Un soleil, une cour de récréation et la pause déjeuner qui va avec. Du béton, des cailloux. Des enfants courent, crient, jouent, s'amusent. J'en fais partis.
Le temps s'arrête pendant un instant. Quand il reprend, un pleure, un pleure accentué et atroce. Je me retourne, un enfant, là, sur le sol. Il se tortille dans tout les sens. Je m'approche, du sang, beaucoup de sang. Tout le monde s'approche, l'enfant hurle. Un professeur traverse la cour en courant puis soulève lentement l'enfant. La raison des hurlements découverte, la provenance du sang dévoilée : l'enfant jouait avec ses amis. Un jeu qui m'est encore aujourd'hui inconnu. Il courait, est tombé. Le bruit de son crâne heurtant le sol. Cet enfant s'était ouvert le crâne à l'âge de 5 ans.
La tournure de ce chapitre est super triste wouah. Croyez-le ou non mais à l'heure où j'écris ces lignes, j'en rigole. Je ne suis pas un monstre, un saint non plus d'ailleurs. Mon état d'âme vous le connaîtrez plus tard.
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Ma vie n'a pas de titre
Não FicçãoUn roman ? Une nouvelle ? Non. Une simple autobiographie alors ? Non. La vie entière résumé en quelques chapitres d'un être aussi insignifiant que vous dans un univers extrêmement vaste ? Jackpot.