Dois-je vraiment nommer cette partie ?

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Bon, tout d'abord pour les quelques ignorants qui me lisent, je suis né le mercredi 6 février 2002 à environ 12h15 que nous résumerons plutôt par "l'heure de bouffer". Il était donc l'heure de bouffer à l'Hopital Pellegrin à Bordeaux lorsqu'un jeune casse-noix vit la lueur du jour pour la première fois ( évidement tout ceci n'est que fantaisie, je n'ai bien sûr pas vu le jour mais plutôt le merveilleux faciès d'une sage-femme qui me dévisageais de joie ). D'un côté ma mère disait "Qu'il est beau" puis de l'autre mon père ajoutait "Il a déjà l'air chiant"... Ahah dans le mille Olivier. Oh et sans oublier mon frère marmonnant quelques "Pourquoi j'ai un frère d'abords ?" du haut de ses quatre ans. En effet j'ai vécu une naissance banale pas plus rythmée qu'un scénario d'horreur en 2018. Mes ota-ona ( oui j'ai cherché "parents" en Ouzbek simplement car le nom de la langue est drôle, à vous d'en juger ) ont décidés de m'appeler Enzo Vidal. Oui. Enzo. Je sais, c'était déjà plus la mode en 2004 mais je vous jure qu'à ma naissance je pétais le style. Bon mis à part la présence de deux autres prénoms à savoir Jean et Michel ce qui résulte à Enzo Jean Michel Vidal. Pourquoi Jean et Michel ? Je me suis malheureusement posé la même question. Il s'agissait des prénoms de mes arrières grands-pères. Tout comme vous je pensais que c'était en vérité qu'une mauvaise blague après une dure soirée parce que "Jean avec Michel derrière ça fait Jean-Michel et ça : c'est vraiment trop drôle". Et bien figurez-vous que ce n'était pas une mauvaise fin de soirée mais véritablement un choix de vie pour leur enfant, je suis con comme un Jean et à la fois intelligent comme un Michel [Alerte amalgames].

Donc ! Après être non pas sorti par le nombril de ma mère mais bien par son vagin ( c'est mon oeuvre je dis ce que je veux ), puis à la suite de quelques jours enfermé avec elle à l'hôpital, j'ai enfin pu découvrir mon nid douillet. Ahh, une petite maison mitoyenne possédant trois pièces au rez-de-chaussée et deux chambre à l'étage, sans oublier le petit jardin. Un petit jardin pouvant accueillir une chienne magnifique du nom de Sienna. Je n'avais que quelques mois mais on s'aimait déjà, vous savez, comme dans ces vidéos virales où on voit un chien lécher le visage d'un bébé afin que celui-ci rigole. Eh bien moi c'était pareille.. À peu de choses près.. En vérité je pleurais après une de ses léchouilles ( je suis pas sûr que ce mot existe ).
C'est marrant de se dire que j'étais autant sensible à l'époque.
Les années passaient et mon sourire s'élargissait, je ne parles évidemment pas d'un attribut physique mais plutôt moral: le monde a décidé que je serai un enfant joyeux. Et gourmand. Surtout gourmand. Vous n'imaginez même pas le nombre de fois où j'ai dû entendre des anecdotes de moi, toutes en rapport avec de la nourriture. Par exemple, durant ma tendre enfance je fermais les yeux et levais lentement la tête vers le ciel quand je mangeais de la nourriture que je jugeais vraiment bonne. Ridicule n'est-ce pas ? Ouais.

Ma vie n'a pas de titreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant