'appellerais plus Jäger.

Dernier ligne. Plus un son, plus un souffle rien qu'un bip qui résonne dans l'écouteur. Christa était belle et bien partie. Soudain il fut pris de panique. Et si Christa c'était éloignée plus loin encore que du simple combiné. Et si à son retour en Angleterre elle n'était pas là pour l'accueillir. Il était devenu trop farouches, il lui fesait peur, peut-être. Christa. Pour ne pas avoir à perdre un ami encore une fois, il allait écouter son conseil et se soir il allait s'amuser, s'amuser comme il ne l'avait jamais fait avant. Ce soir allait être la soirée déssisif celle où à coup sûr quelque chose allait se produire. Il s'en fit un point d'honneur. Ce soir il allait se forcer à s'amuser corps et âme il se forcerait à retrouver celui qu'il avait jadis était.

Lorsqu' Annie sortie enfin de la cabine Eren l'a prit par le bras et lui murmura "Tu es belle, ma princesse. " La pauvre innocente rougis sans se douter qu'en vrai le châtain l'avait à peine effleurer du regard. Ce qui comptait pour lui c'était de sorti de la petite baraque afin de poursuivre sa quête.

Peut-être que demain je corrigerai des choses mais là je suis fatigué et j'ai la flemme.
Et le ereri c'est pour bientôt.