Goût banane

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Bonjour à tous et à toutes, au programme aujourd'hui : ma vie ! Ha ha, personne s'en doutais.

Casser une porte, c'est bien. Casser les couilles, c'est mieux. Toujours cette même année de primaire que nous relookons ensemble. Mes souvenirs provoquerons probablement les votre car si vous avez eu une enfance "normal" avec des amis "normaux" vous êtes passés par là. Vous le faites peut-être encore aujourd'hui qui sait ? Projetons nous. Laissez moi vous aider : vous êtes en primaire ( encore), il est midi, vous avez faim donc logiquement vous allez manger. Arg ! Purée de carotte. Vous n'aimez pas ça, personne n'aime ça dans le réfectoire, alors vous et vos amis entamez un petit jeu pour apporter le calme et la douceur en ce lieu...

L'action se déroulant par la suite vous sera contée sous forme de roman dramatique pour apporter un aspect tristement drôle à la chose.

-------------------------------------------------- Début de contage ----------------------------------------------------

La purée desservie dans mon assiette me dégoûte un peu. La couleur orangée mêlée à une odeur déplaisante est tout sauf ragoûtant. C'est alors que Tom tire une tête bizarre, suivi d'un visage satisfait, presque heureux.

- T'aimes la carotte ou quoi ? lançais-je alors à Tom

-Non mec, sens ma purée elle sent la banane ! me répond-t-il alors.

-La banane ? Impossible.

-Si ! Je te jure !

Convaincu par ses dires, je m'approche alors de sa purée et la sent avant de remarquer la même odeur que la mienne. Ni une ni deux je compris alors la supercherie, mais il était déjà trop tard. Tom me saisit la tête et plonge mon visage dans sa purée. Lorsque je me retire de son piège, je dégouline. Je dégouline de purée, de rire et de honte. Une solution s'offre alors à moi : la vengeance. Je plonge ma main dans mon assiette et lui lance un terrible "Tiens ! Ça sent la banane !" avant de lui étaler sur le visage. C'est digne d'une véritable cacophonie. Nous voulons poursuivre cette guerre mais un élément nous empêche de faire : un surveillant. Une pensée traverse notre esprit : on est foutus. Que faire ? Quand le faire ? Que peut-il se passer ? Pas le choix, on passe sous la table et nous essuyons le visage à l'aide de nos serviettes. Le surveillant passe et nous sortons alors. Il nous regarde, on le regarde, il sourit, on souris, il part, nous aussi.

-------------------------------------------------- Fin de contage ---------------------------------------------------------

À présent avouez. Regardez-moi dans les yeux et dites moi que vous ne l'avais jamais fais. Si vous dites que oui, je vous crois. Si vous le niez, je vous crois pas, que ce soit vrai ou pas. Et si vous ne l'avez vraiment pas fais, faites-le au plus vite. C'est vraiment satisfaisant. Promis, juré, craché. *Rtpe* ( Oui j'ai simulé un crachat écrit ).

Ma vie n'a pas de titreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant