Assise à même le sol, la jeune femme se laisse aller. Personne à la maison, elle peut enfin pleurer. Elle peut laisser ses larmes couler. Elle ne cherche pas à les chasser. Pour une fois, juste une fois, elle se montre telle qu'elle est. Les monstres tentent de pénétrer dans la chambre. La femme ne les en empêche pas. Ils sont devenus ses amis à force de les côtoyer. À l'inverse, quand ils ne sont pas là, c'est là qu'elle se sent perdue. Leur présence lui rappelle qu'elle est encore capable d'éprouver des émotions, pas forcément les meilleures mais des émotions tout de même.
Une petite boîte sous son lit la nargue. Elle pourrait... Oui elle pourrait, mais devrait-elle ? Elle même ne sait pas. Elle n'est plus sûre que le choix de cette décision lui revienne. Alors pour se sentir encore maître de quelque chose, elle sort la fameuse boîte, bleue ornée de constellations phosphorescentes. Une boîte qui d'apparence rappelle le rêve, tellement loin de son contenu qui lui rappelle tout le contraire. Des lames, des lames et encore des lames, Des médocs en tout genre, des bandages et des mots écrits sur quelques bouts de papier. Un peu de colère, un peu d'amour et beaucoup de tristesse.
(...) la suite bientôt sous format papier.
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Psycho
PoetryÉcris chez moi tard le soir ou tôt en cours, ces quelques poèmes me tiennent à cœur. À travers ceux-ci découvrez la fille que j'ai été et celle que je suis devenue. Apprenez à me connaître à travers mes mots qui en disent bien plus que tous le rest...
