J'ai dû déménager durant ma primaire. Fini le CE2 à Parempuyre pour arriver en CM1 au Pian Médoc. J'étais petit, j'étais perdu. J'étais pas triste en revanche. Deso pas deso.
Ce qui est marrant c'est que le premier gosse à m'avoir adressé la parole se nommait Enzo. Cet enfoiré m'a dit : "Hé ! T'es un garçon ou une fille ? *rire*" Nique ta grosse race jeune homme. Ce qui est marrant c'est que mon premier véritable ami là-bas se nommait Enzo. Pas le même Enzo hein, mais j'y reviendrai plus tard. Je tiens avant tout à citer la personne qui m'a introduit dans cette école dans laquelle j'ai vraiment foutu le dawa, le zbeul, la merde. C'était Théo ( voilà j'ai rien d'autre à dire sur lui en fait ).
Enzo, du nom de famille Hurtado ( voici son insta --> enzo_hrtd envoyez lui des messages d'amour il les mérites ) a été mon premier super sang au Pian. Notre amitié est pas arrivée volontairement, ou pas tout à fait. J'avais développé un stratagème pour me refaire des amis : faire le con. Ça marche je vous jure. J'enchaînais les blagues en classe, mêlé au manque de respect envers mes professeurs. Un beau jour, Enzo ( pas moi, l'autre, je parle pas de moi à la 3ème personne ) s'est dit "Wouah, il est marrant, j'aimerai bien être son ami.". Chose dite chose faite. On s'est trouvés, ça a de suite marché. Je vous préviens d'avance, les prochains chapitre que vous allez vous taper seront centrés sur nos aventures parce que flûte de zut, il y en a des choses à dire. Commençons par le commencement, ce qui a bercé nos deux années de primaire ensemble : notre imagination .
Lui et moi avions un jeu qui durera deux ans, nous étions persuadés que nous étions les fils d'Hadès, le dieu grec équivalant au diable pour les quelques incultes qui me lisent. Oui, rien que ça. Notre imagination était terrifiante à l'époque. On s'imaginait faire pousser des démons et plantes dévoreuses d'Hommes sous le toboggan de la cour de récré puis châtions les autres enfants. Ouuh, terrible.
Je me rappelle aussi de notre génie une fois combiné, quand on ne voulais pas aller en classe, nous plongions nos visages dans des cailloux pour être recouvert de poussière, qui dit poussière sur la gueule dit visage pâle et qui dit visage pâle dit soi-disant "envie de dégueuler notre dernier repas sur le sol". C'était super marrant à faire, on prenais la tête de l'autre pour l'éparpiller comme si on essayais de le noyer. Ça n'a jamais marché. Pas la noyade hein, la tentative de sèche. Bon, on aura essayé. Après tout ça, il m'a introduit à d'autre gens , son groupe, son crew, son gang. Max, Tom et Tom, Hugo, Julien et tout les autres. Ce qui est marrant c'est que peu de temps après j'ai cassé une porte dans les toilettes haha. Laissez-moi vous raconter, en fait on allais au toilettes et là... Pardon ? Comment ça mon quota d'écriture ? Oui... non, monsieur écoutez....
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Ma vie n'a pas de titre
No FicciónUn roman ? Une nouvelle ? Non. Une simple autobiographie alors ? Non. La vie entière résumé en quelques chapitres d'un être aussi insignifiant que vous dans un univers extrêmement vaste ? Jackpot.
