Plusieurs heures après, la cloche retentissait à plusieurs reprises.
C'est dimanche l'église appelle aux croyants. A cet instant les deux gamins étaient toujours au-dessous du camion à la merci du froid. ALEX le grand chien de la maison du propriétaire du grand véhicule commença à aboyer très fort dans le souci d'alerter Le gardien. A ce temps MAGUETTE le gardien dormait comme un ivrogne puisqu'il veille presque toute la nuit, alors MONSIEUR ALBERT se réveilla et se dirigea vers la porte. Dehors le gentil père ALBERT s'approcha et parla aux jeunes hommes :
_Allez-vous bien, pourquoi vous vous êtes livrés au sol et imprudemment sous un camion qui pourrait débarquer à n'importe quelle heure. Êtes-vous conscient ?
Au terme de la longue réplique du père ALBERT, le petit BADOU tremblait de peur du fait que ce MONSIEUR a une voix qui raisonne, contrairement à BASSIROU qui lui répondit de manière responsable.
_Du calme MONSIEUR, ont avez pas où passer la nuit c'est la raison pour laquelle nous sommes ici. Mais ne vous inquiétez pas nous allons disparaitre pour ne jamais revenir.
MONSIEUR ALBERT : non petit vient dedans nous allons en parler en prenant le petit déjeuner ensemble.je m'excuse si je vous ai offensé en parlant si fort
BASSIROU : non MONSIEUR vous êtes dans votre droit c'est nous les fautifs
MONSIEUR ALBERT : vous êtes intelligent petit, viens ne craignait rien nous allons nous mettre à table.
BASSIROU prend la main de son frère et tous les trois s'en vont dans la villa des MENDY. Enfin BADOU ouvre sa bouche en demandant à MONSIEUR ALBERT
_c'est à vous cette grande villa ?
MONSIEUR ALBERT : oui, effectivement
BADOU : c'est à peu près la taille d'un terrain de football on dirait.
MONSIEUR ALBERT : d'un stade si vous voulais exagérer.
Une fois à table MONSIEUR ALBERT présenta les deux petits marginaux à sa famille.
Le père ALBERT à une femme et deux enfants dont un garçon de douze ans nommait PIERRE qui a le même âge que BADOU et une fille RACHEL qui venait de voir sa quatorzième lune elle a un an de moins que BASSIROU.
En déjeunant, MADAME MENDY lorgna BADOU qui regardait le ballon du petit MENDY. Elle lui pose une question :
_Tu veux la balle mon petit ?
BADOU : je ne dirais pas non MADAME mais j'aime le football et je rêve de devenir un joueur professionnel
PIERRE : ah oui moi aussi
BADOU : donc ça va me plaire d'être ton ami
PIERRE : oui mais présente toi d'abord, mon professeur m'a dit que avant de parler à un inconnu il faut mieux se présenter d'abord.
BADOU : effectivement, je croix que votre père vous a déjà dit mon nom et de la belle manière qu'il nous a accueilli.
PIERRE : d'accord c'est déjà fait
BADOU : j'ai neuf ans et je suis orphelin de père, ma mère je ne veux pas parler d'elle.
LA FAMILLE MENDY : toutes nos condoléances pour le décès de votre père.
MONSIEUR ALBERT : ah les petits je vais profiter de cette dialogue pour connaitre votre histoire.
BASSIROU : oui MONSIEUR, mais d'abord je vous remercie vraiment de votre bonté et de ce délicieux déjeuner.
MONSIEUR ALBERT : ce n'est pas la peine petit je ne pouvais pas laisser une personne, un être de DIEU mourir de froid
BASSIROU : pour commencer nous sommes originaires de DIAMAGUENE, notre père a changé de monde il y a de cela 5ans il était raccommodeur et un excellent joueur ; ma mère était une boutiquière avec une petite boutique très étroite. Mais avec ses problèmes de drogues elle a fini par tout perdre.
VOUS LISEZ
Le Dialogue
General FictionSYNOPSIS Bassirou et son frère Badou sont de jeunes gentils garçons d'origine casamançaise. Apres la mort tôt de leur père, leur mère HANNA rencontre beaucoup de difficultés pour pouvoir nourrir ses gosses. N'ayant pas le choix elle vend sa fierté...