Une banque. Des gardes performants. Une armée à disposition en cas de problème. Des murs infranchissables. Des coffres surprotégés.
En une nuit...tout s'effondre.
Armée jusqu'au dents, elle s'avance, capuche sur la tête pour ne pas qu'on distingue son visage. Elle n'est qu'a deux rues de la banque. En général, les braqueurs se rendent dans une banque pour espérer y récolter de l'argent. Ce n'est pas son but. Elle veut juste sentir une odeur qui l'emprisonne, une odeur qu'elle adore humer et dont elle et rester privée pendant trop longtemps. L'odeur de la mort. Cette odeur si douce qui l'empli de joie. La joie. La seule émotion qu'elle arrive à crée grâce à cette odeur qu'elle aime tant.
Dans la nuit, ses yeux d'un bleu profond brillent d'excitation. Un large sourire décore son magnifique visage. Ce visage d'une beauté sans égale. Ce visage qui grave un souvenir dans l'esprit de ses victimes et de leur entourage. Ce soir elle s'attaque à du lourd. A la banque du Sumitomo Mitsui Financial Group.
Elle entre dans le bâtiment. Il est tard. Les réceptionnistes sont fatigués mais ils réagissent à l'entrée de l'inconnue.
- Je peux vous aider ? demande l'un deux.
- Mais certainement... répond la jeune fille en enlevant sa capuche.
Un court instant, les employés sont subjugués par la beauté de l'enfant. Mais ils n'ont pas le temps de s'extasier davantage qu'ils ont déjà un pistolet braqué sous leur yeux. La jeune fille ne dit rien. Ses cheveux d'un noir ébène, assortis à l'intégralité de sa tenue, tombent sur ses épaules tel une cascade de charbon. Les otages sont mains en l'air, paniqués. Une employée essaie d'appuyer sur le bouton déclenchant l'alarme mais la brune s'en rend compte...
- Qu'est ce que tu fais ? demande-t-elle sur un ton enfantin.
La femme ne répond pas. Elle est figée de peur. De grosses larmes commencent à couler sur ses joues.
- Appuie sur le bouton, dit la tueuse son sourire s'agrandissant encore plus.
L'otage ne comprend pas et reste figée.
- Allez appuie !
L'employée s'exécute sous le coup de la pression.
L'adolescente armée baisse un peu son bras pour bien voir le visage des gens qu'elle tient en joue. Comme pour se nourrir de la peur qu'il y a dans leur yeux.
- On va bien s'amuser, chuchote-t-elle, ses paroles couvertes par l'alarme retentissante.
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Une dernière volonté ? (Assassination Classroom)
FanfictionC'est dommage. T'es jeune et t'as un bel avenir devant toi. Tu voulais voir le monde mais ce soir... tu ne verras que moi !