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Aux frêles murailles d'un balcon.
Le souvenir troublé se dessine,
D'une galante.

Elle dissimule tel un secret
Derrière son déployant colifichet
Un sourire de circonstance.

Une dernière fois contemple
De son pavillon les roses.

Le jardin fleurir son temple
Et le froid qui s'y dépose.

D'un regard survole,
La cage mordorée,
Autrefois abhorrée
À présent bien plus admirable
À ses yeux éplorés.

Elle se plaît soudain a admirer
Les derniers bastions de son assise.
Elle qui fut autrefois marquise.

Point de dentelle ou de sublime toilette.
L'ivoire chevelure, remplace l'albâtre postiche.

L'étoffe grossière la rend ordinaire
Ce n'est pourtant pas le substantiel qui la vulgarise.

Encore moins la mésangette corrodée
Dans laquelle on la tient captive.

Ni des bannis l'inquiétant supplice,
Qui l'affecte.

Non...

Se sont de ses enfants, les déchirant adieux.

Le dernier baiser de son amant.

Et de son époux le destin malheureux.

*
J.M

Poèmes : Courtiser le silence Où les histoires vivent. Découvrez maintenant