Au-delà de leurs prières les frères s’engagèrent dans une discussion concernant la merveilleuse famille chrétienne.
BADOU : Grand frère pensez-vous que cette famille est de bon goùt ? Imagine, ils nous ont laissé ici dans l’enceinte de leur propre maison sans aucunes craintes.
BASSIROU : Fait attention petit soit patient MONSIEUR ALBERT est un gentil père mais il nous a encore rien promis.
BADOU : Donc nous devrions attendre son retour pour en savoir quelques choses.
BASSIROU : Bien évidemment il nous faut patienter.
BADOU : Croyez-vous qu’ils nous auraient gardé s’il n’était pas convaincus par notre histoire ?
BASSIROU : Je pense exactement la même chose BADOU.
BADOU : En tout cas ils auraient une bonne raison d’y croire.
BASSIROU : Oui c’est bien dit.
BADOU : je peux t’avouer quelques choses grand frère.
BASSIROU : Bien sur je t’écoute mais ne raconte pas de bêtises.
BADOU : j’ai vu RACHEL qui te regardait de loin par sa fenêtre.
BASSIROU : Qu’est-ce que tu racontes là ? Je t’avais bien prévenu de ne pas me dire des idioties
BADOU : ce n’est pas des idioties, je ne suis pas capable de vous mentir.
BASSIROU : Mais qui t'a dit qu’elle ne regardait pas autre chose.
BADOU : J’en suis sure que c’était toi qu’elle regardait ; j’ai une cicatrice sur le visage mais je ne suis pas borgne.
BASSIROU : selon toi qu’a-t-il d’aussi intéressant sur moi à lorgner.
BADOU : Rappelez-vous, maman disait que vous êtes plus beau que tout.
BASSIROU : Mais ce n’est pas une raison
BADOU : A votre avis pourquoi les filles de l’école DIAMAGUENE te faisaient la cour.
BASSIROU : Tu mélange tout petit, c’était parce que j’avais toujours les meilleures notes.
BADOU : Vous croyez vraiment que vos notes attirent les filles ? Mais non ce n’est pas ça.
BASSIROU : Je me rappelle un jour PENDA THIAM me disait *oh mon BASSIROU tu ne imagines pas là où ta beauté peut te mener *
BADOU : Ah si c’était la belle fille qui a été toujours la plus belle de l’école DIAMAGUENE.
BASSIROU : effectivement !!!
BADOU : Ta copine
BASSIROU : Non ma ex copine
BADOU : Pourquoi vous vous êtes séparés.
BASSIROU : Elle avait une relation avec MONSIEUR DIOUF, dans le but d’avoir de bonnes notes comme moi.
BADOU : oh ce n’est pas galante ça.
BASSIROU : Un soir ont s’aient disputés pour ses notes ; elle avait toujours des mauvaises notes. En guise de conclusion je ne veux plus entendre parler d’elle.
BADOU : compris !
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Le Dialogue
Fiksi UmumSYNOPSIS Bassirou et son frère Badou sont de jeunes gentils garçons d'origine casamançaise. Apres la mort tôt de leur père, leur mère HANNA rencontre beaucoup de difficultés pour pouvoir nourrir ses gosses. N'ayant pas le choix elle vend sa fierté...