Chapitre bonus deux

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<<Biiip... Biiiiiip... Biiiiiip...

-Oui allô? Ici la police de Saint-Billes. Commissaire Gartru.

Il pose ses pieds sur son bureau et profite du soleil qui passe par la fenêtre. Il sait très bien que ce qu'il va entendre détruira son impression de bonheur. Alors autant en profiter avant!

-Bonjour commissaire! Ici Mary Sellew, je travaille à l'hôpital psychiatrique.

Ah il sait de quoi ça va parler! Une affaire qui rend tout le monde anxieux, lui y compris.

-Qu'y a-t-il?

-C'est par rapport à l'affaire de la psychopathe. 

Évidemment. Quoi d'autre? Même si c'est pas la première fois que cet hôpital donne du boulot à la police...

-Je vois, j'en ai entendu parler. Mais nous devons prendre nos précautions avant d'intervenir. Venez au commissariat, nous avons besoin de plus d'informations.

-Tout de suite commissaire. Merci commissaire.

-Oui, c'est ça, à tout de suite Mme Sellew.>>

Il soupire.


Trente minutes plus tard.

Madame Sellew s'installe au bureau du commissaire. Elle lui raconte ce qui c'est passé. 

<<... nie. Elle était dans notre hôpital depuis dimanche matin, dans la nuit. Quelqu'un nous a appelé pour nous avertir de sa présence et pour nous demander de la mettre à l'hôpital. Ce que nous avons fait. Elle s'est enfuie deux heures après. 

-Quand vous l'avez envoyée dans votre hôpital, il était quelle heure?

-Je dirais vers trois heures du matin. Et à cinq heures elle n'était plus là.

Le commissaire la regarde avec des yeux ronds.

-Comment a-t elle fait pour s'enfuir?

-Vous ne vous y êtes pas très intéressé a ce que je vois!

-Écoutez Madame Sellew. J'avais d'autres affaires à régler et je ne peux pas tout faire en même temps. En plus, vos histoires ont le don de saper le moral alors excusez moi de ne pas vouloir perdre la boule! Maintenant, dîtes moi: Comment s'est elle enfuie?

Mme Sellew semble agacée par le comportement du commissaire. Tant pis pour elle, se dit il.

-Voyez le par vous même! Cette clé USB contient les vidéos de surveillance.

-Parfait!

Il branche la clé dans son ordinateur et commence à visionner. 

À quatre heures trente sur la vidéo, on voit la porte d'une chambre s'ouvrir. Une dame au cheveux noirs en sort, une expression indescriptible sur le visage. Elle semble presque en transe, comme appelée par une force supérieure. Mais ça, le commissaire n'y croit pas.


Les alarmes s'activent et plusieurs personnes essayent de l'arrêter, sans succès. Elle est trop forte. À la force de ses poings et armée d'un couteau, elle assomme et blesse toutes les personnes qui tentent de l'approcher. Les alarmes retentissent de plus belle et des cris se font entendre.
Dans un coin, un homme s'apprête à alerter la police mais un couteau se plante dans son téléphone, en passant par sa main. L'homme pousse un hurlement de douleur et s'effondre.
Tout est calme. Trop calme. Personne n'ose intervenir et tout le monde retient son souffle. La dame ramasse son couteau planté dans le téléphone, avec un grand sourire, et sors tranquillement comme si rien ne s'était passé.

-D'accord. Dit il faiblement. Donnez moi l'adresse.>>

Rouge comme ses lèvresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant